Kitabı oku: «Désirs»

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Berardino Nardella


Désirs

L’auteur de donne pas de consultation médicale et ne prescrit pas, directement ou indirectement, de traitement pour problèmes physiques, médicaux ou psychologiques sans l’avis autorisé d’un professionnel de santé.

Son intention est d’offrir des informations générales portant sur le bien-être personnel physique, affectif et mental.

Vous pouvez utiliser les informations contenues dans ce livre, ce qui est votre droit, mais l’auteur décline toute responsabilité relative aux conséquences de vos actes.

Illustration de couverture : "Ship of dreams"de Thomas Budach

Relecture et corrections par Marianna Rossi

Traduit par Lariustrans (https://www.proz.com/profile/2299102).

Crédits

Je tiens avant tout à remercier les lecteurs, sans lesquels écrire n’aurait aucun sens. Je remercie également l’univers, avec toutes ses créatures et ses merveilles. Un grand merci à mes deux premiers lecteurs : Marianna Rossi, critique passionnée de ma prose, et Andrea Arciello, grand ami d’enfance.

Ma vision est celle d’un monde où chacun mène en paix une existence heureuse,

dans lequel chacun puisse se réaliser et réaliser ses rêves, dans lequel chacun soit en mesure d’exprimer l’unité de son être et contribuer à la beauté de la création. Ma mission est d’y croire, celle d’essayer. Berardino Nardella

Table des matières

  Crédits

  QUE REPRÉSENTE CE LIVRE ?

  Première partie Pourquoi nos désirs ne se réalisent-ils pas ?

  LE DÉSIR, ÉLÉMENT MOTEUR DE L’EXISTENCE

  CARPE DIEM

  FOI OU ATTENTE CONFIANTE

  CONVINCTIONS AUTO-LIMITANTES

  CONCENTRATION ET ATTITUDES MENTALES

  PATIENCE ET PERSÉVÉRANCE

  L’AMOUR DE SOI

  SONT-CE LES MIENS OU APPARTIENNENT-ILS À D’AUTRES ?

  EST-CE QUE JE LE VEUX RÉELLEMENT ?

  JE PEUX LE FAIRE ?

  JE LE FERAI, OU LA TERGIVERSATION

  LES MYSTÈRES DE L’INCONNU

  L’ÉCHEC

  ÉTATS D’ÂME, OU SAVOIR EN RIRE

  Deuxième partie Comment parvenir à réaliser nos désirs ?

  CONSCIENTS - CONSCIENCE

  JOURNAL DE BORD

  JOURNAL DES INTENTIONS

  AUTO-SUGGESTION(S)

  LA TECHNIQUE DES QUESTIONS

  EN GUISE DE CONCLUSION

  BIBLIOGRAPHIE

QUE REPRÉSENTE CE LIVRE ?

“La mer enchante, la mer tue, peut émouvoir, effraie, fait même rire,

disparaît parfois, se déguise en lac, ou bien constuit des tempêtes,

elle dévore des navires, offre ses richesse, ne fournit pas de réponse,

est sage, douce et puissante, imprévisible.

Mais par dessus tout, la mer nous appelle.” Alessandro Baricco

Le but de ce livre est de parvenir à donner les ressources nécessaires au développement des capacités latentes, enfouies au tréfonds de chaque être humain. Chacun d’entre nous sommes est en mesure de réussir ce qu’il ambitionne, de réaliser tous ses désirs, d’obtenir ce que les autres ont obtenu. Dès lors, comment se fait-il que certains réussissent là où d’autres échouent ? Pourquoi ne parvient-on pas à obtenir ce que l’on désire ? Tel est le sujet de ce livre: il analyse où nos attitudes bloquent notre pleine et entière réalisation, il fournit des outils utiles pour réorganiser notre existence et l’orienter vers l’accomplissement de nos espérances. Notre vie est comparable à un voilier qui sillonne les mers. Nous sommes le commandant de ce navireet, avant toute chose, nous devons choisir une destination. En fonction de nos désirs, nous pourrions faire le choix de naviguer sur telle et telle mer, d’explorer de nouveaux territoires, de rechercher des trésors cachés en des lieux inaccessibles, d’essayer de dépasser les limites du monde connu et nos propres limites, de visiter des lieux exotiques, de faire le tour du monde.

Mais sans direction précise, sans réellement savoir où aller, nous partirions sans but ni réel enthousiasme; a contrario fixer un but nous donne l’émotion et l’ambition d’y parvenir, le bonheur d’approcher de la destination, enfin nous procure de la joie pendant toute la durée du voyage.

