Kitabı oku: «Le petit docteur», sayfa 9

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Le nez n’a pas d’os pour assurer sa fermeté, il est formé de cartilages. Les os seraient trop fragiles et se briseraient facilement quand on tombe ou qu’on reçoit un ballon ou un autre objet dur sur le nez. Dans la pratique des sports, comme la boxe ou les sports d’hiver, le nez ne serait plus bientôt qu’une pauvre masse informe si ses parois cartilagineuses souples n’en supportaient pas autant. Un joli visage dépend beaucoup de la forme du nez, on s’en rend bien compte après des accidents, quand le nez est écrasé et fortement déformé. Heureusement, ce malheur peut de nos jours être bien corrigé, en général, par la dextérité des spécialistes de la chirurgie esthétique.

Les fonctions du nez

Pour notre santé, c’est toutefois le rôle attribué au nez qui est important. Dans notre nez se trouve une véritable petite climatisation, ce qu’ignorent sans doute beaucoup d’entre nous. Quand il fait froid dehors, ce mécanisme de notre nez réchauffe suffisamment l’air inspiré ; par contre, s’il fait une chaleur tropicale, le nez peut refroidir l’air chaud et rendre le climat supportable. Notre nez arrive aussi à fournir une compensation quand l’air extérieur est trop sec ou trop humide. Les dispositions divines sont merveilleuses jusque dans les moindres détails et l’on doit continuellement s’étonner qu’il puisse y avoir des gens qui veulent nier la présence d’un Dieu tout puissant malgré les constatations visibles de sa sagesse et de sa force créatrice. Il n’y a que Lui qui ait pu tirer quelque chose de visible du néant, car Il disposait de ses propres lois. Toutes ces lois ne peuvent pas tirer leur origine d’elles-mêmes et leur bonne application n’est pas confiée à un arbitraire aveugle. Continuons donc à écouter tout ce que notre nez à lui tout seul, comme petit organe, nous confirme à cet égard.

Notre nez est si merveilleusement conçu que ses muqueuses peuvent retenir poussières et bactéries, en supposant toutefois que nous respirions par le nez et que celui-ci fonctionne normalement. Comme on sait, au lieu de respirer par le nez on peut respirer par la bouche ; ce faisant, nous n’utilisons pas les installations protectrices du nez et nous attrapons de nombreux refroidissements et infections. En particulier la gorge, les bronches et les poumons sont alors menacés.

Il est intéressant de constater que les cornets nasaux réagissent par un léger réflexe à la bonne ou à la mauvaise odeur, en s’élargissant ou en se rétrécissant pour laisser passer plus ou moins d’air. Chose étrange, les cornets nasaux réagissent également aux pieds froids ; quand ceux-ci se refroidissent, les cornets nasaux se resserrent, deviennent froids et secs et par suite, les glandes cessent de fonctionner. En conséquence, ni la poussière ni les bactéries ne seront plus retenues et cela entraîne un refroidissement suivi de l’apparition d’un catarrhe ou d’un rhume. Gardons-nous donc d’avoir froid aux pieds et d’inspirer des bacilles par la bouche, car les deux peuvent causer des rhumes et des catarrhes. Quand les muqueuses du nez fonctionnent bien, nous sommes capables d’éliminer complètement tous les bacilles de catarrhe inhalés. Dès lors, c’est une règle de santé absolue que de respirer toujours par le nez.

Remèdes à diverses affections du nez

Celui qui souffre continuellement de rhumes devrait de temps en temps priser de la poudre de calcium (par exemple, des comprimés de calcium et d’orties réduits en poudre), de la même manière que l’on introduisait autrefois une pincée de tabac à priser dans le nez. Par temps froid, il est bon de graisser régulièrement les muqueuses du nez avec une bonne crème au suint. Quand nous marchons ou courons trop vite, en règle générale, nous ne respirons plus par le nez. Nous devrions donc constamment doser notre allure afin de pouvoir respirer toujours par le nez ; c’est aussi meilleur pour notre cœur qui sera moins surmené.

