Kitabı oku: «Tout Est Dans Le Jeu», sayfa 2
Chapitre Deux
Après un arrêt plus que satisfaisant, Nate s’endormit immédiatement, sa tête reposant contre l’épaule de Rio, qui souriait en regardant cette petite boule d’énergie. Nate serait mort s’il savait qu’il était en train de baver sur sa chemise, parce qu’il se vantait d’être une vraie tapette. Rio pensait que c’était ce que Nate se disait, de toute façon. Toujours soigneusement guindé, même si ses cheveux bruns avaient toujours cette allure décoiffée… Rio savait que Nate passait au moins vingt minutes par jour à se coiffer chaque mèche jusqu’à ce que le rendu soit parfait. Passant un panneau routier, il lui donna un coup de coude.
- Réveille-toi, bébé, on est à moins de cinq kilomètres !
Rio avait deviné ce qui s’était passé au moment où Nate avait ouvert les yeux et avait repéré la tache humide sur le T-shirt rouge de Rio. Sa colonne vertébrale se raidit alors qu’il s’essuyait la bouche.
- Mais p’tain… mais t’as fait quoi, làs ? Tu m’as presque fait faire une hémorragie de fluides.
Rio éclata de rire. Et merde, pensait-il en secouant la tête. La vie n’allait pas être ennuyeuse avec Nate. Il fit un geste vers les montagnes.
- C’est joli, tu trouve pas ?
- Oui, mais, ces dernières heures, je n’ai vu que des montagnes, bailla Nate en se redressant sur son siège.
- Menteur, toi, tout c’que t’as vu ces dernières heures, c’est l’intérieur de tes paupières.
- Rhô ! C’est bon ! C’est pourtant vrai, tout ça, dit Nate en regardant autour d’eux. C’est pas mal du tout, ce coin ! Alors, il est où, notre nouveau chez nous ?
Rio le regarda en secouant la tête.
- Comment pourrais-je le savoir ? Ryan nous a demandé de le rejoindre au Commissariat.
- Ok. C’est juste que je posais une question toute simple, pas de quoi en faire tout un flan !
Nate se déplaça de son côté de la camionnette et croisa les bras, la lèvre inférieure dépassant de cette manière boudeuse qui lui était bien propre. Rio réussit difficilement à réprimer un sourire. De temps en temps, Nate lui rappelait un gamin de six ans. Depuis le sommet de la colline, la ville de Cattle Valley s’étendait devant eux. Elle ressemblait à un village de conte de fées niché dans l’ombre des monts Big Horn1. Rio siffla entre ses dents :
- Et merde ! Je n’savais pas qu’il y avait encore des endroits sur terre qui ressemblaient à ça !
Garant le véhicule sur le côté de la route, Rio admira la vue quelques minutes de plus. Les montagnes semblaient avoir leur première couche de neige.
- Il faudra que je m’achète des fringues. Ma garde-robe se compose principalement de jeans et de t-shirts.
- J’ai pas mal de vêtements d’hiver. Tu pourras m’en emprunter s’tu veux. Oh, mais ! C’est vraiiiiii… les yeux de Nate s’agrandirent et il mit sa main sur sa bouche en signe de surprise : t’es un géant ! Désolé, Rio !
Roulant des yeux, Rio décoiffa les cheveux de Nate, parce que c’était la seule chose qui attirerait son attention. Et de ça, il en était sûr.
- C’est bon, tu peux venir avec moi. Je doute fort que tes vêtements fantaisistes de citadin fassent l’affaire dans une ville de cette taille. On pourra s’équiper mutuellement de sous-vêtements en polaire et de chemises en flanelle.
Rio se mit à rire en voyant Nate frissonner.
- Méfie-toi de ce que tu dis, toi. Je suis sûr que les citoyens de Cattle Valley apprécieront un homme qui porte du cachemire, répondit Nate avec une voix de citadin guindé.
