Kitabı oku: «Le Fils de Coralie: Comédie en quatre actes en prose», sayfa 3
SCÈNE XI
Les Mêmes, ÉDITH, puis BONCHAMP
ÉDITH
Tu me fais appeler, père?
GODEFROY
Oui, mon enfant. J'ai une grande nouvelle à t'annoncer. Le capitaine Daniel m'a demandé ta main.
Bonchamp paraît au fond
ÉDITH, émue
Ah!
GODEFROY
Tu es étonnée, hein?
ÉDITH
Non. (Un peu plus bas.) Je suis heureuse.
Godefroy s'assied sans mot dire
DANIEL
Édith…
CÉSARINE
Ç'aurait été dommage de les séparer! Sont-ils assez gentils tous les deux!.. Est-ce que nous ne verrons pas madame votre tante?
DANIEL
Je vais la faire prévenir et la prier de me rejoindre ici. (Regardant Édith.) Elle sera si heureuse de vous connaître!
ÉDITH
Voulez-vous que nous l'attendions au jardin?
DANIEL
Vous n'avez que des idées charmantes.
Ils sortent lentement
BONCHAMP, à Godefroy, qui est toujours assis et silencieux
A quoi penses-tu donc toi?
GODEFROY, se levant et vivement
Je pense… je pense que je me suis trop occupé de rares vieilleries, et pas assez de ma maison; que l'archéologie est une belle chose, mais qu'il faut de temps en temps redescendre à ses contemporains; je pense qu'on a bien tort de ne pas élever soi-même ses enfants! Enfin, je compare ce qui est avec ce qui pourrait être, et je pense qu'il est bien heureux que ma fille se soit éprise d'un honnête homme!
BONCHAMP
Bravo! Tu as de temps en temps des bouffées de raison qui font oublier tes folies.
SCÈNE XII
Les Mêmes, LYDIE
LYDIE, à Césarine
Bonjour, ma chère demoiselle.
CÉSARINE
Vous êtes jolie comme un cœur.
GODEFROY
Vous savez que nous vous gardons à dîner.
LYDIE
Ce soir?.. Mais…
GODEFROY
Pas de mais. C'est une fête de famille. Édith est fiancée d'aujourd'hui.
LYDIE
Avec le capitaine, n'est-ce pas?
CÉSARINE
Vous voyez, ma chère belle, qu'il n'y a pas moyen de refuser. Otez ce chapeau. Qu'y a-t-il de nouveau à Montauban?
Lydie arrange ses cheveux devant la glace sans rien dire
BONCHAMP, à part
Elle ne dit rien? (A Lydie.) Est-ce que vous êtes malade, chère madame?
LYDIE
Non. Pourquoi?
BONCHAMP
On vous interroge sur les nouvelles, vous avez fait quatorze visites et vous gardez le silence.
LYDIE
Non pas, monsieur mon ennemi.
BONCHAMP
Aussi cela m'étonnait.
LYDIE
J'ai une grosse nouvelle, au contraire: l'arrivée de madame Dubois, la tante du capitaine. Elle est venue par l'express de Périgueux; elle avait deux colis; elle a pris l'omnibus à la gare; elle a donné quarante-cinq sous de pourboire au conducteur; c'est une très jolie femme, et une toilette! Figurez-vous la toilette des riches fermières d'Auvergne. (A Césarine.) La robe courte, en étoffe ancienne couleur marron; à la taille un tablier noir, en soie épaisse et lourde; dans le corsage un fichu de crêpe de Chine rouge, et au cou un collier d'or ravissant. Voilà! Elle dîne avec nous?
GODEFROY
Oui.
BONCHAMP
Savez-vous si… elle aura faim?
UN DOMESTIQUE, annonçant
Madame Dubois!