Des polypes peuvent également gêner la respiration par le nez. C’est très désagréable, même si ces polypes ne sont que des proliférations bénignes. Le Marum verum ou herbe à chat (germandrée maritime) est le seul remède efficace contre ces proliférations. Si elles résistent à ce traitement, il faut les faire enlever par le chirurgien.

La rhinite chronique fétide ou ozène est encore plus gênante que les polypes. Un bon remède contre ce mal consiste à inspirer une solution de sel marin suivie d’une prise de comprimés de calcium et d’orties pulvérisés qu’on appliquera aux cloisons nasales internes. Par voie interne, Kal. jod. D4 et Mercurius solub. D4 ont fait leur preuve.

L’inflammation des muqueuses du nez est aussi très pénible, en particulier au printemps, lorsque le temps change souvent. Comme pour toutes les inflammations, une préparation aux plantes fraîches d’échinacée en usage interne agit d’une façon sûre en cas de rhinite. On en imbibe aussi un tampon d’ouate que l’on introduit dans le nez, ce qui apporte un soulagement rapide. S’il se forme des petites croûtes sur les muqueuses, une crème au suint biologique est un bon remède pour les éliminer.

Il est relativement facile de juguler un rhume de cerveau ordinaire au moyen d’une tranche d’oignon fraîchement coupée. Nous la plongeons rapidement dans un verre d’eau chaude, une seule immersion suffit, et nous absorbons cette eau à petites gorgées : le succès ne se fait pas attendre.

Le catarrhe du nez ou coryza, avec ses sécrétions gluantes et d’apparence purulente, peut être enrayé dans son stade aigu si l’on boit par petites gorgées un verre d’eau chaude additionnée de 5 gouttes de teinture d’iode24. Les personnes allergiques à l’iode, surtout celles atteintes de la maladie de Basedow, obtiendront le même résultat avec 5 gouttes de teinture de camphre. L’administration d’une préparation aux plantes fraîches d’échinacée est aussi efficace, de même que son emploi par voie externe.

Le catarrhe des sinus peut être extrêmement douloureux, car il peut remonter jusqu’aux sinus frontaux, et il entrave considérablement nos facultés de pensée. C’est pourquoi nous sommes heureux de connaître des remèdes à l’effet rapide tels que Cinnabaris D4 et Hepar sulf. D4. Grâce à eux, nous pouvons éliminer rapidement la purulence et nous débarrasser dans un temps relativement court de cet inconvénient pénible. Il faut absolument lutter contre l’apparition d’un catarrhe chronique des sinus, celui-ci étant souvent très tenace et résistant longtemps à tous les traitements.

Otite

Cette inflammation de l’oreille ne doit pas être prise à la légère car elle peut avoir de graves séquelles. Il faut tout de suite provoquer une dérivation sur la nuque, utile, ne serait-ce qu’en appliquant par exemple une compresse d’oignon. S’abstenir si possible des instillations médicamenteuses. Introduire le régime aux fruits et pendant plusieurs semaines, supprimer les aliments indigestes et épicés. Les lavages éventuels se feront de préférence avec une infusion de plantain, de camomille, de souci ou de mélisse.

Si l’on éprouve une sensation de battement au fond de l’oreille, si la douleur s’intensifie surtout du côté droit et s’aggrave au cours de la nuit, Calcarea carbonica D6 (Calcium carbonicum Hahnemanni) agira favorablement. Un bon traitement s’impose car une otite de l’oreille moyenne peut se déclarer ce qui est beaucoup plus dangereux qu’on ne le croit. Au lieu de s’acheminer vers l’extérieur par la membrane du tympan, le pus pénètre alors par le rocher à l’intérieur du crâne, mettant la vie en danger.

