Kitabı oku: «Le français moderne: vivre, apprendre, travailler en France», sayfa 2

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1.2. Les nouvelles tendances linguistiques chez les jeunes


 
Le vocabulaire essentiel.
 

1. Kiffer – Aimer, apprécier

2. Fringues – Vêtements

3. Bouffer – Manger

4. Apéro – Apéritif

5. Chill – Se détendre, se relaxer

6. Grave – Très, beaucoup

7. Cimer – Merci (verlan de “merci”)

8. Tise – Alcool, boisson alcoolisée

9. Zouz – Fille, jeune femme

10. Meuf – Fille, petite amie

11. Keum – Garçon, mec

12. Relou – Lourd, agaçant

13. Ouf – Fou, incroyable

14. BG – Beau gosse

15. Daron (ne/s) – Parent (s)

16. Taf – Travail

17. Pécho – Draguer, séduire

18. Bolos – Personnes stupides, idiotes

19. Cagole – Fille vulgaire, superficielle

20. Pote – Ami

21. Zoner – Traîner, flâner

22. Déchirer – Faire la fête, s’amuser

23. Casse-dalle – Casse-croûte, repas rapide

24. Rater – Manquer, louper

25. Chelou – Bizarre, étrange

26. Tchatcher – Parler, discuter

27. Péter un câble – S'énerver, perdre son calme

28. Bouger – Partir, s’en aller

29. Kiffer grave – Aimer énormément

30. Se la péter – Se vanter, se montrer prétentieux.

 
Voici quelques expressions couramment utilisées par les jeunes à Paris.
 

1. Ça roule – Tout va bien, ça va

2. C’est le feu – C’est génial, super

3. Ça passe crème – Ça se passe très bien, sans problème

4. T’inquiète – Ne t’inquiète pas, pas de souci

5. C’est mort – C’est impossible, ça ne va pas se faire

6. Ça déchire – C’est excellent, ça envoie du lourd

7. Ça casse pas trois pattes à un canard – Ce n’est pas extraordinaire, rien de spécial

8. Ça se prend pas le chou – Ça ne se prend pas la tête, ça ne complique pas les choses

9. Ça marche – D’accord, ça fonctionne

10. Ça fait chelou – Ça paraît bizarre, étrange

11. Ça me saoule – Ça m’énerve, ça me fatigue

12. Ça vaut le coup – Ça en vaut la peine, ça mérite d’être fait

13. Ça fait plaiz’ – Ça fait plaisir

14. Ça déchire sa race – C’est vraiment génial, ça envoie du lourd

15. Ça craint – C’est mauvais, ça ne va pas bien

16. Ça fait flipper – Ça fait peur, ça inquiète

17. Ça se tire – Ça part, ça s’en va

18. Ça se gère – La situation est gérable

19. Ça se fait pas – Ce n’est pas correct, ce n’est pas acceptable

20. Ça se tente – Ça vaut la peine d’essayer, de tenter

21. Ça se barre en vrille – Ça part en vrille, ça devient chaotique

22. Ça se fait pépère – Ça se fait tranquillement, sans stress

23. Ça se passe en mode chill – Ça se passe de manière détendue, relax

24. Ça se fait à l’arrache – Ça se fait rapidement, sans préparation

25. Ça se fait à l’aise – Ça se fait facilement, sans difficulté

26. Ça se fait en mode galère – Ça se fait dans des conditions difficiles, compliquées

 
*Remarque.
 

Des expressions telles que “se la jouer”, “se la raconter” et “se la couler douce” (se détendre, se relaxer) sont des formes d’argot ou de langage familier qui émergent dans les interactions sociales, en particulier parmi les jeunes et les groupes sociaux spécifiques.

“Se” est une particule pronominale.

