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XXXIII
LISTE DES FEMMES SAVANTES DE FRANCE (1880)
Liste des femmes qui sont, en France, pourvues de grades universitaires.
Voici ce relevé intéressant:
Docteurs en médecine (5). – Mademoiselle Marie Verneuil (Faculté de Paris, 1870). – Mademoiselle Andreline Domergue (Montpellier, 1875). – Madame Madeleine Brès, née Gobelin (Paris, 1875) – Madame Ribard (Paris, 1876), exerçant à Nantes. – Mademoiselle Anna Dahms, du Nord (Paris, 1877).
Licenciées ès sciences (2). – Mademoiselle Emma Chenu (Paris, 1868), auteur d'ouvrages pédagogiques. – Mademoiselle Lye (Paris, 1878).
Bachelières ès sciences et ès lettres (2). – Mademoiselle Benoist, de Fontenay le Comte (Poitiers, 1867 et 1875). – Mademoiselle Amélie de Barrau de Muratel (Toulouse, 1876).
Bachelières ès sciences (7). – Mademoiselle Perez, de Bordeaux (Bordeaux, 1871). – Mademoiselle Cornebois, de Constantine (Aix, 1872). – Mademoiselle M. Hugonin, de Lambin, Isère (Paris, 1873). – Mademoiselle E. Guenot de Bouillandy, Oise (Paris, 1873). – Mademoiselle Émilie Desportes, d'Orléans (Paris, 1877). – Mademoiselle Leblois, de Strasbourg (Toulouse, 1878). – Mademoiselle Joséphine Sénéchal (1879).
Bachelières ès lettres (20). – Mademoiselle J. Renguer de la Lime, d'Alger (Aix, 1866). – Mademoiselle C. Siber, de Vienne (Lyon, 1866). – Mademoiselle Berthe Mandel, de Rouen (Paris, 1868). – Mademoiselle C. Bulat, de Rouchère (Paris, 1870). – Mademoiselle Marie Florent (Douai, 1871). – Mademoiselle Bontemps, de Paris (Paris, 1871). – Mademoiselle Alexis, fille d'un conseiller général de Marseille (Aix, 1872). – Mademoiselle Regnault, de Marseille (Aix, 1872). – Mademoiselle Pugnault, (Lyon, 1872). – Mademoiselle Marie-Élise-Sophie Paturel (Paris, 1874). – Mademoiselle Oton, de Toul (Nancy, 1875). – Mademoiselle Yémeniz, petite-fille du savant bibliophile Lyonnais (Lyon, 1877). – Mademoiselle Marie-Zélie Boulard, institutrice à Toulon (Aix, 1877). – Mademoiselle Lahille, de Toulouse (Toulouse, 1878). – Mademoiselle Gidel, de Paris (Paris, 1878). – Mademoiselle Henriette Guisse, Paris (Paris, 1878). – Mademoiselle Justine Iryll, de Deleygne (Aix, 1878). – Mademoiselle Louise Audiat, de Saintes (Poitiers, 1878).
XXXIV
FERMETURE DES PORTES DU PALAIS DE JUSTICE DÉSORDRE DES VAGABONDS ET DES COIFFEURS
3 septembre 1674. – M. M. de Lamoignon et les propriétaires des bâtiments de la nouvelle entrée du Palais font fermer de portes à barreaux de fer les entrées, donnant sur la rue de Harlay et sur le quai de l'Horloge.
Louis Béranger est nommé portier de la première porte et Estienne Guérin portier de la seconde.
17 mars 1678. – Une ordonnance signée de la Reynie rendue sur la Remontrance du Procureur du Roy, interdit aux gens sans aveu de s'attrouper et se tenir, dans les salles neuves, proche le Palais, d'y jouer, fumer, à peine de punition exemplaire.
17 décembre 1692. – Ordonnance de la Reynie portant que les deux portes de l'Enclos du Palais, l'une du côté de la place Dauphine, l'autre du côté du quai de l'Horloge, seront fermées, à huit heures en hyver et à dix heures, en été.
20 mars 1692. – Le concierge du Palais, François Capot reçoit par chacun an, cinq cents livres, pour ses gages, salaire et logement, laquelle somme sera imposée sur toutes les maisons desdites cours neuves du Palais.
15 may 1711. – Ordonnance signée Pellet, lieutenant général de police concernant les coiffeuses, qui se sont établis dans les salles du Palais et y causent du désordre, elles devront justifier d'une permission.