Une méningite peut ainsi être causée par une otite de l’oreille moyenne mal soignée. Certaines bactéries et leurs toxines non éliminées, ou bien les germes de maladies infectieuses mal soignées, telles que scarlatine, rougeole, diphtérie, grippe et angine, provoquent parfois des otites externes ou internes, d’où nécessité absolue d’éliminer complètement tous les poisons afin d’éviter les récidives et leurs conséquences. Une autre complication redoutable d’une otite négligée est la surdité progressive avec dégénération du nerf auditif. Ce nerf peut se dessécher au point d’entraîner la surdité totale.

Les dosages homéopathiques de Pulsatilla, Belladonna, Sulfur et Mercurius solubilis sont parmi les meilleurs remèdes en cas d’otite externe ou interne. Au début de la suppuration, Hepar sulf. D10 fait merveille. S’il y a danger de septicémie, Lachesis D12 peut encore sauver la situation. En cas d’écoulement chronique, on alternera Silicea D12 et Causticum (préparation à base de chaux caustique fraîche, selon la méthode du docteur Hahnemann). La tendance aux récidives sera combattue par le remède constitutif Barium carbonicum D10, à dose très restreinte.

Celui qui est sujet aux maux d’oreilles fera une cure prolongée de suc de plantain. Le plantain lancéolé, en latin Plantago lanceolata, est l’un des meilleurs remèdes pour l’oreille ; il affine aussi l’ouïe. On obtient également de bons résultats avec le Ginkgo biloba qui améliore l’audition, particulièrement chez les personnes âgées. Le Ginkgo21 est aussi efficace contre les bourdonnements d’oreille.

Otite interne suppurante

L’otite de l’oreille moyenne des jeunes enfants est trop souvent négligée. Le malade se plaint d’otalgie ; il y a peut-être un léger écoulement d’oreille contenant du pus. On met l’enfant au lit en supposant qu’il suffit de le garder au chaud. Malheureusement, on omet d’appliquer le traitement adéquat. C’est à cette négligence que beaucoup de gens doivent d’être durs d’une oreille ou même sourds. Par ailleurs, en cas d’otite interne, il y a toujours un risque de méningite. L’otite chronique peut également avoir des répercussions fâcheuses sur la vue. D’autres organes peuvent être atteints, même s’ils sont loin du foyer d’infection. On comprendra donc sans peine l’importance d’un traitement efficace visant à une guérison complète.

Contre l’otite interne suppurante devenue chronique, on utilisera une méthode naturelle qui soulagera le patient : appliquer des compresses d’oignon derrière les oreilles ou s’il faut un remède plus énergique, des sinapismes (cataplasmes à la moutarde). Si ces compresses s’avèrent encore insuffisantes, il faut avoir recours aux dérivations de Baunscheidt. Les dérivations sont d’une grande importance dans les inflammations chroniques : il faut dériver le foyer d’infection vers l’extérieur, le plus rapidement possible, surtout s’il s’agit de la tête. Dans les infections des oreilles, des yeux, du nez, la dérivation se fera vers la nuque ou les épaules. Le traitement par voie interne sera le suivant : toutes les deux heures, on administrera 5 gouttes de Belladonna D4 en alternance avec 2 comprimés de Ferrum phos. D6, ce qui revient à dire que le malade prend un remède toutes les heures. Tant que l’oreille coule et suppure, Hepar sulf. D4 est indiqué. Silicea D12 rendra d’excellents services lorsque la suppuration diminue. En outre, il faut instiller tous les jours dans l’oreille 1 goutte d’huile de millepertuis et 1 goutte de jus de plantain. La rhinite et la pharyngite, qui accompagnent éventuellement l’otite par suite d’une transmission des agents pathogènes, seront soignées au Cinnabaris D4 et au Plantago lanc.. Un tampon d’ouate imbibé de cinq gouttes de Plantago sera par ailleurs appliqué dans l’oreille une fois par jour.