SCÈNE XIII
Les Mêmes, CORALIE
GODEFROY, allant vers elle
Madame, je suis vraiment heureux d'être le premier à vous recevoir. Nous vous attendions. (Présentant les personnages les uns après les autres.) Ma sœur; notre amie, madame Patalin; mon vieux camarade, maître Bonchamp, notaire à Montauban.
CORALIE
Je vois que mon neveu n'est pas ici, monsieur, et je suis vraiment confuse…
GODEFROY, allant vers le perron
Il est au jardin avec ma fille… Arrivez donc!.. arrivez donc! (Redescendant.) Les voici, madame!
SCÈNE XIV
Les Mêmes, ÉDITH, DANIEL, puis MONTJOIE
ÉDITH, elle va droit à Coralie
Bonjour, ma tante. Voulez-vous me permettre de vous embrasser? Vous êtes un peu à moi, puisque vous êtes à Daniel.
CORALIE
Chère enfant… Soyez bénie! vous qu'il aime… et qui l'aimez…
MONTJOIE, entrant
Vous êtes nombreux, ce soir.
GODEFROY
Ah! vous voici, mon cher. Je veux vous annoncer.
CÉSARINE, passant entre eux
Laisse donc… (Bas à Montjoie.) Du courage!
MONTJOIE, tressaillant
Ah! est-ce que…
CÉSARINE
Vous aviez raison. Elle aimait le capitaine.
MONTJOIE, il passe la main sur ses yeux; après un petit silence, à Édith
On vient de m'apprendre la grande nouvelle, mademoiselle. Je sais quelqu'un qu'elle afflige, mais qui n'en fait pas moins des vœux sincères pour votre bonheur.
ÉDITH
Monsieur…
MONTJOIE, il baise la main. Daniel se rapproche. Montjoie se tourne vers lui
Voulez-vous me faire l'honneur de me serrer la main, capitaine?
CÉSARINE, à Montjoie
A la bonne heure! vous vous êtes exécuté courageusement!
GODEFROY, à Montjoie
Mon cher ami, je veux vous présenter à notre nouvelle alliée. (Coralie se rapproche du fond.) M. de Montjoie, madame Dubois.
CORALIE, reculant effarée
Bruniquel!
LE DOMESTIQUE, annonçant
Monsieur est servi.
GODEFROY, à Coralie, lui offrant le bras
Madame…
CORALIE, tremblante
Merci… merci…
Les couples se forment et passent dans la salle à manger. Montjoie est resté le dernier
MONTJOIE, à part, et suivant Coralie des yeux
C'est étrange. La tante du capitaine qui ressemble à Coralie!
LYDIE, touchant le bras de Montjoie
Eh bien, quand vous voudrez.
MONTJOIE
Oh! pardon, madame…
La toile tombe
ACTE DEUXIÈME
Même décor
Il fait nuit. Les lustres sont allumés
SCÈNE PREMIÈRE
CORALIE, DANIEL
Au lever du rideau, Coralie est assise songeuse
DANIEL, entrant au fond et allant embrasser Coralie
Je viens te tenir compagnie.
CORALIE
Merci, mon enfant.
DANIEL
Je regrette que tu n'aies pas voulu faire un tour de jardin, comme tout le monde, en sortant de table.
CORALIE
Je suis un peu fatiguée.
DANIEL
En effet, tu es pâle; tu m'as paru inquiète, et même absorbée pendant le dîner. Tu n'es pas malade, au moins?
CORALIE
Non, merci, cher enfant.
DANIEL, souriant
Comment trouves-tu Édith?
CORALIE
Ravissante.
DANIEL
Alors, elle te plaît?
CORALIE
Infiniment. Mais ce que j'aime le plus en elle, c'est son regard, doux et pourtant ferme, loyal et sincère. Il illumine son visage. Que de femmes jolies paraissent laides! C'est qu'elles ne sont point animées par le rayon des yeux. Une belle figure doit être bien éclairée, comme une toile de maître.
DANIEL
Tu me rends bien heureux.