Voici des exemples:

1. Il se la joue en portant toujours des vêtements de marque pour impressionner les autres.

2. Elle se la raconte en parlant de ses exploits sportifs à tout le monde.

3. Après avoir remporté le concours, il se la joue en se vantant de sa victoire.

4. Pendant les vacances, nous avons décidé de nous la couler douce sur la plage, sans se soucier du travail.

5. Après une semaine de travail intense, il est temps de se la couler douce et de se détendre ce week-end.

6. Ils se la jouent en organisant des fêtes extravagantes pour montrer leur richesse.

7. Elle se la raconte en parlant de ses aventures de voyage dans les pays exotiques.

 
1. Faites des phrases.
 

te / péter, / te / croit. / la / ne / Arrête / personne / de

ce soir? / va / bouffer / On / quoi

les / fringues, / tu / as / J’adore / où / tes / achetées?

rien / à / faire. / Ce / je / vais / la maison, / juste / sans / week-end, / chill

nous / tu / cool / ce / avec / viennes / soir! / que / C’est / grave

fière chandelle. / ton / je / Cimer / dois / une / pour / te / aide,



 
2. Reliez les expréssions synonymiques.
 

– Ça passe crème

– Ça déchire

– Ça casse pas trois pattes à un canard

– Ça se prend pas le chou

– Ça fait chelou

– Ça me saoule

– Ça fait plaiz’

– Ça craint

– Ça fait flipper

– Ça se fait pépère


Ça fait peur, ça inquiète

Ça m’énerve, ça me fatigue

C’est excellent, ça envoie du lourd

Ce n’est pas extraordinaire, rien de spécial

Ça ne complique pas les choses

Ça fait plaisir

Ça paraît bizarre, étrange

Ça se fait tranquillement, sans stress

Ça se passe très bien, sans problème

C’est mauvais, ça ne va pas bien

 
3. Complétez avec les mots de la liste.
 

Keum / pécho / tchatcher / pété un câble / taf / darons / zoner / casse-dalle / bolos / BG / a déchiré


Ce ……………….. (mec) est vraiment sympa, on s’entend bien.

Ce mec est un vrai ………….. (beau gosse), toutes les filles lui tournent autour.

Mes …………… (parents) sont stricts, ils ne me laissent pas sortir tard le soir.

J’ai beaucoup de …………….. (travail) en ce moment, je suis débordé.

Il essaie de …………… (draguer) cette fille depuis des semaines, mais sans succès.

Ces ………………….. (idiots) ne comprennent rien à ce que je leur explique.

On va juste …………….. (flâner) en ville cet après-midi, sans but précis.

La soirée d’hier …………….. (a été chouette), on s’est vraiment amusés.

J’ai pris un ……………… (casse-croûte) rapide avant de reprendre le travail.

On peut …………….. (discuter) un peu, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus.

Il a ………….. (s’est énervé) quand il a vu l’état de sa voiture.

 
4. Lisez et écoutez les dialogues, repérez les mots familiers.
 


 
Deux amis discutent de leurs soirées du week-end.
 

– Alors, comment s’est passée ta soirée samedi?

– Oh, c’était génial! J’ai réussi à pécho une fille super sympa!

– Vraiment? Raconte-moi tout!

– Eh bien, on s’est croisés sur la piste de danse et on a commencé à discuter. On a bien accroché et j’ai fini par lui demander son numéro. On prévoit de se revoir bientôt!

– Félicitations! Tu as vraiment le don pour pécho, mon pote!

 
Deux amis discutent de leur journée à l’université pendant la pause déjeuner.
 

– Salut, ça va?

– Ouais, tranquille! J’ai eu une matinée chargée de cours, j’ai faim maintenant.

– Ah ouais, moi aussi. On devrait aller chercher un casse-dalle à la cafétéria.

– Bonne idée, j’ai besoin d’un truc rapide à manger. J’en ai marre des cours, ça me saoule.

– Ouais, je comprends. Mais t’inquiète, après on pourra se détendre. J’ai entendu dire qu’il y a une soirée cool ce soir.

– Ah ouais? Ça se passe où?

– Chez un pote, dans son appart. Il a invité plein de monde. Ça va être le feu!

– Super, ça me tente bien. J’espère qu’il y aura pas trop de bolos là-bas.

– Ne t’inquiète pas, il a invité des gens sympas. On va bien s’amuser, pote!