Grâce à ce traitement, on parvient même à guérir une vieille otite chronique et à rétablir les fonctions auditives normales. Mais il faut suivre strictement ces indications afin de ne pas risquer la surdité. La moindre négligence peut porter de graves préjudices au nerf auditif, à l’oreille interne, si délicate et compliquée, et aux osselets de l’oreille moyenne ; il n’y aura alors plus moyen d’y remédier. Dès les premiers symptômes, il faut appliquer un traitement naturel intensif, tout en soutenant l’état général du malade par une alimentation naturelle. Ce n’est qu’ainsi que la nature se régénère et guérit.

Sinusite maxillaire

La sinusite maxillaire est une inflammation des sinus faciaux. Si l’on songe à la cause de ce mal, il est simple à guérir en ayant recours à des méthodes naturelles. Cette inflammation vient généralement du nez, après un rhume, une angine, une grippe ou la scarlatine. Une infection dentaire peut aussi en être la cause. Cela débute par une stase sanguine et surtout une rétention des liquides sécrétés ; toute circulation étant perturbée, le corps réagit à sa façon en amenant sur place leucocytes et lymphocytes pour enrayer les dégâts. Le corps possède plusieurs moyens de défense. Si la voie normale est bouchée, il en recherche une autre afin de parer au plus pressé. Il se produit ainsi une suppuration dans les sinus frontaux, ethmoïdaux ou maxillaires. Cette complication s’annonce par un écoulement nasal purulent, souvent unilatéral, avec battements douloureux et pulsations au niveau du front ou des maxillaires, selon le sinus concerné. Les formes chroniques sont indolores, elles se manifestent parfois par un rhume unilatéral et un enrouement n’ayant pas de cause apparente. Les rincements à eux seuls sont insuffisants. Outre les médicaments naturels spécifiques, il faut avoir recours à la dérivation. Quoique peu agréables, les compresses d’oignon sont efficaces et pratiques. Un oignon finement haché est étalé entre deux gazes qu’on applique pour la nuit sur la nuque. Les deux remèdes homéopathiques Hepar sulf. D4 et Cinnabaris D4 favorisent l’élimination du pus. A la suite de ce traitement, les rincements sont généralement superflus. En cas de sinusite chronique ou de sinusite provoquée par un refroidissement, compresses et bains chauds atténuent la douleur.

Inflammation de la gorge

L’angine, comme toutes les inflammations de la gorge, si elle est mal soignée ou si elle n’est pas guérie complètement, peut avoir des suites fâcheuses ou même des séquelles incurables. Il est donc capital d’éliminer de l’organisme les toxines bactériennes pour prévenir toute nouvelle production d’éléments pathogènes, en soignant les amygdales non seulement pendant la maladie mais aussi après la disparition des symptômes aigus.

En premier lieu, les badigeonnages au concentré de petit-lait sont de rigueur car ils réussissent parfois à enrayer l’angine. Désinfectant puissant, le concentré de petit-lait acide dépasse en efficacité les produits désinfectants les plus forts, mais sans présenter le moindre inconvénient. Il détruit les germes pathogènes de la surface des amygdales et parvient même à atteindre ceux qui sont logés dans les cryptes amygdaliennes.

Celui qui n’a pas ce remède sous la main mâchera fréquemment de la racine de boucage ou d’impératoire25. L’hygiène de la bouche est importante. Les gargarismes à l’eau salée sont utiles. On peut aussi sucer tous les jours une tranche de citron non traité et non sucrée ; le citron est un bon adjuvant des soins de la bouche.

Dans les cas chroniques, les amygdales seront fréquemment nettoyées avec l’appareil du docteur Roeder puis badigeonnées.