Secouant la tête, Rio remit la camionnette en marche et descendit la colline dans cette vallée pittoresque. Alors qu’ils traversaient la ville, il remarquait que la plupart des bâtiments semblaient neufs. À vrai dire, pas tout à fait : ils avaient l’air anciens, certes, mais il pouvait dire qu’ils avaient été construits au cours de ces quinze dernières années. « Pittoresque » serait le mot qu’il emploierait pour les décrire. La ville avait vraiment l’air d’appartenir à un studio d’Hollywood.
- P’tain, murmura Nate. Il suffit de regarder les gens.
Rio suivit le regard de Nate. Des couples de même sexe marchant main dans la main le long du trottoir.
- Putain ! Ryan avait raison quand il disait que c’était une ville « gay-friendly2 ».
Rio s’arrêta à une station d’essence, qui se trouvait à la limite du quartier d’affaires.
- Pipi pressant, et comme je ne sais pas où est le Commissariat, j’vais aller là. Tu pourrais mettre de l’essence dans la camionnette ?
- Bien sûr, si tu me ramènes des bonbons.
- Marché conclu, dit Rio en sortant du camion.
Ses jambes étaient raides après le long trajet sur la I90. Il s’accrocha à la porte en essayant de faire sortir les muscles avant de rentrer dans le bâtiment. Le son du carillon le fit sourire. Il regarda autour de lui dans le petit espace jusqu’à ce qu’il trouve les toilettes. Après avoir fait ce qu’il avait à faire, il parcourut le rayon « malbouffe » et y choisit quelques barres chocolatées.
- Puis-je vous aider ? demanda une voix grave derrière lui.
Rio se retourna. L’un des plus grands hommes qu’il n’ait jamais vus se tenait dans l’embrasure de la porte, essuyant ses mains grasses sur un chiffon du magasin. Et, même s’il faisait presque froid dehors, sa peau couleur brun chocolat brillait de sueur. Quand il en eut fini avec ses mains, il plia le chiffon et l’essuya sur sa tête chauve et brillante.
- B’jour, lui dit Rio, en marchant vers lui. J’me disais que vous pourriez m’indiquer où je pourrais trouver le bureau du shérif ?
Les grands yeux bruns de l’homme se remplirent d’inquiétude.
- Un problème ?
- Non. Rio lui sourit tout en secouant la tête. Le nouveau shérif est l’un de mes compagnons. Nate et moi venons d’arriver en ville.
Une énorme main se tendit vers lui.
- Enchanté de te rencontrer. Tu dois être Rio. Je suis Darshawn Gilling, mais les gens d’ici m’appellent Gill.
La main extra-large de Rio fut vite avalée par la poignée de mammouth de Gill.
- Ravi de te rencontrer, Gill. Et oui, je suis Rio. Il pointa le menton du côté de la camionnette. Et ce p’tit sexy qui essaie de remplir la camionnette d’essence sans se salir, c’est Nate. Il posa les confiseries sur le comptoir en face de Gill. Il a un penchant pour le goût du sucré, comme tu peux le voir !
En gloussant, Gill enregistra les bonbons.
- On dirait que Nate a mis de l’essence sur la carte de crédit.
- Eh bien, comme ça, ça change un peu, dit Rio en souriant.
- Tu trouveras le shérif dans l’immeuble qui fait l’angle de Main et Bradley Street, lui indiqua Gill en souriant. D’ailleurs, je suis surpris que tu te sois arrêté pour demander. La plupart des gens ne le font pas.
- Ouais, eh bien, il fallait que je me vide la vessie, et quand tu as un partenaire stressé dans le véhicule qui te tuerait si tu te perds, tu apprends à t’arrêter et à demander.
Gill observait de nouveau Nate et se mit à rire.
- Quel sacré bonhomme !
- Oh, ça ! Je n’le fais pas dire ! J’espère que je ne t’aurais pas influencé à m’orienter dans la mauvaise direction. Nate est certainement très gentil, mais on a été enfermés dans la camionnette pendant trop longtemps.
Rio paya Gill et se dirigea vers la porte.
- Je suis sûr que l’on se recroisera, Gill. Ravi de t’avoir rencontré.
- Moi aussi, dit Gill.