 
Deux amis font des plans pour l’après-midi.
 

– Salut! Ça te dit d’aller faire les magasins pour les fringues cet après-midi?

– Ouais, carrément! Je kiffe découvrir les nouvelles tendances.

– Super! On pourra ensuite se poser quelque part pour bouffer un morceau?

– Excellente idée! Je connais un endroit sympa où on peut prendre un apéro en même temps.

– Parfait, ça me dit bien de chill un peu après une journée de shopping.

 
5. Regardez la vidéo.
 

https://youtu.be/DZfNcX2G34w


 
Les sous-titres (créés par l’auteur de la vidéo) ne correspondent pas exactement aux paroles et ressemblent plutôt à un résumé.
 

Tu as eu combien? -14.

J’ai trop le “seum” à cause de ça.

– Et toi, la “bolos”? -17.

– Vous peinez à suivre cette conversation? Rassurez-vous, c’est normal. Quand les adolescents jouent avec la langue française, ils parlent de “Bolos”, “Clash” ou “Seum”. Pour Félix, 14 ans, le dernier mot à la mode, c’est: -“Staive”, ça veut dire “c’est ta vie, on s’en fout”.

– Ce mot n’existe pas dans le dictionnaire. Ces jeunes l’ont appris dans la cour de récréation. -Ces mots viennent des réseaux sociaux. -On a vu les autres faire ça, et on a fait pareil. -Un nouveau langage que les parents ont du mal à comprendre. -Par exemple, “bolos”, vu que je le dis souvent, ils s’habituent. Mais il y a des mots comme “swag”, ils ne comprennent pas.

– Déjà pas simple d’apprendre le français. Alors quand la rue s’emmêle, les parents ont du souci. En 1980, l’argot fait son retour, et de nouveaux mots comme “flouze” ou “keuf” naissent dans les cités. En 1990, les jeunes parlent en verlan. On trouve “chanmé” et “meuf”. Le langage de la rue devient le langage des jeunes. Une manière codifiée de s’exprimer pour se démarquer des parents. Aujourd’hui, de nouveaux mots comme “staive”, ou “swag”, figureront peut-être un jour dans le dictionnaire. Pour savoir qui maîtrise le mieux ce langage, on a organisé un match entre adulte et ados.

Que signifie: -“Avoir le seum”? Je ne sais pas. -C’est un problème, non? -Non, ce n’est pas ça. -“Seum”, c’est être dégoûté.

– On continue, si j’ai le “swag”, je suis? -Le “swag”? -Pour nous, les jeunes, c’est avoir du flow, être bien habillé. -Les adultes ont encore perdus, mais ils peuvent se rattraper.

– “Bolos”… C’est péjoratif, ça. Mais j’ignore ce que ça veut dire. -C’est quoi, un bolos? -Des mecs qui ne servent à rien.

– Sandrine, la mère de Félix, ne comprend pas toujours son langage. Nous lui montrons la scène à la sortie du collège. -Je suis trop en “swag”, en math. Tu la clashes trop bien! -Ahmed a dit un truc que je n’ai pas compris en début de phrase. Je ne répéterai pas!

– Félix et Robin, son ami, vont l’aider à décoder leurs conversations. -Expliquez-moi. -Je suis trop en “swag”, en math.

– Ca veut dire quoi, “je suis trop en swag”? -Ca veut dire que j’ai la classe. -Il est classe, stylé. -Voilà. -Tu la clashes trop bien! -Et ça, ça veut dire quoi? -“Tu la casses”. -D’accord. -Sandrine reconnaît que chaque génération à ses codes.

– J’essaie de trouver ce qu’on utilisait, nous, comme terme quand on était ados. J’ai pas ce sentiment qu’on avait des mots que nos parents ne comprenaient pas.