Dès le début de l’angine, on appliquera des compresses sur la gorge, en alternant les feuilles de chou écrasées et l’argile. Comme traitement interne, on prendra Lachesis D12 et une tisane de Solidago pour favoriser l’élimination des toxines par les reins. Le régime sera pauvre en sel et en protéines. La sudation est bénéfique pour autant que le malade soit suffisamment fort physiquement. L’angine n’est pas une maladie bénigne, nous l’avons déjà dit, car elle peut avoir de fâcheuses séquelles.

Trop de gens semblent encore ignorer les dangers de l’angine. S’ils les connaissaient, ils voueraient tous leurs soins à la guérir radicalement afin d’éviter toute suite désagréable. On entend fréquemment des récits de ce genre : « Il y a deux mois, ma fille âgée de dix-sept ans a eu une angine doublée d’otite. » Ennuis cardiaques, péricardite et néphrite résultent souvent d’une angine. Il ne faut donc pas prendre cette affection à la légère mais demeurer sur ses gardes. Dès les premiers symptômes, procéder sans tarder à une désinfection locale pour éviter la production de toxines et veiller en même temps à provoquer une réaction de défense locale. A ces fins, le concentré de petit-lait est indispensable. Non seulement l’acide lactique (lactosérum épaissi et purifié) désinfecte, mais il active la circulation. Le sang est ainsi amené à la surface des amygdales qui est nettoyée sans arrêt sous l’effet énergique du petit-lait. Le traitement interne comprendra d’un complexe de calcium (préparation au calcium et aux orties) et Lachesis D12. Le traitement externe sera complété par des compresses de chou et d’argile. De jour, mais aussi la nuit, on préparera un cataplasme de feuilles de chou écrasées, qui sera suivi de l’argile diluée dans une infusion de prêle. De cette manière simple, une angine peut être éliminé en rapidement. Pour combattre la toux ou le catarrhe qui peut apparaître à la suite de l’angine, on conseillera le sirop de bourgeons de sapin ou le sirop de plantain, Kali jod. D4 et la teinture d’impératoire. Ces remèdes inoffensifs empêcheront toute recrudescence des toxines d’angine et les dommages qui s’ensuivent. Si elles sont déjà passées dans le sang, on provoquera sans tarder la diurèse avec du Solidago et une tisane pour les reins afin de les éliminer au plus vite ; la sudation donne aussi de bons résultats. Quand on pense que des méthodes aussi simples permettent d’éviter les terribles complications que peut avoir une angine, il est incompréhensible que certains les négligent.

L’angine, une maladie sournoise

J’ai déjà souvent observé de quelle façon les poisons d’une angine mal soignée déclenchaient des réactions secondaires très désagréables et des lésions corporelles bien pires que l’angine elle-même. Une inflammation de l’oreille moyenne, des rhumatismes articulaires ou des symptômes d’arthrite peuvent être déclenchés par ces poisons. Des troubles du myocarde peuvent aussi se produire sous l’effet des toxines qui provoquent une paralysie partielle d’une valve cardiaque. Une malade m’a communiqué récemment une telle nouvelle. Elle était en bonne santé et avait eu des accouchements normaux jusqu’au jour où une angine mal soignée ruina sa santé. Les médecins étaient également d’avis que ses problèmes au niveau des valves du cœur étaient sans doute suscités par les poisons d’une angine qui avait traîné. Hélas, les remèdes allopathiques absorbés ont de plus détraqué l’estomac et l’intestin. En conséquence, cette femme autrefois pleine de vigueur est aujourd’hui une grande malade.

On ne doit pas prendre une angine à la légère et l’ignorer, car les récidives seront d’autant plus graves. Il est dangereux aussi de sortir trop tôt par mauvais temps. A ce propos, il est à noter que lorsque souffle un vent de foehn, donc en cas de baisse de la pression atmosphérique, l’angine est beaucoup plus dangereuse. Les personnes lymphatiques et manquant de calcium sont prédisposées à cette maladie. Cela nous montre qu’il est opportun de s’alimenter avec une nourriture riche en calcium. Il est également profitable d’absorber une préparation au calcium naturel comme par exemple un complexe de calcium et d’orties.