CORALIE
Mais parle-moi un peu des habitués de la maison. Tu sais, je désire être au courant. Depuis que j'habite la campagne, je suis devenue une vraie paysanne: je ne veux pas commettre une maladresse. Ce M. de… de… Montjoie, y a-t-il longtemps qu'il habite Montauban?
DANIEL
Je sais qu'il a quitté Paris depuis douze ans.
CORALIE, à part
C'est pour cela qu'il ne m'a pas reconnue. (Haut.) Il courtisait Édith? Bon, il ne doit pas t'aimer. Je me méfierai de lui.
DANIEL
Pourquoi? M. de Montjoie ne peut me faire ni bien ni mal, à toi non plus.
CORALIE, vivement
C'est que je pense à ta naissance. Moi, personnellement, je n'ai rien à craindre. C'est pour toi seulement que j'ai peur. Tu me reproches quelquefois d'être un peu inquiète, cela tient aux préoccupations qui me hantent depuis la mort de ta pauvre mère. Je juge peut-être le monde très mal, mais je redoute ses méchancetés gratuites. Tu es jeune, beau, riche. Il n'en faut pas tant pour susciter les jalousies des envieux. Quel est cet artiste, sur lequel tu ne m'as donné que peu de détails? Un Parisien aussi échoué en province?
DANIEL, riant
Claude Morisseau? Un bon fou… envieux et rancunier, je le reconnais. Figure-toi qu'il a remporté en son temps le prix de Rome… le prix de peinture. Un beau matin, il s'éveilla grisé d'harmonie, déclarant que rien ne ressemble plus à la peinture que la musique. Il est à Montauban l'apôtre du réalisme à outrance. Il s'intitule musicien symboliste. D'ailleurs, il viendra ce soir comme d'habitude. Tu l'entendras exposer ses théories extravagantes.
SCÈNE II
Les Mêmes, ÉDITH, qui entre la première, un bouquet à la main, suivie de LYDIE au bras de MONTJOIE et de CÉSARINE au bras de BONCHAMP
ÉDITH, à Coralie, lui offrant les fleurs
Je vous apporte votre part de la promenade. C'est le jardin qui vous souhaite la bienvenue. (Elle l'embrasse.) Vous avez eu tort de ne pas venir avec nous; la soirée est superbe.
CORALIE
Merci, chère enfant.
LYDIE
Oh! superbe!
CÉSARINE, à Lydie
Et moi qui la prenais pour une paysanne!
LYDIE
Elle est très distinguée.
CÉSARINE
Et puis, elle a un je ne sais quoi dans le regard… On sent tout de suite que cette femme a connu les orages de la passion! (A Montjoie.) Vous êtes bien absorbé, vous?
MONTJOIE
Je vous demande pardon; un peu de migraine. (A part.) Il est impossible que ce soit Coralie; et cependant cette ressemblance est extraordinaire.
BONCHAMP, à Édith qui cause au fond avec Daniel
Où est donc ton père?
ÉDITH
Avec un paysan qui lui a apporté une antiquité.
Elle s'assied au fond avec Daniel
BONCHAMP, haussant les épaules
Ah! mon Dieu!
LYDIE, regardant Daniel et Édith
Sont-ils assez gentils, nos amoureux! A propos, vous savez que madame Daricourt plaide en séparation!
CÉSARINE
Ce n'est pas étonnant: elle est si laide!
LYDIE
Je la trouve charmante. Elle a une jolie oreille.
BONCHAMP
C'est ce qu'on dit toujours d'une femme laide: «Elle a une jolie oreille!»
CÉSARINE
Et on ajoute: «Et puis, elle aime tant sa mère!»
BONCHAMP
D'ailleurs, elle embellit.
LYDIE
Et quand les femmes laides se mettent à être jolies, elles sont ravissantes.