* * * *
Nate essayait au mieux de remplir la camionnette d’essence tout en faisant comme s’il n’avait pas vu Rio rire avec Monsieur le Géant. Il sortit un mouchoir de sa poche arrière et s’essuya les mains. Comment était-il censé saluer un homme qu’il n’avait pas vu depuis deux semaines tout en sentant l’essence ? Il avait repéré Rio qui se dirigeait vers lui ; il décida rapidement qu’ils avaient assez de carburant. Après avoir rebouché le réservoir, il monta dans la camionnette et regarda Rio.
- Est-ce que je vais devoir m’inquiéter pour toi, dans cette ville ?
- Hein ? fit Rio en lui remettant les barres de chocolat.
Nate lui montrait du doigt le bâtiment.
- Tu avais l’air super amical, avec ce type !
Rio sourit en secouant la tête. Il se pencha sur le siège et donna à Nate un baiser rapide.
- Personne ne pourrait prendre ta place, bébé. Et ça, tu le sais.
Nate roula des yeux.
- Bien sûr… alors maint’nant, t’as décidé d’être gentil et mignon avec moi...
Rio s’engagea dans la rue principale.
- Tu sais qui c’était ?
- Euh… le gars qui possède la station d’essence ? J’essaie juste de deviner.
Nate leva les mains en signe de reddition.
- C’était Darshawn Gilling.
- Le joueur de football ? Ici, à Cattle Valley ?
Nate était choqué. Impossible, Rio devait avoir eu une vision. Darshawn était comme le meilleur défenseur que le football avait vu au cours des vingt-cinq dernières années.
- J’te jure, c’était lui. Il n’a pas dit qu’il avait l’habitude de jouer, mais c’était lui ! Il a dit que tout le monde l’appelait Gill, ici. Un type sympa. Rio se gara sur le parking à côté du bureau du shérif. On doit appeler Ryan maintenant ?
Nate sourit. La dernière fois qu’ils avaient eu suffisamment de réseau pour parler à Ryan, Rio lui décrivait le fait que Nate était en train de lui tailler une pipe alors qu’ils traversaient le Dakota du Sud. Il avait donné les détails ce que Nate lui faisait, ce qui avait tellement excité Ryan qu’il leur avait dit de ne plus appeler avant d’arriver en ville.
- On fait quoi ? demanda Rio, la malice écrite sur le visage.
- On n’a qu’à faire comme si on avait accidentellement appuyé sur la touche de son numéro pendant qu’on est en train d’baiser, ou un truc du style. On ne sentira même pas sa présence !
Voyant Rio rire et hocher la tête, Nate appuya sur la touche du numéro enregistré et posa le téléphone sur la banquette. Nate décida de commencer en essayant de ne pas rire.
- Oh, ouais, vas-y ! Baise-moi ! criait-il en frappant ses poings ensemble.
Il fut surpris de voir à quel point ça ressemblait au bruit des boules de Rio qui lui claquaient sur le cul.
- P’tain, qu’est-ce qu’on est serrés ici, bébé. Serre-moi bien la bite. Rio émettait des petits gémissements, étouffant un rire. Oh, ouais, prends cette bite !
Nate émettait lui aussi des petits gémissements en commençant à ricaner silencieusement. Un coup sur la fenêtre les fit se retourner tous les deux du côté de la porte du conducteur : Ryan était debout à l’extérieur, tenant son téléphone en main tout en les regardant. Oh merde. Il les regardait avec de petits yeux rétrécis. Ce n’était pas bon signe. Attrapant le téléphone, Nate l’éteignit rapidement. Ryan fit un geste en direction de la fenêtre en secouant la tête. Dès que Rio avait reposé le sien, Ryan lui dit :
- Si un de mes adjoints ne m’avait pas dit qu’il vous avait vu arriver, j’aurais été vraiment énervé par un coup de fil comme ça. Il essayait d’avoir l’air méchant et bourru, mais Nate voyait clair dans son jeu. Suivez-moi. Je viens de prendre le reste de ma journée.
Ryan se retourna pour avancer en direction d’un gros SUV de shérif couleur marron et feu.
Nate observa Rio.
- Rhô lala ! Oh, il va nous faire payer pour ça, tu crois pas ?