Fondamentalement il nous faut comprendre que nous sommes le commandant de ce navire: c’est nous qui vivons notre existence, donc nous devons obligatoirement le diriger vers le but prédéfini.

Si nous en abandonnons le commandement à d’autres, nous ne serons plus en mesure de le gouverner ni de rejoindre les rivages que nous nous étions promis d’aborder.

Si nous laissons quelqu’un d’autre prendre le commandement, notre voilier naviguera sur des mers que d’autres auront choisies pour nous et nous ne saurons pas si ce voyage pourra nous apporter joie et bonheur, satisfaction et réalisation de nous-même. Par dessus tout, nous ne serons pas en mesure de corriger le cap de ce navire dont nous n’aurons pas le commandement, de rectifier sa route lorsque nous verrons des obstacles capables de nous faire échouer oude détruire notre bateau -tels qu’écueils ou icebergs-. Nous ne pourrons pas éviter l’orage qui se profileà l’horizon: inévitablement nous y serons entraînés; inutile d’essayer de nous abriter pendant la tempête, nous serons le jouet des éléments déchaînés, du sort que nous réservera la mer. Naturellement il y aura toujours des tempêtes même quand nous maîtriserons notre voilier; en tout état de cause nous pourrons les éviter ou les affronter de la meilleure des manières, en carguant ta voile et en lançant une ancre flottante à la mer. Chaque tempête enrichira notre expérience et, à condition d’en tirer les enseignements utiles, nous serons mieux armés pour la prochaine. Ce ne seront niles tempêtes, ni les vents contraires oul’adversité qui ralentiront le commandant si ses objectifs sont fermes, si le butqu’il s’est choisi lui tient à cœur et fait partie intégrante de son existence: tôt ou tard il atteindra sa destination. Et lorsque que nous serons arrivés? Inévitablement ce sera une grande source de joie et de satisfaction.

Mais n’importe quel loup de mer ne saurait s’en contenter et, tôt ou tard, son navire lèvera l’ancre pour explorer de nouvelles mers, découvrir des terres émergées de nulle part, rechercher de nouveaux trésors, atteindre de nouveaux rivages.

Telle est l’existence: un voyage à la perpétuelle recherche de nous-mêmes et de ce que nous pouvons faire, une source inépuisable d’opportunités et de découvertes. Nous sommes les commandants qui naviguons sur ces eaux qui représententle monde, la vie, notre existence et celle des autres.

Nous le faisons avec ce navire qui représente l’ensemble de notre être, de tout notre corps.

Il est donc importantde s’en occuper, de faire en sorte qu’il soit en état de naviguer et n’embarque point l’eau -chose extrêmement dangereuse en pleine mer qui pourrait nous empêcher de rejoindre les terres promises-.

Une dernière pièce manque à cette image métaphorique de l’existence: notre esprit, rôle rempli par l’équipage. Par esprit on entend ici l’inconscient, les neuf dixièmes des fonctions cérébrales dont nous ne sommes pas conscients.

Ces fonctions s’occupent de l’être vivant, à commencer par la survie laquelle préside à nos fonctions vitales, et aboutissent à cet ensemble qu’on appelle le caractère, c’est-à-dire la somme de nos expériences vécues (et imaginées) qui sont enregistrées dans notre inconscient.

L’équipage est fondamental sur un navire car le capitaine, seul, ne pourrait réussir dans son entreprise. Bien au contraire, le fait de disposer d’un groupe d’hommes robustes et fidèles rendrala navigation plus svelte et l’entreprise deviendra possible. Que faire d’un tel équipage chacun n’en faisait qu’à sa tête ?

Si les tâches n’étaient pas clairement distribuées ?

Si sévissait l’anarchie ou si couvait une mutinerie ?

Notre vaisseau redeviendrait ingouvernable et les flots l’entraîneraient à la dérive. D’où l’importance de disposer d’un équipage sous les ordres du commandant: qu’il soit instruit sur ce qu’il doit faire, entraîné, rendu efficace grâce à un travail assidu et à l’expérience accumulée. Comme vous le savez le gouvernail doit être tenu en permanence car l’onde tend à le faire oscilleret à dévier le navire de sa route; il faut quelqu’un qui observe le cap indiqué par la boussole et qui le corrige à tout instant.

Le capitaine pourrait le faire mais pas pendant l’intégralité du voyage.

