Kitabı oku: «Le Réveil des Dragons », sayfa 17
CHAPITRE VINGT-NEUF
Aidan pénétra dans la chambre de son père avec impatience. Léo se suivait. Il avait une prémonition que quelque chose clochait. Il avait cherché sa sœur Kyra dans tout le fort et avait vérifié tous ses repères favoris: l’armurerie, la forge, la Porte du Combattant et pourtant elle restait introuvable. Il avait une étroite connexion avec Kyra et ce, depuis sa naissance. Elle n’avait pas assisté au festin et cela ne lui ressemblait pas.
Le plus inquiétant était que Léo n’était pas avec elle, ce qui n’arrivait jamais. Aidan s’était occupé de Léo. Le loup essayait clairement de lui dire quelque chose, mais la communication était impossible. Il se contentait de rester auprès d’Aidan et ne le quittait pas d’un pouce.
Aidan avait eu l’estomac noué durant tout le festin et n’avait pas quitté la porte de la salle des yeux. Il avait essayé d’en parler à son père au cours du repas mais Duncan était entouré par tellement d’hommes et ils semblaient tous tellement absorbés dans leur conversation sur la bataille à venir que personne n’avait fait attention à lui.
Ayant veillé toute la nuit, Aidan avait attendu les premières lueurs de l’aube pour guetter tout signe de sa sœur depuis la fenêtre. Rien. Il était sorti en trombe de sa chambre, avait descendu le long couloir, était passé devant tous les hommes de son père et était rentré dans la chambre de Kyra sans même frapper.
Mais son cœur s’était serré en découvrant son lit vide, encore intact de la veille. Il avait alors été persuadé que quelque chose d’anormal se passait.
Aidan était ressorti et avait de nouveau parcouru tous les couloirs jusqu’à la chambre de son père. Maintenant qu’il se trouvait devant la grande porte gardée par deux gardes, il n’hésita pas un instant.
“Ouvrez la porte!” dit Aidan avec un ton urgent.
Les gardes se regardèrent, hésitants.
“Ce fut une longue nuit garçon,” dit un garde. “Ton père ne va pas être très content que tu le réveilles.”
“La bataille pourrait avoir lieu aujourd’hui,” dit le second garde. “Il a besoin de repos.”
“Je ne le répèterai pas,” insista Aidan.
Ils le regardèrent d’un air sceptique et incapable d’attendre plus longtemps, Aidan se précipita sur la porte et se mit à frapper avec le heurtoir.
“Hé garçon!” dit l’un des gardes.
Puis réalisant à quel point il était déterminé, l’autre garde finit par dire, “Très bien mais dans ce cas tu assumes les conséquences. Et le loup reste là.”
Léo grogna et le garde entrouvrit la porte à contrecœur, juste assez pour qu’Aidan puisse s’y glisser et referma la porte derrière lui.
Aidan courut jusqu’au lit de son père et le trouva endormi au milieu de ses fourrures, ronflant, une serveuse à moitié nue à ses côtés. Il attrapa son père par les épaules et le secoua jusqu’à ce qu’il finisse par ouvrir les yeux. Son père le regarda d’un ait fier comme s’il allait le gifler mais Aidan était bien décidé à ne pas se laisser impressionner.
“Réveille-toi père!” insista Aidan. “Kyra a disparu!”
Son père eut tout d’abord l’air perdu puis le regarda avec des yeux rouges de sommeil et à moitié endormi.
“Disparu?” dit-il d’une voix grave et enrouée. “Que veux-tu dire?”
“Elle n’est pas revenue à sa chambre hier soir. Quelque chose lui est arrivé. J’en suis certain. Alerte tous tes hommes!”
Son père s’assit dans le lit, cette fois bien réveillé. Il se frotta le visage.
“Je suis sûre que ta sœur va bien,” dit-il. “Elle s’en sort toujours. Elle a survécu à une rencontre avec un dragon. Crois-tu qu’une petite tempête de neige l’ait emportée? Elle est juste quelque part où tu ne peux pas la trouver. Elle aime bien se promener seule. Ҫa suffit maintenant. Va-t’en avant que je ne te mette une bonne fessée.”
Mais rouge de colère et déterminé, Aidan ne bougea pas.
“Si tu ne veux pas la chercher, moi je le ferai,” hurla-t-il en sortant de la chambre en courant, espérant lui avoir fait prendre conscience de la situation.