Les audiences, les galeries, les Cours, la grande salle étaient placées sous la juridiction spéciale d'un Bailliage277, d'une justice locale. Paris est, disait un historien, plein de boutiques en plusieurs endroits où l'on trouve tout ce qu'on a envie d'acheter, mais le palais est comme l'extrait, le centre de toutes les boutiques de belles nippes. Les clameurs des filles, femmes, hommes, pour attirer les passants, durent sans cesse. La Frenoi, ce fameux mercier entre autres boutiques, en a une au Palais. Il a été quelque temps en si grande renommée à Paris, que rien n'a passé pour joli et galant, dans l'esprit des petits maîtres, et des personnages du sexe, s'il n'était pas sorti de la boutique de la Frénoi (Le séjour de Paris ou Instructions fidèles pour les voyageurs de condition.) On y trouvait aussi des marchands d'étoffes, des libraires, des armuriers, des parfumeurs, des marchands de fleurs artificielles, des cordonniers, des opticiens, des luthiers, des marchands de porcelaines de Saxe, de chimie, des sculpteurs et imagiers, modistes dont les boutiques étaient non seulement établies dans les galeries278, mais encore adossées aux piliers de la grande salle. Le soin d'attirer les clients, même chez les libraires, était surtout dévolu aux femmes. Des marchandes, aussi jolies que des Romaines, aussi pétulantes que des Vénitiennes, aussi polies et aussi éveillées que des Florentines, disait le cardinal Bentivoglio, se tiennent dans ces boutiques et y attirent les chalands279, par le moyen d'un sourire ou l'éloquence d'un regard. Aussi le Palais est-il fréquenté par les jeunes seigneurs de la Cour, avec une espèce de frénésie, et il n'est pas rare d'y rencontrer, pêle-mêle, les plus grands seigneurs, les plus riches bourgeois et même trop souvent hélas! quelques dignitaires de l'église… déguisés.
LIVRES A CONSULTER
Legrand du Saulle. —Médecine légale.
Curiosités des anciennes Justices. (Plon, éditeur, Paris.)
Pénalités anciennes, supplices, prisons et grâces. (Plon.)
Le Châtelet. (Didier, éditeur.)
Des attentats à la pudeur, par le professeur Ambroise Tardieu.
Les métiers de Paris. (Leroux, éditeur, Paris.)
Le Parlement de Paris. (Marchal et Billard, place Dauphine.)
Les aliénés.– Proposition Gambetta et Magnin. (Delahaye, éditeur.)
Les registres criminels du Châtelet, par Duplès-Agier.
Registre de Saint-Martin des Champs, par M. Tanon, directeur des affaires criminelles.
Étude sur les séparations de corps, par M. Dussac, D. M. P.
Briand et Chaudé. —Médecine légale.
Histoire de la Médecine légale. (Charpentier, éditeur.)
Devergie. —Médecine légale.
Lacassagne. —Médecine judiciaire.
Filleau. —Des maladies vénériennes.
Parent-Duchâtelet. —De la prostitution.
Lecour. —De la prostitution à Paris et à Londres.
Casper. —De la Médecine légale. (Berlin.)
Taylor. —De la Médecine légale. (Londres.)
La prostitution, par le docteur Mireur.
Des déformations vulvaires, par le docteur Martineau, médecin de l'Ourcine.
Des organes génitaux externes, chez les prostituées, par le docteur Charpy.
Delamare. —Collection des manuscrits. (Biblioth. Nation.)
Éloge de Louis, secrétaire perpétuel de l'Académie Royale de Chirurgie, par M. le docteur Louis A. Segond.
Regneri de Graaf. —De mulierum organis generationi inservientibus. (Lugd. Batav. ex officinâ Hockianâ. 1772.)
Du mouvement des muscles, de Galien, traduit par maître Jehan Canappe. (Lyon, chez Sulpice Sabbon, pour Antoine Constantin. 1541.)
Le livre des présaiges du Divin Hyppocrate, translaté par maître Pierre Vernei. (Lyon, Éstienne Dolet. 1542.)
L'anatomie des os du corps humain, de Galien, traduit par maître Jehan Canappe. (Lyon, Éstienne Dolet. 1541.)
De la raison de curer par évacuation du sang, de Galien. (Lyon, chez Sulpice Sabbon, pour Antoine Constantin.)
La manière de traiter les playes, faites par harquebuse, et autres bâtons à feu, par Ambroise Paré. (Paris, veuve Debris. 1552.)
Administration anatomique, de Galien, traduit par M. Jacques Daleschampes, docteur en médecine. (Lyon, 1571.)
Les morphiomones, par le docteur Levinstein. (Berlin.)