SCÈNE III
Les Mêmes, GODEFROY et CLAUDE MORISSEAU
GODEFROY
On ne sert donc pas le café ce soir?
CÉSARINE
Que veux-tu? Édith est accaparée par Daniel. (A Édith.) Tu peux bien quitter ton fiancé pendant dix minutes; tu auras ton mari pendant toute la vie. J'ai besoin de toi pour servir le café au billard. Allons, viens.
ÉDITH, souriant à Daniel
Vous voyez, on m'enlève.
CÉSARINE, joignant les mains, et sortant avec Édith
Quel bonheur! un roman dans ma famille!
Pendant ces trois répliques, Claude a salué à droite et à gauche; Godefroy le prend par la main et le mène à Coralie
SCÈNE IV
Les Mêmes, moins ÉDITH et CÉSARINE
GODEFROY, à Coralie
Chère madame, je vous présente le grand homme de Montauban, notre ami Claude Morisseau.
CLAUDE, d'un ton doctoral
Musicien symboliste.
CORALIE
Musicien? Mon neveu me disait pourtant que vous étiez peintre, monsieur.
CLAUDE
La musique, c'est la même chose que la peinture.
CORALIE
Ah! (A part à Daniel.) Tu avais raison; il est un peu fou.
CLAUDE, il la regarde un moment. – A Montjoie
Cette dame, c'est la tante du capitaine Daniel?
MONTJOIE
Oui.
CLAUDE
Savez-vous à qui je trouve qu'elle ressemble? A Coralie, votre Coralie, cette belle fille qui faisait florès à Paris il y a une quinzaine d'années.
MONTJOIE, à part
Ah! ah! lui aussi.
CLAUDE
Seulement, Coralie était blonde.
MONTJOIE, à part
Cela ne prouve rien.
CLAUDE
Et puis ce costume?
MONTJOIE, à part
Un déguisement.
CLAUDE
En effet, c'est bien la même allure. Vous savez, le coup d'œil de l'artiste!
MONTJOIE, à part
Il est impossible que ce soit elle… Et cependant, si c'était elle… Il faut que je m'en assure.
LYDIE
Que complotez-vous donc là avec M. Morisseau?
MONTJOIE
Nous causions de Paris… (Se tournant vers Coralie.) et d'une Parisienne. Vous ne vous êtes pas promenée tout à l'heure avec nous, madame; le temps est délicieux.
CORALIE, un peu troublée
Même en été, je crains l'air du soir.
MONTJOIE
Vous avez raison. Avec vos robes de gaze, mesdames, vous ne vous méfiez pas assez. Il est vrai que le Seigneur Dieu vous a bâties bien plus solidement que nous. J'ai vu des femmes décolletées risquer vingt fois la mort en souriant; des femmes du monde, s'entend, car pour les autres, il est des grâces d'état.
GODEFROY
L'endurcissement du vice.
MONTJOIE
Oh! le vice ne durcit pas la peau. J'ai connu pour ma part une personne très jolie, qui, après un bal échevelé, se plongeait dans un bain d'eau glacé! Elle s'appelait Coralie.
CORALIE, à part
Il m'a reconnue! De l'audace! ou Daniel est perdu. (Haut à Montjoie, froidement.) Qu'est-ce que c'est que cette Coralie dont vous parliez, monsieur?
MONTJOIE
Mademoiselle Édith n'est plus là, je peux continuer. Coralie a été l'une des grandes passions de ma vie. Oh! mon Dieu, je ne m'en cache point. Tout homme, à une heure donnée, peut faire et fera une bêtise. Elle appartenait à la grande famille des Manon Lescaut, mais des Manon Lescaut qui ont réussi. Ses mots défrayaient les petits journaux parisiens; on décrivait ses toilettes; ses diamants étaient célèbres: en un mot une cocotte.
GODEFROY
Une courtisane; je préfère courtisane, c'est plus distingué!