*
Aidan se tenait en dehors de Volis accompagné de Léo. Il se tenait fièrement sur le pont et contemplait l’aube qui éclairait la campagne. Il scrutait l’horizon à la recherche d’un signe de Kyra, espérant la voir revenir. Son pressentiment se renforça. Il avait passé les dernières heures à réveiller tout le monde dans le château, de ses frères au boucher, en leur demandant s’ils l’avaient vue. Au final, l’un des hommes de son père lui avait dit l’avoir vue pour la dernière fois se diriger avec Maltren en direction du Bois des Épines.
Aidan avait passé le fort au peigne fin à la recherche de Maltren mais on lui avait dit qu’il était parti pour sa chasse matinale. Il se tenait donc là, attendant le retour de Maltren, impatient de le confronter et de découvrir ce qu’il était arrivé à sa sœur.
De la neige à mi-tibia, Aidan patientait, tremblant de froid sans y prêter attention, les mains sur les hanches. Il attendit, encore et encore jusqu’à ce qu’il finisse par voir apparaître une silhouette à l’horizon, galopant et portant l’armure des hommes de son père, un dragon dessiné sur le plastron. Il reconnut Maltren.
Ce dernier galopait en direction du fort, un cerf accroché sur la croupe de sa monture. Alors qu’il s’approchait, il remarqua son regard désapprobateur. Il regarda Aidan de haut et s’arrêta à contrecœur devant lui.
“Ôte-toi de mon chemin garçon!” lui cria Maltren. “Tu me barres la route.”
Mais Aidan ne bougea pas, décidé à lui faire face.
“Où est ma sœur?” demanda Aidan.
Maltren le regarda et il découvrit une lueur de surprise et d’hésitation sur son visage.
“Comment pourrai-je le savoir?” aboya-t-il. “Je suis un guerrier. Je ne m’occupe pas des vagabondages des filles.”
Aidan ne bougea pas.
“On m’a dit qu’elle a été aperçue pour la dernière fois en ta compagnie. Où est-elle?” répéta-t-il d’un ton plus ferme.
Aidan était impressionné par le ton autoritaire de sa propre voix qui lui rappelait celle de son père, bien qu’il soit trop jeune et n’ait pas encore ce ton grave qu’il lui tardait d’avoir.
Il dut toucher un point sensible car Maltren descendit lentement de cheval, le regard plein de colère et d’exaspération et s’approcha d’Aidan d’une façon menaçante. Son armure grinçait. Alors qu’il s’approchait, Léo se mit à grogner de façon tellement méchante que Maltren s’arrêta à quelques pas en regardant le loup puis Aidan.
Il ricana à l’attention d’Aidan qui suait à grosses gouttes et bien qu’il essayât de la cacher, Aidan dut reconnaître qu’il avait peur. Il remercia Dieu d’avoir Léo auprès de lui.
“Connais-tu le châtiment pour oser défier l’un des hommes de ton père?” demanda Maltren d’une voix sinistre.
“C’est mon père,” fit remarquer Aidan. “De même que Kyra est sa fille. Dis-moi où elle se trouve?”
Aidan tremblait intérieurement mais n’était pas décidé à baisser les bras, pas en sachant que Kyra était en danger.
Maltren regarda aux alentours, vérifiant si personne ne les regardait. Satisfait qu’ils soient seuls, il se pencha en avant en souriant et dit:
“Je l’ai vendue aux Hommes du Seigneur, pour un excellent prix. C’était une traîtresse et une fauteuse de troubles, tout comme toi.”
N’en croyant pas ses oreilles, les yeux d’Aidan s’écarquillèrent, furieux de cette traîtrise.
“Et en ce qui te concerne,” dit Maltren en l’attrapant par sa chemise et l’attirant à lui. Le cœur d’Aidan s’arrêta lorsqu’il le vit retirer son poignard de sa ceinture. “Sais-tu combien de garçons meurent dans ces douves chaque année? C’est très malheureux. Ce pont est tellement glissant et les rives sont si pentues. Personne ne soupçonnera jamais que ce n’était pas un accident.”
Aidan se débattit mais la poigne de Maltren était trop puissante. Il sentit la panique s’emparer de lui en comprenant qu’il allait mourir.
Léo grogna et sauta sur Maltren en lui plantant les crocs dans le mollet. Maltren relâcha Aidan et leva son poignard pour planter le loup.
“NON!” hurla Aidan.
Un cor retentit suivit du bruit de chevaux au galop sortant par la porte. Maltren s’arrêta le poignard encore dans les airs. Aidan se retourna et fut soulagé de voir son père et ses deux frères approcher, suivis d’une dizaine d’hommes qui pointaient déjà leurs arcs sur la poitrine de Maltren.