Mémoires sur les Ordonnances de d'Aguesseau, par Monnier. (Orléans, 1858. Imprimerie Colas-Gordin.)
La justice civile et criminelle dans les cahiers de 1789, par M. Preux, avocat général à Douai. (1864.)
Examen des comptes de la justice criminelle, par le docteur Vingtrinier. (Rouen, 1864.)
Le droit criminel avant la Révolution, par Campenon. (Paris, 1864.)
Les Maîtres des Requêtes et les États de Bourgogne, par Jules Pautel. (Durand, éditeur à Paris, 1864.)
Essai sur les institutions judiciaires d'Avignon, et du comté Venaissin, sous les Papes, par M. Victor Faudon, substitut du procureur général à Nîmes. (1867.)
De l'origine des épreuves judiciaires, par M. E. Châtillon, substitut du procureur général à Nancy. (1863.)
Claudius Cantiuncula, jurisconsulte Messin (XVIe siècle), par M. Prost. (Metz, 1868.)
Des jugements par jurés, en matière civile anciennement établis dans quelques tribunaux de la France, par M. Levrier, lieutenant général du bailliage royal de Meulan. (Mai 1790, Paris, chez Belin.)
Vie privée et criminelle d'Antoine François Desrues, détail de ses crimes. (Paris, Caillaux, 1777, in-8º.)
Paris sous Philippe le Bel, par Géraud (Paris, Crapelet, 1837).
Paris pendant la domination anglaise (1420-1439), par Longnon. (Paris, Champion, 1878.)
Antiquités de Paris, par Gilles Corrozet, avec notice de Bonnardot. (Guiraudet et Louvurt, 1848).
La ville de Paris (XVe siècle), par Guillebert de Metz. (Paris, Aubry, 1856.)
Théâtre des Antiquités de Paris, par Du Breul. (Paris, 1639).
Histoire de Paris, par Dulaure. (Paris, 1839.)
La démagogie à Paris, en 1793, par Dauban. (Plon, éditeur.)
Pariseum, par Blanvillain. (Paris, 1802.)
Les désastres de Paris, par la Commune, par Z. Mottu.
Idées anti-Proudhoniennes sur l'amour, les femmes et le mariage, par Juliette Lambert. (Lévy, Paris, 1862.)
Mémoires de Vidocq.
Mémoires de Canler, ancien chef de service de sûreté. ( Paris, in-12.)
Le monde des coquins, par Moreau Christophe, inspecteur général des prisons. (Dentu éditeur, 1863.)
Curiosités judiciaires, par Warée. (1858.)
La femme dans l'antiquité, par de Rainneville. (1865.)
La femme au XVIIIe siècle, par Edmond et Jules de Goncourt. (1862.)
Le droit des femmes, par Al. Assolant. (1868.)
De la prostitution en Europe, par Rabertaux. (1851.)
Le Roman d'une femme, O. Feuillet, de l'Académie française. (1878, M. Lévy.)
Les rues du vieux Paris, par Victor Fournel. (Didot, éditeur.)
Les mœurs de Paris. (Amsterdam, Cortet, 1748.)
Notes sur Paris, par Faure. (Hachette, 1867.)
Histoire des galeries du Palais-Royal, par Lefaure. (Paris, Martenon, 1863.)
Huyssmans. Croquis parisiens.
Histoire des barrières de Paris, par A. Delvau. (Paris, Dentu, 1863.)
Le vrai théâtre de Paris, par Dessessart, avocat au Parlement. (Paris, 1777.)
Histoire de saint Louis, par le sire de Joinville, publié par de Wailly. (Didot éditeur.)
Le Roi des grecs, par Adolphe Belot. (1881).
Les amours d'un interne, par Jules Claretie. (1881.)
Héquet. —De l'indécence aux hommes d'accoucher les femmes et de l'obligation aux mères de nourrir leurs enfants. (Paris, 1744. In-12.)
Instructions chrétiennes sur la manière dont on doit se conduire en carême et sur les désordres du carnaval. (Paris, 1722. In-12. – Lottin.)
Ordonnance de S. M. (21 février 1752) contre les indécences dans les églises de Paris, contre les dames qui y sont en robe abattue sans ceinture.
Sentence de police du 28 juin 1732, expulsant les locataires d'une maison dépendant du monastère des Prémontrés de la Croix-Rouge, rue de Sèvres, où ont lieu des scènes de débauche en un appartement ayant vue sur l'église du couvent.
Décentralisation de la Préfecture de police, par C. Macé.(1870.)
Projet de loi rattachant le budget de la Préfecture de police au budget de l'État. (Avril 1881.)