Du moins, il l’espérait…
1 Les monts Big Horn sont un ensemble de montagnes qui forment un contrefort important des montagnes Rocheuses, dans le centre du Wyoming, au nord-ouest des États-Unis. Ils furent baptisées ainsi par les Amérindiens en raison du grand nombre de mouflons (Big Horn Sheep en anglais) qui y vivaient. La chaîne de montagnes, éternellement enneigée, culmine au pic Cloud (4 013 mètres d'altitude) mais elle se compose aussi de plateaux arides.
(Notes de la traductrice)
2 Favorable à l’homosexualité.
Chapitre Trois
- Oh mon dieu, r’garde-moi cet endroit ! déclara Rio, la mâchoire tombant, alors qu’il suivait Ryan dans l’allée de leur nouvelle maison.
- J’vois ça, j’vois ça, dit Nate en secouant la tête. Peut-on vraiment se le permettre ?
La grande maison en bois et en verre se trouvait sur un petit monticule, juste devant une rangée d’arbres. Nate secouait la tête en comptant ses centimes. Il savait qu’à eux trois, ils pouvaient se payer une jolie maison… mais ça ? Il savait que Ryan n’avait pas encore signé les papiers définitifs de la maison, il attendait leur accord. Pour l’instant, ils louaient officiellement les lieux avec une option d’achat. Rio gara sa camionnette poussiéreuse devant l’un des garages.
- Au moins, on pourra tous nous garer dans le garage cet hiver.
Nate hocha la tête en pensant à sa Mercedes décapotable. C’était son bébé et il n’avait pas voulu la laisser à Chicago. Ce dernier l’avait convaincu qu’ils devaient d’abord voir comment Cattle Valley s’articulait avant de l’amener jusqu’au Wyoming. Rio devait savoir ce que Nate pensait parce qu’il lui posait une main sur la cuisse en lui donnant une pression rassurante.
- La Mercedes fera très bien l’affaire ici ! On pourra peut-être trouver un 4x4 d’occasion pour l’hiver.
- Tu crois ? lui demanda Nate.
Il était attaché à très peu de choses, mais ses hommes et sa voiture étaient des éléments dont il ne voulait pas se passer.
- Allez, viens. On va voir notre maison !
Rio aida Nate à sortir de la camionnette alors que Ryan se précipitait vers eux. Ils s’embrassèrent à trois, aucun d’entre eux ne voulant attendre son tour. Les langues furent aspirées et les lèvres pincées alors que les mains commençaient à se promener un peu de partout.
- Mon Dieu, qu’est-ce que vous m’avez manqué, tous les deux ! gémit Ryan en essayant de défaire son jean.
- Tu crois qu’on devrait pas rentrer, en premier ? demanda Rio en regardant la route.
- Oh, ouais, je pense que oui. Ryan referma sa braguette et les conduisit vers la grande terrasse de l’avant de la maison. Alors, qu’est-ce que vous en pensez ? C’est magnifique, non ? demanda-t-il en montant les marches.
- C’est à couper le souffle, lui répondit Nate en regardant directement les fesses de Ryan.
Putain, qu’est-ce qu’il était sexy ! Il était heureux que Ryan soit autorisé à porter son jean au lieu de ce vilain pantalon d’uniforme, parce que Ryan dans un jean serré, c’était une forme de beauté impressionnante. Nate regardait autour de lui en montant les marches. La grande terrasse de l’avant serait parfaite pour les bains de soleil, et les deux terrasses latérales, qui étaient couvertes, parfaites pour les jours d’été pluvieux. Il se sentit obligé de se pincer. Il n’avait jamais pensé qu’il vivrait un jour à la campagne, et certainement pas dans une maison comme celle-ci. Ryan déverrouilla la porte et entra en la tenant ouverte.
- Bienvenue à la maison, dit-il en faisant un geste vers la grande salle.
Nate entra et ses yeux faillirent sortir de leurs orbites lorsqu’il regarda l’imposant plafond aux poutres apparentes.
- Rhô merde, chuchota-t-il en parcourant du regard le plafond qui menait jusqu’à l’imposante cheminée en pierre de rivière. T’avais raison, Rio, mes meubles ne seraient pas entrés.