Des contre-mesures efficaces

Bien d’autres remèdes naturels ont fait leur preuve. En première ligne, utiliser au début de la maladie Lachesis D10 ; en général, 3 x 5 gouttes prises dans un peu d’eau chaude suffisent. En même temps, badigeonner régulièrement la gorge, 2 ou 3 fois par jour, avec de l’acide lactique naturel dilué à environ 15 % ou 20 %. Ceci se fait à l’aide d’un pinceau fin trempé dans du concentré de petit-lait. Si l’on applique immédiatement ce remède, il est possible d’enrayer l’angine dès les premiers symptômes. Complété par une préparation aux plantes fraîches d’échinacée, ce remède naturel et très simple augmente la résistance de l’organisme en stimulant le système immunitaire et agit par là comme antiinflammatoire. Les gouttes d’impératoire sont à employer de surcroît si les bronches sont également atteintes.

On peut aussi faire usage de remèdes externes pour lutter contre l’angine. Les applications de feuilles de choux sont très bonnes et les compresses de raifort râpé mélangé avec du fromage blanc agissent vigoureusement. L’addition de fromage blanc ou de carottes râpées réduit la causticité du raifort qui serait sinon trop forte. En prenant un tiers de raifort pour deux tiers de fromage blanc ou de carottes râpées, l’efficacité du raifort est encore suffisante.

Pour stimuler l’élimination totale des toxines, il est nécessaire de faire une postcure. Celle-ci doit s’effectuer à l’aide de bonnes gouttes aux plantes fraîches pour les reins, en plus de gouttes pour le foie. Les bains de sudation favorisent aussi l’élimination rapide des poisons. Pendant le traitement, il faut veiller à ce que la nourriture soit pauvre en albumine mais riche en vitamines. En cas d’angine, cela vaut la peine de procéder à un traitement sérieux et systématique, qui ne doit pas être considéré comme une peine superflue, car il nous permet d’éviter les réactions secondaires et les séquelles causant souvent des lésions permanentes.

Le rhume des foins

Devoir souffrir du rhume des foins quand les autres se réjouissent de la magnificence de la floraison, ce n’est ni facile ni agréable. Mais on ne peut non plus rien faire pour se débarrasser rapidement de ce mal. En effet, pour avoir une chance de succès contre le rhume des foins, on doit commencer très tôt une cure appropriée, au plus tard en février. Donc, si vous savez qu’il a une prédisposition au rhume des foins, vous devez prendre des contre-mesures en hiver et pas seulement lorsque les arbres et les fleurs sont en fleurs.

Une cure homéopathique de dix piqûres sous-cutanées d’acide formique et d’un complexe d’herbes s’est avérée très efficace dans de nombreux cas. Pour améliorer les résultats obtenus, on répète la cure au début de chaque année. Pendant toute l’année, il est recommandé de prendre régulièrement une préparation au calcium et aux orties. Le massage quotidien du nez avec de la crème au suint biologique a également un effet très salutaire. Cette pommade guérit les muqueuses sèches. En même temps, il faut absorber Galeopsis, Kal. jod. D4 et Arsen. album D4 ou d’un complexe homéopathique contre le rhume des foins. Il est aussi très profitable de prendre tous les jours 1 ou 2 cuillerées à café de miel d’abeilles. En ce qui concerne l’alimentation, il faut s’en tenir consciencieusement aux produits de la nature et éviter tout aliment sans valeur nutritive. Les graisses animales sont également hors de question.

Celui qui observe ces conseils et se conforme aux prescriptions, en répétant la cure jusqu’à la guérison totale, sera progressivement délivré de ce mal éprouvant que représente doublement le rhume des foins à l’époque joyeuse de la floraison.

