Kitabı oku: «Une Nouvelle de L’Agent Zéro»

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UNE NOUVELLE

DE

L’AGENT ZERO

(UN THRILLER D’ESPIONNAGE DE L’AGENT ZERO)

J A C K M A R S

Jack Mars

Jack Mars est actuellement l’auteur best-seller aux USA de la série de thrillers LUKE STONE, qui contient sept volumes. Il a également écrit la nouvelle série préquel L’ENTRAÎNEMENT DE LUKE STONE, ainsi que la série de thrillers d’espionnage L’AGENT ZÉRO.

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Copyright © 2020 par Jack Mars. Tous droits réservés. À l’exclusion de ce qui est autorisé par l’U.S. Copyright Act de 1976, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous toute forme que ce soit ou par aucun moyen, ni conservée dans une base de données ou un système de récupération, sans l’autorisation préalable de l’auteur. Ce livre numérique est prévu uniquement pour votre plaisir personnel. Ce livre numérique ne peut pas être revendu ou offert à d’autres personnes. Si vous voulez partager ce livre avec quelqu’un d’autre, veuillez acheter un exemplaire supplémentaire pour chaque destinataire. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté, ou qu’il n’a pas été acheté uniquement pour votre propre usage, alors veuillez le rendre et acheter votre propre exemplaire. Merci de respecter le dur labeur de cet auteur. Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, personnages, entreprises, organismes, lieux, événements et incidents sont tous le produit de l’imagination de l’auteur et sont utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, n’est que pure coïncidence. Image de couverture Copyright GlebSStock, utilisé sous licence de Shutterstock.com.

LIVRES DE JACK MARS

SÉRIE DE THRILLERS LUKE STONE

TOUS LES MOYENS NÉCESSAIRES (Volume #1)

PRESTATION DE SERMENT (Volume #2)

SALLE DE CRISE (Volume #3)

L’ENTRAÎNEMENT DE LUKE STONE

CIBLE PRINCIPALE (Tome #1)

DIRECTIVE PRINCIPALE (Tome #2)

MENACE PRINCIPALE (Tome #3)

UN THRILLER D’ESPIONNAGE DE L’AGENT ZÉRO

L’AGENT ZÉRO (Volume #1)

LA CIBLE ZÉRO (Volume #2)

LA TRAQUE ZÉRO (Volume #3)

LE PIÈGE ZÉRO (Volume #4)

LE FICHIER ZÉRO (Volume #5)

LE SOUVENIR ZÉRO (Volume #6)

UNE NOUVELLE DE L’AGENT ZÉRO

UNE NOUVELLE DE L’AGENT ZÉRO

ROME, ITALIE

Zéro sentit sa présence avant même de la voir.

Dès le début de sa carrière, il avait appris de ses tentatives et erreurs, par quelques combats rapprochés et de nombreuses cicatrices, à faire confiance à ses instincts et à son intuition tout autant qu’à son entraînement. Aussi, quand il sentait cette sensation familière de picotement au bas de la nuque, et les minuscules poils se hérisser à cet endroit, il savait qu’il était observé.

Il s’avança jusqu’à la fenêtre et repoussa doucement les rideaux à deux doigts, lentement et à peine d’un pouce, gardant les parties vitales de son corps derrière la sécurité relative de l’encadrement de la fenêtre. L’appartement italien se trouvait dans le quartier Sant’Angelo, surplombant la Piazza Mattei qui était presque vide. Même si, selon la date du jour, c’était encore techniquement l’été, septembre avait apporté un air frais qui faisait que tous les touristes marchaient d’un pas pressé vers leur destination plutôt que de s’attarder à prendre une photo avec la pièce centrale de la place, la Fontana delle Tartarughe ou “Fontaine aux Tortues”, ainsi nommée à cause des tortues parfaitement sculptées dans le marbre sur les bords du bassin de la fontaine.

Et elle était là. Debout à un mètre à peine du bord de la fontaine, les deux mains fourrées dans les poches de sa veste en daim marron. Ses cheveux étaient d’un blond que la plupart auraient cru sorti de chez le coiffeur, mais Zéro savait qu’il était naturel. Ses yeux étaient gris ardoise, parvenant à prendre un air décontracté tout en scrutant en même temps, ses yeux dirigés droit sur la fenêtre du deuxième étage avec les rideaux blancs.

Sur lui.

“ Fais chier,” soupira Zéro. Si elle savait où il était, alors il était probable qu’ils sachent, eux aussi. Il était prêt à parier qu’elle n’était pas venue seule. Et même s’il n’était pas sûr de ses motivations, il était certain qu’elle n’allait pas venir avec lui.