Il le comprenait maintenant, mais il lui avait été difficile de vendre son appartement meublé. Il avait passé des années à lentement construire sa collection de meubles ultra-modernes et épurés, et les meubles solides en cuir marron de Rio et Ryan étaient tout à fait à leur place ici.
- Par contre, on va aller par ici : c’est la seule pièce qui m’intéresse pour l'instant, dit Ryan en entraînant Nate dans la chambre.
Leur grand lit king size faisait face à une baie vitrée et Nate ne put s’empêcher de secouer la tête en disant :
- Comment as-tu pu trouver ce petit paradis ?
Ryan le regardait tout en se déshabillant.
- Eh bien, j’ai reçu un appel m’informant que mon homme était poursuivi par un p’tit bout d’chou nommé Nate. Je crois que la première fois que je t’ai vu, c’était à l’Enfer, tu étais sexy comme une bombe. J’ai tout de suite su que j’étais content d’être venu à Sommerville.
Ces paroles eurent l’effet désiré et Nate arracha ses vêtements et sauta au milieu du grand lit. Il sourit et fit signe à Rio et Ryan :
- Allez, v’nez donc avec moi au paradis, où tous vos fantasmes deviendront réalité.
Rio regardait Ryan en roulant des yeux.
- Il est bizarre depuis que tu es parti, affirma Rio en s’attaquant à Nate.
Rio commençait son petit jeu habituel de chatouilles sur Nate, ce qui le fit se tortiller dans tous les sens. De ce fait, aucun d’eux ne fit attention à Ryan, qui avait fini de se déshabiller.
- Allez Ryan, aide-moi ! plaidait Nate tout en pleurant de rire.
Au lieu de les séparer, Ryan choisit de distraire Rio d’une autre manière : Nate sentit Rio bander, puis un gémissement éclata, et toutes les chatouilles furent oubliées. Nate lança un regard par-dessus l’épaule de Rio pour voir le visage de Ryan enfoui dans la fente du cul de Rio. Pas étonnant que Rio soit si distrait ! Sortant de dessous de Rio, Nate s’agenouilla près de lui et approchait sa bouche du grand homme avec sa bite.
- Allez ! Tu m’dois bien ça, lui dit Nate en continuant à titiller Rio.
Dans un grognement, Rio ouvrit la bouche et y enfourna l’extrémité de la bite de Nate.
- Oui, c’est ça, dit ce dernier en poussant ses hanches vers le visage de Rio.
Au travers de ses paupières lourdes, il regarda Ryan sortir du cul de Rio et atteindre la table de chevet.
- Désolé mes amours, mais ça fait trop longtemps ! Si j’continue à jouer, ça n’va pas durer.
Ryan attrapa une nouvelle bouteille de lubrifiant pour s’en enduire les doigts. Rio continuait de sucer la bite de Nate, tandis que ce dernier regardait Ryan faire des va-et-vient dans le beau trou de Rio. Tendant la main, Nate caressait l’extérieur du trou de Rio alors que les doigts de Ryan disparaissaient à l’intérieur.
- Waow ! Vraiment torride, haletait Nate en imposant à nouveau sa bite dans la bouche de Rio.
Il ne savait pas vraiment de quoi il parlait : du cul de Rio, ou de la peau fine et tatouée de Ryan, qui avait dû sentir le regard de Nate sur lui, parce qu’il leva les yeux en souriant :
- Et le nouveau ? Tu ne m’en as même pas parlé !
Ryan savait à quel point ses tatouages l’excitaient et d’ailleurs, il avait bien remarqué que Nate rougissait tant qu’il pouvait.
- T’en as un nouveau ? demandait ce dernier avec excitation en délogeant presque sa bite de la bouche de Rio.
Il cherchait sur la poitrine bronzée et les bras qui lui faisaient face.
- Dis-moi où il est.