– Pour Alain Rey, qui dirige le Petit Robert, ces nouveaux mots montrent que la langue française est une langue vivante. -Ca a changé entre le 15e et le 19e, entre le 19e et aujourd’hui. Pourquoi cela ne changerait pas maintenant? Si ça s’arrête, la langue est morte. -Voilà qui rassure. Et le meilleur moyen de comprendre son enfant, c’est de s’intéresser à son langage. -Les parents peuvent s’inquiéter s’ils trouvent que leurs enfants parlent très mal. Si l’enfant vous dit quelque chose que vous ne comprenez pas, dites-lui. Ainsi, ça deviendra important pour eux. Ils comprennent que la langue est faite pour l’autre.

–Selon lui, les jeunes utilisent un vocabulaire réduit à 1 500 mots, contre 3 000 mots pour un adulte. Cela peut devenir un handicap, notamment lors d’un entretien ou d’une recherche d’emploi. Ce langage des jeunes est nouveau, créatif, élégant parfois, sauf que je veux que ces jeunes aient aussi la capacité de pouvoir parler avec tout le monde. Et de tout. Ces nouveaux mots sont pourtant enseignés dans la plus ancienne université française, la prestigieuse Sorbonne. On n’aime plus une fille, on “kiffe une meuf à donf”.

Ici, on vient de toute l’Europe pour apprendre à parler tous les français. Dans mon français, il y a le français que je parle en ce moment, le français que je lis dans les livres. En fonction de qui je parle, j’utilise un français différent. Pour ce professeur, il ne faut pas stigmatiser ceux qui l’emploient. Du moment où on étudie dans le scolaire l’emploi d’un registre de langue, la personne se sent frustrée. Pour elle, c’est une agression. Le parler jeune a sa place dans notre langue, mais il n’est pas adapté à toutes les situations. Pour passer le bac, on est censés parler cette langue et l’écrire. Il est hors de question d’aller à l’examen avec le langage des baskets, on y va avec le langage des costumes-cravates. Pour éviter de passer pour un idiot au bac, privilégiez le français des livres à celui de la rue.

 
6. Répondez aux questions.
 

1. Qu’est-ce que les nouveaux mots dans la langue française montrent selon Alain Rey?

2. Pourquoi est-il important de s’intéresser au langage de son enfant pour le comprendre?

3. Pourquoi les parents peuvent-ils s’inquiéter si leurs enfants parlent mal?

4. Quelle est la différence de vocabulaire entre les jeunes et les adultes selon Alain Rey?

5. Pourquoi est-il important d’utiliser un langage adapté à chaque situation, notamment lors d’un examen comme le bac?

 
Corrigés.
 

1. Les nouveaux mots dans la langue française montrent que la langue est vivante et évolue. 2. S’intéresser au langage de son enfant permet de mieux le comprendre et de renforcer la communication. 3. Les parents peuvent s’inquiéter si leurs enfants parlent mal car cela peut être un handicap dans certaines situations, comme lors d’une recherche d’emploi. 4. Selon Alain Rey, les jeunes utilisent un vocabulaire réduit à 1 500 mots, contre 3 000 mots pour un adulte. 5. Il est important d’utiliser un langage adapté à chaque situation, notamment lors d’un examen comme le bac, pour éviter de passer pour un idiot et privilégier le français des livres plutôt que celui de la rue.

 
7. Lisez un texte.
 

La langue française, riche de son histoire et de sa diversité, évolue constamment au fil du temps. Les jeunes générations jouent un rôle essentiel dans cette évolution linguistique, en apportant de nouvelles tendances et en adaptant la langue à leur réalité.

L’impact des nouvelles technologies

Les nouvelles technologies ont bouleversé notre manière de communiquer, et cela se reflète également dans notre langage. Les jeunes utilisent fréquemment des abréviations, des émoticônes et des acronymes dans leurs échanges écrits, notamment sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée. Cette tendance, souvent critiquée pour son impact sur l’orthographe et la grammaire, témoigne néanmoins de l’adaptation de la langue aux nouvelles formes de communication.

L’influence de l’anglais

L’anglais exerce une influence croissante sur la langue française, en particulier chez les jeunes. L’utilisation de mots et d’expressions anglaises, également connue sous le nom de “franglais”, est devenue courante dans de nombreux domaines, tels que la technologie, la mode et la musique. Cette tendance reflète l’ouverture des jeunes générations à la culture anglophone et leur volonté de s’approprier des termes qui leur semblent plus modernes ou plus adaptés à leur réalité.