Lutte contre les pertes blanches ou leucorrhée

La mode féminine actuelle est responsable du fait que les femmes et les jeunes filles souffrent de plus en plus de pertes blanches. Jadis, alors qu’il était encore d’usage, chez les femmes, de s’habiller chaudement en hiver, peu d’entre elles connaissaient cette affection désagréable. Des bas de laine épais, des sous-vêtements chauds, d’amples vêtements de laine et de bons souliers dispensaient la chaleur nécessaire, même si on ne disposait pas de chauffage central, si bien qu’en général seule la salle de séjour était chauffée, en plus de la cuisine. Mais aujourd’hui, alors que nous vivons habituellement dans des pièces surchauffées, nous trouvons tout naturel de nous vêtir le plus légèrement possible. Ajoutons à cela la vanité qui rend aveuglément hommage à la minceur et nous avons à supporter les conséquences néfastes d’un refroidissement. La précipitation de la vie moderne et le besoin immanent de réduire le plus possible le temps de travail au profit des loisirs conduit souvent au surmenage corporel. Si l’état général est de surcroît affaibli, on succombera au refroidissement et à ses suites.

Dans le cas des pertes blanches, il s’agit d’un catarrhe des muqueuses que nous devons guérir à fond, comme tout autre catarrhe. Ceci est opportun si l’on songe aux désagréments de ses pertes et à l’affaiblissement qu’elles suscitent. Elles ressemblent en cela aux autres catarrhes des muqueuses que nous devons combattre avec ténacité pour nous en débarrasser. Nous ne devrions d’ailleurs jamais négliger aucune maladie de quelque muqueuse que ce soit. Elles sont toutes menacées par les influences extérieures et exposées aux infections bactériologiques. Ceci exige une lutte constante que les muqueuses ne remporteront que si elles se protègent par des bactéries utiles détruisant autant que possible les bactéries nuisibles qui se sont infiltrées de l’extérieur. On parle par exemple de la flore bactériologique buccale qui prend des mesures contre les intrus nocifs qui se trouvent dans la bouche.

Chez une femme en bonne santé, les muqueuses des organes génitaux produisent normalement de l’acide lactique qui ralentit la prolifération de bactéries nuisibles. Mais si cette production d’acide lactique n’est pas suffisante, les possibilités de défense contre les bactéries diminuent notablement et il peut en résulter un catarrhe des organes du bas-ventre.

Il faut faire également attention aux erreurs alimentaires qui peuvent entraver la production des bactéries de l’acide lactique, permettant alors aux bactéries étrangères de s’installer. De ce fait, le corps doit amorcer une autre méthode de lutte. Il dégage des mucosités, il jette des leucocytes et des lymphocytes dans la bataille contre les colonies étrangères et essaie par ce moyen de les expulser du corps. C’est ce que l’on appelle des pertes blanches.

Il est facilement concevable de combattre ce mal avec succès si nous recourons à l’acide lactique. Les femmes utilisent dans ce but le concentré de petit-lait épaissi et décaséiné, car son acide lactique naturel s’est révélé vraiment excellent pour la désinfection, au moyen de rinçages. Des rinçages avec une infusion de camomille, additionnée de 3 ou 4 cuillerées à soupe de concentré de petit-lait, donnent aussi de bons résultats. Puisque le petit-lait est un acide lactique naturel, il peut remplacer le milieu d’acide lactique des muqueuses ; c’est pourquoi le traitement au petit-lait représente une méthode biologique. En général, il manque en même temps à l’organisme des sels de calcium que nous lui apporterons sous forme d’une préparation biologique au calcium et aux orties dont les résultats sont confirmés.

Les bains de siège aux herbes pris régulièrement constituent un traitement complémentaire indispensable. Ils dureront de préférence une demi-heure ou une heure, en veillant à ce que la température reste à 37°, donc en ajoutant constamment de l’eau chaude. Les malades qui suivent ce mode de traitement ressentent une nette amélioration au bout d’un temps relativement court, en faisant deux ou trois bains de siège par semaine avec du thym ou du genièvre. Comme ces bains de siège améliorent la circulation du sang dans l’abdomen, ce qui est nécessaire, ils constituent la base d’un traitement couronné de succès.