En même temps, il faisait des va-et-vient de plus en plus rapides dans la bouche de Rio. Puis Ryan se déplaça autour du corps de Rio en passant une main sur la peau lisse du dessus de sa bite. Là où, auparavant, il n’y avait que le prénom de Rio écrit en script, il y avait maintenant celui de Nate, lui aussi tatoué là, à jamais. Tout en observant ce tatouage qui était proche du visage de Ryan, un orgasme envahit Nate qui envoya sa semence dans la gorge de Rio.
- Ah putain, criait-il alors que Rio buvait chaque goutte de son sperme.
Rio reculait en le regardant.
- En même temps, il était temps ; et puis, je voulais une nouvelle œuvre d’art.
Tombant vers Ryan, Nate passait ses doigts sur son prénom.
- Je n’y aurais jamais pensé... je ne t’aurais jamais demandé...
Et merde. Pour la première fois de sa vie, il restait sans voix. C’était bien mieux que n’importe quelle bague ! Ça signifiait qu’il appartenait vraiment à Ryan et Rio. Il sentit les larmes obscurcir sa vision et les chassa rapidement.
- Merci, chuchota-t-il.
Ryan tira Nate dans ses bras et l’embrassa d’une langue tourbillonnante dans les profondeurs de sa bouche. Ryan stoppa le baiser pour le serrer dans ses bras.
- Tu as ta place. Tout comme Rio.
- On t’aime, affirma Rio en regardant Nate dans les yeux.
Nate sentit qu’il commençait à pleurer à nouveau et secouait la tête.
- Au moins, je serai toujours au sommet, remarqua-t-il en touchant son nom tatoué qui se trouvait juste au-dessus de celui de Rio.
- Oh, ha ha ! Monsieur Rigolo. Rio se redressa sur ses mains et ses genoux. Est-ce que l’un d’vous deux va m’baiser ou bien est-ce que j’me suis fait tout beau et je me suis étiré pour rien ?
- Bon, alors ? Est-ce qu’on a pitié de lui ? demanda Ryan à Nate.
Nate haussa les épaules. Il aimait torturer Rio.
- Eh bien... il m’a sucé, après tout.
Nate attrapa le flacon de lubrifiant et s’en versa dans la paume. En faisant courir sa main du haut en bas de la belle queue de Ryan longue et épaisse, il sentit la sienne commencer à s’agiter. Quand Ryan gémit et avança ses hanches vers lui, il se mit à rire.
- On s’le fait avant qu’il se remette à pleurnicher.
Relâchant sa prise du membre viril de Ryan, Nate le regardait se presser contre le trou étiré de Rio. Il ne se fatiguait jamais de les regarder baiser tous les deux. Ils l’avaient fait pendant tant d’années, que Ryan savait exactement comment se positionner pour enfoncer la glande de Rio à chaque poussée, et Rio, dans son état de béatitude, était sexy comme tout. En passant sa main lubrifiée le long de la fente du cul de Ryan, Nate lui tapotait le trou serré.
- Ooh, je vois qu’on a oublié de s’occuper de quelqu’un.
- Ouaiiiisss, grogna Ryan en entrant et en sortant de Rio.
- Bon à savoir, dit Nate en souriant tout en glissant son doigt dans le trou froncé de Ryan. Maintenant que ce dernier était là, Nate savait qu’il pouvait dire ou faire à peu près tout ce qu’il voulait. Il enfonça un deuxième, puis un troisième doigt.
- On a vu ce grand dadais, à la station-service. Tu n’aurais pas flirté avec lui, par hasard ?
Nate retira ses doigts et attendit sa réponse.
- Non, j’n’ai pas flirté avec lui, répondit Ryan en secouant la tête et en écartant les jambes ; son joli trou ne demandant qu’à recevoir les doigts de Nate.
- Bon, d’accord.
Nate enfonça à nouveau ses trois doigts dans le corps chaud de Ryan. Il étudiait en même temps les tatouages du dos de son amant, qui ondulaient à chaque va-et-vient. Rio commença à gémir et à se balancer dans la bite de Ryan, qui de son côté repoussa la main de Nate. L’aigle encré sur les omoplates de Ryan sembla prendre son envol.
- Je jouis, grogna Rio.
- Vas-y, grogna Ryan en retour.