CLAUDE, avec dédain
Courtisane? C'est vieux jeu. Aujourd'hui nous disons une…
LYDIE
Chut! vous êtes en bonne compagnie.
GODEFROY
Et vous avez aimé une de ces filles-là, monsieur de Montjoie? Cela m'étonne de votre part.
DANIEL
Je connais peu l'existence de Paris, mais je suis de l'avis de M. Godefroy. Qu'on ait un caprice pour une de ces femmes, soit; mais de l'amour… je proteste.
CORALIE, à part
Oh!
MONTJOIE, à part
Elle a tremblé. (Haut.) Vous en parlez bien à votre aise. On voit, capitaine, que vous n'avez jamais approché l'une de ces puissantes séductrices. Leur amour, c'est la robe de Nessus. J'en parle sciemment. J'ai adoré Coralie pendant quatre mois, soit quatre cent mille francs.
GODEFROY, stupéfait
Cent mille francs par mois! Elle allait bien, la gaillarde! Mais que faisait-elle donc de votre argent?
MONTJOIE
Des rentes tout simplement.
GODEFROY
Des rentes? Je croyais qu'elles finissaient toutes à l'hôpital.
MONTJOIE
C'est le vieux jeu, comme dirait notre ami Morisseau: aujourd'hui les Coralies font fortune. Elles économisent pour l'avenir. Au besoin les fourmis emprunteraient de l'argent à ces cigales corrigées par La Fontaine. Je les aimais mieux autrefois. Leur jeunesse disparue, elles disparaissaient elles aussi. Aspasie devenait ouvreuse de loges, et Laïs marchande des quatre saisons. Maintenant, elles ont maison de ville et maison des champs, un compte-courant à la Banque et des actions de chemin de fer. Elles vieillissent tout doucement sans se presser, et un beau jour, elles marient leur héritier dans une bonne famille.
DANIEL
Riches ou pauvres, elles n'en finissent pas moins méprisées. N'est-il pas vrai, ma tante? Et je ne sais vraiment pas si elles méritent autre chose: mépris d'autant plus impitoyable qu'elles l'ont plus audacieusement bravé. M. de Montjoie a raison. Elles feraient mieux de disparaître en pleine jeunesse, laissant à quelques-uns le souvenir de leur beauté. L'expiation involontaire pourrait leur mériter le pardon; mais la courtisane vieille et riche… quelle honte et quel dégoût!
CORALIE, défaillante
Oh! mon Dieu…
MONTJOIE
Est-ce que vous êtes souffrante, madame?
CORALIE, se redressant
Moi!
Elle regarde Montjoie bien en face
MONTJOIE, à part
C'est elle!
UN DOMESTIQUE, entrant, à Godefroy
Mademoiselle fait dire à monsieur que le café est servi au billard.
GODEFROY
Ce n'est pas trop tôt. (A Coralie.) Venez-vous, chère madame?
CORALIE, elle hésite un moment, puis, rapidement et très bas, mais énergiquement, à Montjoie
Attendez-moi ici. J'ai à vous parler.
Elle s'éloigne au bras de Godefroy
LYDIE, au bras de Claude
Et que faites-vous? un tableau ou un opéra?
CLAUDE
Un opéra, madame. Ah! c'est que la peinture m'ouvre en musique des aperçus tout à fait nouveaux: dorénavant, voici comment je procéderai pour travailler quand j'aurai l'idée d'une partition. Je prendrai une toile de vingt-cinq; je mettrai du rouge, du violet, du marron, du noir, du bleu et du vert; au milieu, une grande tache jaune: le jaune, c'est le ténor!
BONCHAMP, à Daniel
Ce diable de Morisseau! Il est bête et il m'amuse toujours. (A Montjoie.) Vous ne venez pas au billard?
MONTJOIE
Si, si, tout à l'heure.
BONCHAMP, s'en allant et riant
Maintenant, le jaune, c'est le ténor!