Si nous avons bien entraînés nos hommes nous pourrons, en tant que commandant, passer des nuits tranquilles parce que nous leur ferons confiance, leur aide nous sera acquise, car notre volonté sera également partagée par eux. Arrivés à ce point et quoi qu’il advienne à l’extérieur, nous pourrons nous reposer sur notre monde intérieur, à la fois guide et assistance: nous pourrons faire confiance à notre fidèle équipage. C’est le but du présent ouvrage: nous faire assumer le rôle auquel nous sommes destinés, celui du commandant, prenant soin de son embarcation, la menant où bon lui semble, entraînant et dirigeant l’équipage afin qu’il le soutienne pendant la traversée. Lorsqu’on assume une telle responsabilité, rien ne nous interdira d’ambitionner, de chercher, de vouloir, d’être ce que nous souhaitons être, qu’il s’agisse d’un pirate romantique, d’un aventurier oud’un explorateur de l’inconnu. Quand on s’aperçoit que le voyage a déjà commencé maisqu’il n’est jamais trop tard pour redresser la barre, à ce moment-là débutera réellement l’aventure. Finalement il ne tient qu’à nous de la vivre et, une fois établi le cap, le but sera à notre portée, les terres que l’on s’était promis de visiter nous tendront les bras. Enfin peut-être entrerons-nous un jour dans la légende, dans la galerie des personnages mythiques; reconnu comme précurseur, nous découvrirons d’autre continents dont nul avant nous n’avait envisagé l’existence. Bon voyage capitaine, bonne fortune dans votre route et que la mer vous soit favorable!

Première partie
Pourquoi nos désirs ne se réalisent-ils pas ?

LE DÉSIR, ÉLÉMENT MOTEUR DE L’EXISTENCE

Nous aussi sommes constitués du matériau des rêves ;

l’espace et le temps d’un rêve contiennent notre brève existence.

William Shakespeare

Le désir est l’authentique force que nous utilisons tout au long de notre existence.

À la notre naissance nous venons au monde totalement “vides” : nous sommes des êtres qui ne se rendent compte ni d’eux-mêmes ni de l’univers environnant.

Les tout premiers temps de notre existence sont dominés par l’instinct de survie, comme n’importe forme de vie sur la planète -minéraux compris qui, quoique privés de ce qu’on nomme “vie” au sens biologique du terme, sont dans une sorte de compétition pour se gagner une place dans l’univers, à l’intérieur de l’existence-.

Même parmi nos cellules et au niveau des atomes -quoique nous soyons un ensemble complexe dont ils ne peuvent se détacher- une sorte d’instinct de conservation non conscient est bien présent.

Le nouveau-né se préoccupe instinctivement de sa survie : il est au niveau zéro de la pyramide de Maslow -cette pyramide créée pour représenter la hiérarchie des besoins humains en matière de réalisation personnelle-.

Cette échelle représente la réalisation de l’individu et, pour parvenir au sommet, donc à son entier accomplissement, il faut commencer par le premier échelon, le plus élémentaire et nécessaire, avant de parvenir au sommet.

À la base de la pyramide se trouvent les besoins physiologiques (faim, soif, sommeil) ; ensuite vient le besoin de sécurité et de protection ; au troisième niveau le besoin d’appartenance et l’amour (affection des autres) ; au quatrième les besoins d’estime (confiance et respect de soi, reconnaissance et appréciation des autres) ; le dernier niveau est l’accomplissement de soi.

Afin d’être satisfait, chaque besoin a besoin d’une énergie particulière qu’on appelle désir.

Sans désirs l’être humain ne parviendra jamais à la réalisation de soi ni à une position de prestige.

S’il ne la désire pas il ne pourra même pas fonder une famille et être entouré d’affection, il ne pourra pas se sentir en sécurité.

En fait, en ce qui concerne la survie, les désirs sont automatiques, inconscients, et sont ainsi faits que l’individu souhaite vivre avant toute chose.

Songeons aux actes sexuels : la nature a bien fait les choses et ces actes procurent à tous ceux qui les pratiquent des sensations et des plaisirs tellement forts qu’on ne puisse s’en passer, ceci étant bénéfique au renouvellement de l’espèce.

Revenons à notre nouveau-né : à un certain point, dans la masse d’informations qu’il reçoit et qui lui fournit peu à peu une représentation du monde extérieur, donc de lui-même, apparaît ce qu’on nomme “personnalité”, cet identifiant qui caractérise telle personne de façon univoque et non-répétitive.

Qu’est-ce qui, à ce moment, ressort de la personnalité au travers du jeu, la manière de s’exprimer du bambin selon le contexte dans lequel il se trouve ? Comment va-t-il affronter son existence ?