“Tant pis.” Si tout doit se terminer comme ça, qu’il en soit ainsi. Il prit le Glock sur la petite table derrière lui, y inséra un nouveau chargeur et fit entrer une balle dans la chambre avant de le fourrer à l’arrière de son pantalon. Il enfila une paire de mocassins et quitta l’appartement, descendant lentement les marches en pierre. Alors qu’il passait sous l’arche qui menait à la piazza, Zéro songea qu’une dizaine d’agents allait débouler de leurs cachettes pour l’arrêter. Ou peut-être qu’ils ne s’embêteraient même pas avec tout ça. Peut-être qu’ils se contenteraient d’une seule balle dans le crâne, et ce serait fini.

Mais il ne se passa rien. Elle était toujours debout, immobile, alors qu’il s’avançait dans cet après-midi gris et s’arrêtait à environ deux mètres d’elle. Ses cheveux tombaient si parfaitement en cascade autour de ses épaules qu’on aurait dit qu’elle sortait d’une publicité pour une marque de shampoing. Le vent frais envoya vers lui l’odeur de son parfum, accompagné de souvenirs d’eux dans un bar de Düsseldorf, riant ensemble en descendant shot après shot, tard dans la nuit…

Arrête ça, se dit-il.

Il n’y a pas de retour en arrière possible.

Pendant un moment, il n’y eut que le silence entre eux. Un oiseau croassait au-dessus de leurs têtes comme s’il exprimait son mécontentement quant à ce rapide changement de temps.

“Je me doutais que je te trouverais ici.”

Zéro ne répondit pas. Son regard balayait les toits adjacents, sans même qu’il ne bouge la tête.

Maria esquissa un léger sourire. “Je suis venue seule,” lui assura-t-elle. “Morris et Reidigger m’ont dit que je perdais mon temps, que c’était trop évident. Puis, je me suis souvenu que tu m’avais dit une fois que, parfois, le meilleur moyen d’être imprévisible est de faire ce qu’on pense que tu n’aurais jamais…”

“Sors tes mains de tes poches,” demanda-t-il.

Le sourire s’évanouit. Elle sortit lentement ses mains et lui montra ses paumes vides. “Je ne suis pas venue ici pour te tuer, Kent.”

Kent. C’était bien la seule qui l’appelait encore ainsi. L’Agent Kent Steele de la Division des Activités Spéciales, du Groupe des Opérations Spéciales de la CIA. Nom de code : Agent Zéro. Mais il n’était pas agent, plus maintenant. Il avait été désavoué. Il n’était plus Kent non plus. Il était juste… Zéro.

Personne.

Et elle était Maria Johansson, aka l’Agent Marigold. Ils avaient travaillé ensemble pendant des années au Groupe des Opérations Spéciales, avec également son meilleur ami Alan Reidigger et, plus récemment, avec le jeune prodige Clint Morris. Tous les quatre avaient formé une équipe. Une putain de bonne équipe.

Jusqu’à…

“Alors pourquoi es-tu venue ?”

“Pour parler,” lui dit Maria. “C’est tout, je te le promets.” Elle leva ses yeux gris pour regarder de nouveau à la fenêtre par-dessus sa tête. “Tu vas m’inviter à monter, ou bien ?”

Si elle disait la vérité, et Maria ne lui avait jamais menti jusqu’ici, alors il savait ce dont elle voulait lui parler, et il n’avait aucune envie d’aborder le sujet. Toutefois, elle n’allait pas se contenter de partir ainsi, et Zéro n’aimait pas le fait d’être exposé sur la piazza.

Il acquiesça légèrement d’un signe de tête, puis elle le suivit sous l’arche, dans les marches en pierre et jusqu’à la deuxième porte à gauche. Cet appartement italien était une plaque qu’il avait établi en secret avec son équipe, au cas où l’un d’entre eux aurait besoin de se mettre à l’ombre. Même l’agence n’était pas au courant. Le nom sur le bail était faux et le propriétaire de l’immeuble pensait qu’il était loué par une riche famille américaine qui prêtait l’appartement à ses amis et à ses associés en affaire pour passer des vacances à Rome. Il fallait qu’il fasse profil bas pendant quelques jours, le temps que ses côtes récupèrent à la suite d’une récente bagarre avec trois truands slovènes. Et il avait justement choisi un endroit évident pour ça… peut-être même trop évident, comme l’avait fait remarquer Maria.

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