Outre la préparation biologique de calcium déjà mentionnée, les remèdes homéopathiques Sepia D4 à D6, Calc. carb., Pulsatilla, Ferrum phos., Kalium sulf. et Calcium phos. rendent de grands services.

Très souvent, en cas de pertes blanches, les reins sont également atteints et ne travaillent pas suffisamment. Il faut donc aussi les soutenir, ce qui peut se faire en prenant des infusions légères pour les reins, additionnées d’une préparation aux plantes fraîches pour les reins. Les bains de siège réguliers sont aussi très profitables pour les reins. Rien d’étonnant à ce que les nerfs soient également très affaiblis en cas de pertes blanches. Nous les soulageons en prenant régulièrement des gouttes pour les nerfs à base d’avoine, en alternance avec un fortifiant à base de ginseng.

Mais en ce qui concerne l’emploi d’antibiotiques puissants, on doit plutôt les éviter car ils détruisent non seulement les bactéries nuisibles mais aussi les bactéries utiles, ce qui a pour conséquence de rendre très difficile la régénération de la flore bactériologique. Si l’on veut aider la nature, on ne doit pas la perturber. Il faut veiller à ce que les avantages naturels que l’on veut renforcer ne soient pas ravagés par des remèdes radicaux, car les bactéries nuisibles se rétablissent relativement plus vite que des bactéries utiles. Etant donné que les pertes blanches sont souvent très tenaces, leur traitement exige de la patience et une stricte application. Ce n’est que de cette façon qu’on obtiendra un succès durable, sans négliger de se protéger à l’avenir contre toute influence nuisible.

Refroidissements du début de l’hiver

On entend constamment les gens se plaindre des rhumes si contrariants de cette période transitoire. Nous oublions en règle générale que nous pouvons dans une certaine mesure remédier à cet inconvénient. Ce sont souvent les femmes qui ont à souffrir de ces refroidissements : elles ont peine à renoncer aux collants très fins pour enfiler des bas plus chauds ! Il est pourtant essentiel d’adopter une tenue chaude et appropriée, le moment venu, même si l’élégance doit en pâtir. Le début de la saison froide est plus dangereux que l’hiver lui-même, le corps habitué à la chaleur de l’été supportant difficilement les premiers froids. Il faut donc des vêtements douillets pour suppléer au manque de chaleur. Veiller tout d’abord à avoir chaud aux pieds, en portant de préférence des bas ou des chaussettes de laine et les souliers chauds sont indispensables pour éviter de gros ennuis de santé. Pieds chauds et tête froide, nous dit l’expérience populaire, sont la base du bien-être et de la santé. Si nous avons chaud aux pieds, nous ne courons guère le risque de prendre froid : ils témoignent de l’état calorifique total du corps. Les sédentaires, qui travaillent la plupart du temps assis, souffrent facilement de pieds froids contrairement à ceux dont les occupations réclament du mouvement. Les sujets à circulation ralentie sont doublement sensibles au froid. Des locaux même surchauffés ne leur semblent jamais assez chauds. Ce sont les pieds qui souffrent de l’absence de mouvement si on ne prend pas la précaution de les chausser chaudement pour les maintenir à la bonne température. Si l’on passe en grelottant d’une pièce surchauffée à l’air frais ou brumeux de l’automne, la réaction brutale amène un affaiblissement des muqueuses et le terrain devient favorable aux microbes des maladies dites de refroidissement. Résultat : rhume de cerveau, catarrhe, inflammation, pneumonie, etc. Ce n’est pas en surchauffant les locaux qu’on remédie au manque de chaleur, mais par des vêtements chauds, des exercices et une accélération de la circulation sanguine. Une fois qu’on s’est habitué au froid, on est moins sujet aux refroidissements.

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