L“émergence de nouveaux mots et expressions

Les jeunes sont également à l’origine de la création de nouveaux mots et expressions, souvent issus de la culture populaire ou de l’argot. Ces termes, parfois éphémères, témoignent de la créativité linguistique des jeunes et de leur capacité à inventer des mots pour décrire de nouvelles réalités ou des expériences spécifiques. Cette tendance contribue à enrichir la langue française et à lui donner une dimension contemporaine.

La remise en question des normes linguistiques

Les jeunes générations remettent en question les normes linguistiques établies, notamment en ce qui concerne l’orthographe et la grammaire. Ils privilégient souvent la spontanéité et la fluidité de la communication, au détriment de la rigueur grammaticale. Cette tendance peut être perçue comme une volonté de se libérer des contraintes linguistiques traditionnelles et de privilégier l’expression personnelle.

Les nouvelles tendances linguistiques chez les jeunes témoignent de l’évolution constante de la langue française. Les changements historiques reflètent la capacité d’adaptation de la langue aux réalités contemporaines. Bien que ces tendances puissent susciter des débats, elles contribuent à enrichir et à dynamiser la langue française, lui permettant de rester vivante et en constante évolution.

 
8. Répondez aux questions.
 

1. Comment les nouvelles technologies ont-elles influencé l'évolution de la langue française?

2. Quel rôle jouent les jeunes dans la création de nouveaux mots et expressions dans la langue française?

3. Comment ces nouvelles tendances linguistiques contribuent-elles à enrichir et à dynamiser la langue française?

 
9. Lisez un texte.
 

Le français a subi de nombreux changements au fil des siècles, principalement en raison de l’évolution naturelle de la langue et des influences extérieures. Il est difficile de calculer précisément le nombre de fois où le français a subi des changements, car cela dépend de la période de référence et des critères utilisés pour définir un changement significatif.

Cependant, il est possible d’identifier plusieurs périodes marquantes dans l’histoire de la langue française où des changements linguistiques importants ont eu lieu. Parmi ces périodes, on peut citer:

1. Le Moyen Âge: Pendant cette période, le français a évolué à partir du latin vulgaire, influencé par les langues germaniques et les dialectes régionaux. Des changements phonétiques, morphologiques et lexicaux ont eu lieu, donnant naissance à l’ancien français.

2. La Renaissance: Au XVIe siècle, la Renaissance a apporté de nouvelles influences à la langue française, notamment par le biais des échanges culturels avec l’Italie. Cela a conduit à des changements dans le vocabulaire, la syntaxe et la prononciation.

3. Le XVIIe siècle: Cette période, connue sous le nom de “Grand Siècle”, a été marquée par l’influence de la monarchie absolue de Louis XIV. Le roi et sa cour ont joué un rôle important dans la standardisation de la langue française, notamment par la création de l’Académie française en 1635.

4. Les réformes orthographiques: Au cours des siècles, plusieurs réformes orthographiques ont été mises en place pour simplifier et régulariser l’orthographe française. Parmi les présidents français qui ont joué un rôle dans ces réformes, on peut citer Charles de Gaulle dans les années 1960 et François Hollande en 1990.

Il est important de noter que les changements linguistiques ne sont pas uniquement le résultat des actions des rois et des présidents, mais aussi de l’évolution naturelle de la langue et des influences sociales, culturelles et historiques.

 
10. Répondez aux questions.
 

1. Quelles influences ont contribué à l’évolution du français pendant le Moyen Âge?

2. Quelles sont les principales caractéristiques linguistiques du français de la Renaissance?

3. Comment la monarchie absolue de Louis XIV a-t-elle influencé la langue française?

4. Quel rôle a joué l’Académie française dans la standardisation de la langue française?

5. Quels présidents français ont été impliqués dans les réformes orthographiques et quelles étaient leurs motivations?


11. PRENEZ LA PAROLE!

Les questions en gros sont les plus importantes.