Grâce au désir.

Le désir naît comme élément moteur de l’existence des individus, intentionnellement, et il se mahifeste tout au long de de la vie.

Donc chacun de mes désirs est une intention et je désire tout au long de mon existence.

Ceci peut paraître étrange mais il en va effectivement ainsi : nous sommes habitués à percevoir nos désirs comme quelque chose de qui nous dépasse, d’irréalisable, d’inaccessible ou pour lesquels nous aurons à faire des sacrifices. Alors qu’en réalité notre existence est ponctuée de désirs, grands ou modestes : comme le désir de paraître, d’être, de sembler, d’obtenir, d’agir, d’essayer, de chercher, de croire, de savoir, de vouloir, de posséder, de pouvoir...

Ceci est clairement perceptible chez les enfants : il suffit de les observer pendant leurs jeux pour noter combien sont envahissants leurs perpétuels désirs ; l’adulte au contraire, bien que tout ceci n’ait pas disparu, s’efforce de masquer, du moins en partie, son “monde des désirs”, ne dévoilant que ce qu’il estime convenable ou réalisable selon les circonstances et les personnes présentes.

Le désir peut être défini comme l’élément moteur qui pousse tout notre être dans différentes directions, directions fixées par nous en fonction de nos désirs.

Le désir pousse à l’action, il provoque les comportements, tant le désir que son opposé, c’est-à-dire le souhait qu’à l’inverse quelque chose ne se produise pas.

Il est toujours question de désir, défini en négatif puisqu’il s’agit de quelque chose que nous ne souhaitons voir survenir ; ce qui nous conduit parfois à des situations en vue de l’accomplissement d’une non-réalisation !

Ceci peut sembler étrange quoiqu’il advienne assez fréquemment : le fait de focaliser nos pensées sur ce que nous ne voudrions pas qu’il nous arrivât, de les ruminer, conduit notre subconscient à nous prendre au sérieux parce qu’il se limite à exécuter nos directives sans les juger a priori. Rappelez‑vous de la métaphore de l’équipage : il ne discute pas les ordres du commandant et se contente de les exécuter.

D’où l’importance de donner des directives précises, un sujet qu’on abordera plus avant.

À l’origine de toutes nos actions se trouve le désir et si celui-ci n’existait pas, nous n’agirions pas tout bonnement. De là découle le concept que tous les désirs ne nous poussent pas à agir, mais seulement celui ou ceux de plus grande intensité.

Concernant l’intensité du désir, on peut se poser la question suivante : si notre vie est autant et continuellement empreinte de désirs, qu’est-ce qui concourt à faire en sorte que nos désirs, du plus simple au plus compliqué, se concrétisent effectivement, deviennent réalité, notre réalité ?

On peut dire qu’en gros il faut gravir trois degrés en vue de l’accomplissement du désir : l’intensité du désir est le premier ; l’attente confiante en sa réalisation est le second ; le troisième est la volonté incessante et persistante orientée vers le désir lui-même.

À la base d’un désir se trouve l’intensité qui l’accompagne et, plus le désir est d’une réalisation difficile, et d’autant croît l’intensité et notre envie qu’il se concrétise, qu’il se matérialise dans la réalité.

L’intensité du désir est comme la mise à feu de la mèche qui fera exploser nos potentialités, élément nécessaire sans lequel nous aurions une bombe potentielle mais sans amorce.

Cette intensité déterminera jusqu’à quel point nous ambitionnons ce désir ; les désirs qui naissent comme des caprices à un instant donné puis disparaissent avant de laisser place à d’autres caprices ne pourront jamais s’accomplir, n’ayant pas l’intensité nécessaire qui favoriserait leur réalisation.

c’est par l’intensité du désir que nous luttons pour qu’il se réalise car c’est ainsi que cette intensité est vécue : une bataille pour conquérir ce à quoi nous aspirons.

Toutefois un tel déploiement d’énergie ne suffit pas et, au contraire, il s’affaiblit si nous manquons d’éléments de second degré indispensables à sa réalisation : il faut attendre que notre désir se réalise, tôt ou tard, et ne pas abandonner la lutte au premier choc ou lors d’un premier échec.

L’attente est un passage nécessaire et obligé.

Songez au projet de construction d’une maison : le désir naît de l’envie de posséder une habitation aménagée selon certains critères. Lorsque ce point est acquis la maison ne devient pas réelle comme par miracle ; au contraire il y a les délais de réalisation et au cours du chantier peuvent survenir des changements inopinés dans le projet ou des imprévus qui vont altérer le projet initial, prolongeant d’autant l’attente.