Nate fit entrer et sortir ses doigts du cul de Ryan au rythme qui était déjà établi. Se penchant, Nate enveloppa son membre de sa main libre en le caressant aussi vite qu’il le put pour rattraper son retard.
- Maintenant ! cria-t-il.
Rio hurla, suivi rapidement par Ryan. Nate fut le dernier à jouir et recouvrait sa main d’une semence chaude et épaisse. Avec les contre-chocs qui lui parcouraient encore le corps, il retira ses doigts et tomba sur les deux autres corps en sueur.
- Je vous aime, les gars.
Ryan se tourna suffisamment pour pouvoir passer un bras autour de Nate.
- Moi aussi, je t’aime.
Comme Rio commençait à se plaindre parce que les autres l’écrasaient, ils se réinstallèrent tous les trois pour que Ryan soit au centre du lit avec Nate et Rio de chaque côté de lui. Ils s’embrassaient en se touchant, afin d’essayer de se réapprivoiser.
- J’t’ai d’jà dit à quel point cet endroit est fantastique ? demanda Nate en rompant le silence.
- Non, mais je suis heureux que tu l’aimes. Ryan se tourna vers Rio : et toi ?
- La maison est super, mais je préfère cette vue.
Nate suivait le regard de Rio par la fenêtre. Il pouvait voir les monts Big Horn au loin, ainsi qu’une petite grange. Merde, il ne pouvait pas croire qu’il avait oublié les chevaux.
- Comment va Lady ? Est-ce que je lui manque ?
En gloussant, Ryan lui donna un baiser rapide.
- Ce satané cheval est plus méchant que toi. Tu l’as pourrie gâtée, et elle fouille toujours dans mes poches pour trouver des morceaux de sucre. Je ne comprendrai jamais pourquoi tu lui as fait prendre cette habitude.
- C’est pas moi qui l’ai initiée à ça. C’est le vieil homme qui me l’a vendue ! Je ne fais que reproduire son habitude. Et puis, c’est vraiment agréable de pouvoir sortir, puis d’agiter un peu de sucre et de la voir venir en galopant, plutôt que de la poursuivre dans ce putain d’pré.
Serrant Rio et Nate contre sa poitrine, Ryan embrassa leurs fronts.
- Rhô putain, comme c’est bon de vous avoir tous les deux ici ! Je pensais que j’allais devenir fou, seul dans cette grande baraque.
- Hum… je déteste aborder ce sujet, mais avec tous ces hommes qui nous entourent ici, penses-tu que je pourrais m’arranger pour que quelqu’un me livre la Mercedes avant que la neige ne commence à tomber ?
- Tu ferais mieux de passer un appel à la première heure, dès demain matin, parce que la première neige peut se mettre à tomber n’importe quand. Et d’après ce que j’ai entendu, si t’as pas de chasse-neige accroché à l’avant de ton véhicule, t’es foutu. Ryan sourit à Nate. Je pense que la Mercedes aura fière allure avec un chasse-neige à l’avant.
Nate enchaîna :
- Fais gaffe à c’que tu dis.
- Mais voui… tu t’en occupes demain ? rétorqua Ryan.
Nate se mit à glousser.
- Je pense qu’on a épuisé ce pauvre Rio, avec nos retrouvailles ici combinées avec le fait d’avoir conduit toute la journée. Mais ça, moi, j’y suis pour rien, parce qu’il a refusé de me céder le volant, ce qui est vraiment stupide de sa part. Mais bon, c’est comme ça. Tiens, justement, en parlant d’être stupide, j’ai une question à t’poser. Sois honnête avec moi. Est-ce que tu penses que moi, aussi, je suis stupide ?
Ryan se frotta le menton en semblant réfléchir.
- Stupide, non. Je n’emploierai pas ce terme. Je pense simplement que tu es incroyablement sournois et que tu aimes tromper les gens en leur faisant croire que tu l’es.
- Merde, tu m’as démasqué. Nate posa son index sur ses lèvres : chuuut, ne le dis pas à Rio.
Ryan l’attira près de lui en riant :
- Ton secret est en sécurité avec moi.
Ücretsiz ön izlemeyi tamamladınız.