1. Quelles sont les nouvelles tendances linguistiques que vous avez remarquées chez les jeunes récemment?

2. Pensez-vous que les jeunes utilisent davantage de termes et d’expressions issus des réseaux sociaux dans leur langage quotidien?

3. Comment pensez-vous que les nouvelles technologies ont influencé les tendances linguistiques chez les jeunes?

4. Quels sont les avantages et les inconvénients des nouvelles tendances linguistiques chez les jeunes?

5. Est-ce que vous pensez que les nouvelles tendances linguistiques peuvent avoir un impact sur la communication intergénérationnelle?

6. Quelles sont les raisons derrière l’adoption de nouvelles tendances linguistiques chez les jeunes? Est-ce une forme d’expression individuelle ou un moyen de se sentir inclus dans un groupe?

7. Comment les éducateurs et les parents peuvent-ils réagir face à ces nouvelles tendances linguistiques chez les jeunes?

8. Est-ce que les nouvelles tendances linguistiques peuvent avoir un impact sur les compétences en écriture des jeunes?

9. Pensez-vous que les nouvelles tendances linguistiques chez les jeunes peuvent évoluer rapidement ou sont-elles susceptibles de perdurer dans le temps?

10. Quelles sont les conséquences possibles des nouvelles tendances linguistiques sur la langue française en général?

1.3 L’impact des réseaux sociaux sur la langue française


 
Le vocabulaire essentiel.
 

– Les réseaux sociaux: plateformes en ligne qui permettent aux utilisateurs de se connecter, de partager du contenu et d’interagir avec d’autres utilisateurs.

– La communication: l’échange d’informations, d’idées ou de sentiments entre des individus.

 Les échanges: les interactions et les conversations entre les utilisateurs des réseaux sociaux.

– Les intéractions: les actions de communication et d’échange entre les utilisateurs des réseaux sociaux.

– Les abréviations: les mots ou expressions raccourcis en utilisant des lettres ou des syllabes.

– Les acronymes: les mots formés en utilisant les premières lettres de plusieurs mots.

– Les hashtags: les mots ou les phrases précédés du symbole dièse (#) utilisés pour regrouper et rechercher du contenu similaire sur les réseaux sociaux.

– Les émoticônes: les symboles ou les combinaisons de caractères utilisés pour exprimer des émotions ou des sentiments.

– Les emojis: les petites images ou icônes utilisées pour représenter des émotions, des objets ou des idées.

 Les anglicismes: les mots ou expressions empruntés à la langue anglaise et utilisés dans la langue française.

– Les néologismes: les nouveaux mots ou expressions créés pour répondre à de nouveaux besoins ou concepts.

– Les fautes d’orthographe: les erreurs dans l’écriture correcte des mots.

– Les fautes de grammaire: les erreurs dans la structure grammaticale des phrases.

 La simplification: le processus de rendre quelque chose plus simple ou plus facile à comprendre.

– La standardisation: l’action de rendre quelque chose conforme à une norme ou à un standard établi.

– L’influence: le pouvoir ou l’effet qu’une personne ou une chose a sur les autres.

– La créativité: la capacité de produire ou de penser de manière originale et innovante.

– L’expression: le fait de communiquer ou de transmettre des idées, des émotions ou des opinions.

– La viralité: la capacité d’un contenu à se propager rapidement et largement sur les réseaux sociaux.

– La publicité: les messages ou les contenus promotionnels visant à attirer l’attention des utilisateurs.

– La désinformation: la diffusion délibérée de fausses informations dans le but de tromper les gens.

– La cyberintimidation: l’utilisation des réseaux sociaux pour harceler, menacer ou intimider quelqu’un.

– La protection de la vie privée: les mesures prises pour préserver la confidentialité des informations personnelles sur les réseaux sociaux.

– La dépendance: l’état de dépendre excessivement ou de manière compulsive des réseaux sociaux.

– La censure: la suppression ou la restriction de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux.

– La liberté d’expression: le droit fondamental de pouvoir exprimer librement ses opinions et ses idées.

– L’anonymat: l’état d’être inconnu ou non identifiable sur les réseaux sociaux.