Mais tout ces contretemps ne feront pas démordre le constructeur qui, au final, obtiendra ce qu’il s’était fixé.

Quelque soit le désir, soit qu’il implique d’être et d’agir d’une certaine façon, soit qu’il pousse à rechercher autre chose dans l’univers environnant, l’attitude pertinente est de croire que le désir s’accomplira tôt ou tard, et cela tant que nous le voudrons.

Exprimé différemment, je ne pourrai jamais rien obtenir si je n’attends pas quelque chose et si je ne dirige pas mon monde intérieur vers le désir, vers un but précis à attendre.

Tout ce qui vient d’être écrit peut prêter à malentendu parce qu’il serait facile d’objecter que, en voulant devenir riche je me retrouverai devant une impasse semblable à ce qu’énonce le proverbe : qui vit d’espoir meurt de désir.

Ici nous ne parlons pas toutefois d’ espérer mais d’attendre avec confiance : je sais que je l’obtiendrai parce que mon désir est intense et ma volonté est constamment tournée vers sa réalisation. Ce qui peut également s’énoncer ainsi : un désir naît, devient prépondérant au milieu de mes pensées, se transforme en attente confiante parmi mes sentiments ; enfin ma volonté pousse à sa réalisation au travers de mes actions.

Ceci est plus qu’une simple spéculation intellectuelle ; si nous regardons autour de nous, et quoi qu’on en dise ou quel que soit le résultat obtenu, le désir a forcément emprunté ce chemin.

Rien de tout ce qui existe n’aurait pu être si un désir n’en avait décrété la naissance, initialement au seul niveau mental.

Toute idée naît du désir : Archimède dans sa baignoire, au moment où l’intuition lui traversa l’esprit et qu’il s’écria eurêka ( j’ai trouvé !), avait le désir de découvrir cette chose ; autrement l’idée n’aurait fait qu’effleurer son esprit et, n’ayant pas trouvé de terrain approprié à la recevoir, s’en serait allée.

La confiance en soi est la meilleure qualité que chacun d’entre nous puisse posséder en propre, c’est l’ingrédient nécessaire pour réussir, en sus de l’espoir optimiste, le tout n’étant pas suivi aveuglément mais passé au crible de la raison.

Sans optimisme, sans confiance en soi, sans espoir, notre énergie s’éteint, nous cessons de lutter, nous jetons l’éponge.

Nous arrivons au troisième degré nécessaire, celui de la volonté, axée en permanence sur la réalisation

La volonté est une immense force à notre disposition qui littéralement nous permet de faire tressaillir le monde.

Cette dernière est très puissante et elle est illimitée en termes de disponibilité et capacité. Ce qui signifie que lorsqu’on veut quelque chose, initialement on la désire, puis on dirige instamment sa volonté sur l’objet du désir ; enfin la chose, tôt ou tard, advient par la force des choses après une attente confiante. Ceci parce qu’elle sera passée par toutes les étapes indispensables.

Toutefois la volonté a besoin de quelque chose qui l’aiguillonne : ce quelque chose n’est autre que l’ardeur du désir ; ainsi se conclut et recommencera de nouveau le cycle.

On n’échappe pas à cette règle : lorsqu’elle est appliquée on obtient toujours le résultat escompé. L’inverse, c’est-à-dire si on ne souhaite pas que quelque chose advienne, s’agissant d’un désir constamment présent à notre esprit lequel s’est transformé en attente confiante dans le fait que nous ne souhaitions pas que la chose se produise, a fait en parallèle agir notre volonté en ce sens.

La volonté est action, c’est le fait de se mettre en mouvement afin de concrétiser nos propres désirs, tout ce qui meut l’ensemble du mécanisme. En fait la majeure partie des personnes qui croient ne pas pouvoir réaliser leurs propres désirs est restée dans la phase passive du désir -celle du rêve, de l’imagination- mais n’a pas suffisamment de foi pour concevoir qu’un tel objet puisse être atteint ; ces personnes, par conséquent, ne parviennent pas à tirer de leur propre volonté ce qui les pousserait à agir dans la direction du désir.

Il suffit de le savoir pour obtenir ce qu’on désire ; si on n’y parvient pas c’est qu’entrent en jeu d’autres facteurs qui rendre vains nos efforts ; la suite sera une analyse plus approfondie de ces facteurs.

Parvenus à ce point nous verrons les mécanismes qui se déclenchent en nous pour saboter le premier et les deux degrés successifs, nous empêchant d’attendre nos objectifs.

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