 La modération: le processus de surveillance et de contrôle du contenu publié sur les réseaux sociaux.

– Les utilisateurs: les personnes qui utilisent les réseaux sociaux.

– Les influenceurs: les utilisateurs des réseaux sociaux qui ont une grande audience et qui ont un impact sur les opinions et les comportements des autres utilisateurs.

– Les followers: les personnes qui suivent et reçoivent les mises à jour d’un utilisateur sur les réseaux sociaux.

– Les partages: les actions de partager du contenu avec d’autres utilisateurs sur les réseaux sociaux.

– Les commentaires: les réactions ou les réponses écrites laissées par les utilisateurs sur les publications des autres utilisateurs.

 
1. Complétez l’histoire à l’aide des mots de la liste.
 

Likes / contenu / virale / hashtags / influenceurs / émoticônes / commentaires / anglicismes / followers / fautes / abréviations / réseaux sociaux


Pierre était un véritable accro aux ……, passant des heures à partager du… et à intéragir avec d’autres utilisateurs.

Un jour, Pierre a décidé de publier une photo de lui avec un déguisement loufoque. Il pensait que cela ferait rire ses …… et générerait de nombreux commentaires. Et il ne s’est pas trompé!

Ses followers, surpris par son audace et sa créativité, se sont mis à passer des…… hilarants. Certains ont utilisé des ……, des …… et des néologismes pour exprimer leur amusement, tandis que d’autres ont utilisé des …… et des emojis pour montrer leur joie.

Les commentaires ont fusé de toutes parts, créant une véritable avalanche de rires et de bonne humeur. Les …… utilisés pour regrouper le contenu similaire ont été si nombreux qu’ils ont fini par former une véritable langue à part entière.

Les interactions entre les utilisateurs étaient si drôles et spontanées que l’histoire de Pierre est devenue …… en un rien de temps. Les …… et les partages se sont multipliés à une vitesse folle, attirant l’attention de nombreux internautes.

La photo de Pierre et les commentaires qui l’accompagnaient ont même été repris par des ……… connus, propageant ainsi la rigolade à une échelle encore plus grande. Pierre était aux anges, il ne s’attendait pas à un tel impact!

Cependant, parmi tous les commentaires positifs, il y a eu quelques …… d’orthographe et de grammaire qui se sont glissées. Mais cela n’a en rien entaché la bonne humeur générale, au contraire, cela a ajouté une touche d’humour supplémentaire.

Finalement, Pierre a réalisé que son déguisement a eu un impact bien plus grand que prévu. Il a réussi à réunir des milliers de personnes autour d’un moment de joie et de légèreté. Et il a compris que parfois, sur les réseaux sociaux, il suffit d’une simple photo pour créer un véritable raz-de-marée de rires et de bonheur.


Voici la photo des réseaux sociaux de Pierre


– Les notifications: des messages ou des alertes envoyés aux utilisateurs pour les informer d’un événement ou d’une mise à jour sur une application ou une plateforme.

– Les paramètres de confidentialité: des options et des contrôles que les utilisateurs peuvent ajuster pour définir qui peut accéder à leurs informations personnelles et comment celles-ci sont utilisées et partagées.

– Les filtres: des outils ou des fonctionnalités qui permettent aux utilisateurs de trier, de classer ou de restreindre les informations ou le contenu qu’ils voient sur une plateforme ou une application.

 Les algorithmes: des séquences d’instructions ou de règles utilisées par les ordinateurs pour résoudre des problèmes ou effectuer des tâches spécifiques. Ils sont souvent utilisés pour trier, classer ou recommander du contenu sur les plateformes en ligne.

– Les applications: également appelées “les applis”, sont des logiciels conçus pour être utilisés sur des appareils mobiles ou des ordinateurs. Elles offrent des fonctionnalités spécifiques aux utilisateurs, comme les réseaux sociaux, les jeux, les outils de productivité, etc.

– Les tendances: des motifs ou des évolutions populaires qui se produisent dans un domaine spécifique. Elles peuvent être liées à des comportements, des intérêts, des modes ou des sujets d’actualité.

– Les statistiques: des données numériques ou des informations chiffrées qui sont collectées, analysées et interprétées pour fournir des informations sur un sujet spécifique. Elles sont souvent utilisées pour étudier des tendances, des comportements ou des modèles.

 Les conséquences: les résultats ou les effets qui découlent d’une action, d’un événement ou d’une décision. Elles peuvent être positives ou négatives, et peuvent avoir un impact sur les individus, les organisations ou la société dans son ensemble.

 
2. Regardez la vidéo.
 

https://youtu.be/lDh4OfnyFqg


 
Nommez tous les mots utilisés dans la vidéo.
 
 
3. Lisez un article.
L’impact des réseaux sociaux sur la langue française: une évolution linguistique en question
 

Les réseaux sociaux ont révolutionné notre façon de communiquer et d’interagir avec les autres. Avec l’avènement de ces plateformes, la langue française a subi des transformations significatives. Certains y voient une évolution linguistique naturelle, tandis que d’autres s’inquiètent de l’impact négatif sur la qualité de notre langue.

1. L'émergence d’un nouveau langage. Les réseaux sociaux ont donné naissance à un nouveau langage, caractérisé par l’utilisation de sigles, d’abréviations et d’émoticônes. Les utilisateurs cherchent à communiquer de manière concise et rapide, ce qui a conduit à l’apparition de nouvelles expressions et à la simplification de la langue. Par exemple, “slt” remplace “salut”, “lol” est utilisé pour “rire aux éclats” et les émoticônes remplacent souvent les mots pour exprimer des émotions.

2. L’influence de l’anglais. Les réseaux sociaux ont également favorisé l’usage de l’anglais dans la langue française. Les anglicismes sont devenus monnaie courante, notamment dans les domaines de la technologie, de la mode et de la musique. Les utilisateurs adoptent souvent des termes anglais pour se sentir plus connectés à la culture mondiale véhiculée par les réseaux sociaux.

3. La créativité linguistique. Malgré les critiques, les réseaux sociaux ont également stimulé la créativité linguistique. Les utilisateurs inventent de nouveaux mots, créent des jeux de mots et jouent avec la langue française pour se démarquer et attirer l’attention. Cette créativité peut être considérée comme une forme d’expression artistique, où la langue est utilisée comme un outil pour se distinguer des autres.

4. Les conséquences sur l’orthographe et la grammaire.

L’usage massif des réseaux sociaux a indéniablement eu un impact sur l’orthographe et la grammaire de la langue française. Les messages courts et rapides, caractéristiques de ces plateformes, ont favorisé l’émergence d’un langage simplifié et abrégé, où les règles orthographiques et grammaticales sont souvent négligées.

Les utilisateurs des réseaux sociaux sont souvent pressés et cherchent à communiquer rapidement. Dans cette quête de rapidité, l’orthographe et la grammaire sont souvent sacrifiées. Les messages sont truffés d’abréviations, de fautes d’orthographe et de raccourcis linguistiques. Par exemple, les mots sont souvent écrits phonétiquement, avec des lettres omises ou remplacées par des chiffres ou des symboles (“stp” au lieu de “s’il te plaît”, “pk” au lieu de “pourquoi”, “jtm” au lieu de “je t’aime”).

Certains craignent que cette tendance à négliger l’orthographe et la grammaire ne conduise à une dégradation de la qualité de la langue française. Ils estiment que l’usage fréquent des réseaux sociaux contribue à une perte de rigueur et de précision dans l’écriture, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur la maîtrise de la langue (Fautes d’orthographe et de grammaire courantes: “ke” au lieu de “que”, “sa” au lieu de “ça”, “t” au lieu de “tu”, “je suis trés fatigué” au lieu de “je suis très fatigué”, “j’ai manger des frites” au lieu de “j’ai mangé des frittes”).

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Türler ve etiketler

Yaş sınırı:
16+
Litres'teki yayın tarihi:
06 aralık 2023
Hacim:
256 s. 94 illüstrasyon
ISBN:
9785006095991
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