Aidan se libéra et Maltren se retrouva seul, la peur s’emparant de lui pour la première fois. Le poignard à la main, il était pris sur le coup. Aidan claqua des doigts et Léo battit en retraite.
Duncan descendit de cheval et s’avança avec ses hommes. Aidan se tourna vers eux.
“Tu vois Père! Je te l’avais dit! Kyra a disparu. Et Maltren l’a trahie, il m’a dit qu’il l’avait vendue au Seigneur Gouverneur!”
Duncan s’approcha et un silence pensant se fit. Maltren lança un regard nerveux par-dessus son épaule en direction de son cheval, comme s’il envisageait de s’échapper, mais des hommes s’avancèrent et se saisirent des rênes.
Visiblement nerveux, Maltren regarda Duncan.
“Tu t’apprêtais à t’en prendre à mon fils, n’est-ce pas?” dit son père en lançant un regard froid comme la pierre à Maltren.
Ce dernier déglutit, ne sachant que répondre.
Duncan leva lentement son épée et la pointa sur la gorge de Maltren, la mort dans les yeux.
“Tu vas nous mener à ma fille,” dit-il, “et ce sera le dernière chose que tu feras avant que je ne te tue.”
CHAPITRE TRENTE
Kyra et Dierdre courraient dans les plaines enneigées, haletantes et glissant sur la glace. Elle courrait du plus vite qu’elle le pouvait dans le froid matin, de la condensation sortait de sa bouche, le froid lui brûlait les poumons, ses mains étaient engourdies et serraient désespérément son bâton. Le grondement de milliers de chevaux chargeant derrière elles empli l’air. Elle risqua un regard en arrière et regretta immédiatement son geste: à l’horizon, les Hommes du Seigneur chargeaient. Ils étaient des milliers à se diriger droit sur elles. Elle savait que cela ne servait à rien de courir. Il n’y avait aucun abri à l’horizon, rien que de vastes plaines. Aucun espoir.
Et pourtant, poussées par l’instinct de survie, elles courraient.
Kyra glissa et tomba tête la première dans la neige. Le souffle coupé, elle sentit immédiatement une main qui l’attrapait par le bras et la remettait debout. Elle regarda Dierdre qui l’aidait à se remettre debout.
“Tu ne peux pas t’arrêter maintenant!” dit Dierdre. “Tu ne m’as pas abandonnée, je ne te laisserai pas tomber. Allez!”
Kyra fut surprise t’entendre ce ton autoritaire et confiant dans la voix de Dierdre, comme si elle venait de renaître depuis qu’elles étaient sorties de prison. Malgré les circonstances, sa voix était remplie d’espoir.
Kyra se remit à courir, elles tanguaient toutes les deux et finirent par arriver au sommet d’une colline. Elle essaya de ne pas penser à ce qui allait se passer lorsque cette armée les rattraperait, lorsqu’ils atteindraient Volis et assassineraient tous son peuple. Mais Kyra avait été entraînée pour ne pas abandonner, même si les chances semblaient être contre elle.
Elles se retrouvèrent au sommet de la colline et Kyra fut figée sur place, stupéfaite de la vue qu’elle avait sous les yeux. D’où elle se trouvait, elle pouvait voir toute la campagne, le grand plateau devant elle et son cœur sauta dans sa poitrine lorsqu’elle aperçut son père et une centaine d’hommes qui chevauchaient vers elles. Elle n’en revenait pas: ils venaient à son secours. Tous ces hommes avaient parcouru tout ce chemin et venaient risquer leur vie dans une mission suicidaire rien que pour elle.
Kyra éclata en sanglots, submergée d’amour et de reconnaissance envers son peuple. Ils ne l’avaient pas oubliée.
Kyra courut à leur rencontre. En s’approchant, elle vit la tête sectionnée de Maltren accrochée à son cheval. Elle comprit ce qu’il s’était passé: ils avaient découvert sa trahison et étaient venus à son secours. Son père semblait aussi surpris qu’elle de la voir ainsi courir à découvert. Il ne s’attendait probablement pas à ce qu’elle réussisse à s’échapper du fort.
Ils s’arrêtèrent et son père descendit de cheval, se précipitant à sa rencontre et la serrant fort dans ses bras. En sentant ses bras puissants l’étreindre, elle se sentit immédiatement soulagée, elle eut l’impression que tout pouvait redevenir normal même si cela semblait bien improbable. Elle n’avait jamais été aussi fière de son père qu’en ce moment.
L’expression de son père changea brusquement, son visage redevenant grave lorsqu’il regarda par-dessus son épaule et découvrit la grande armée des Hommes du Seigneur qui atteignait le sommet de la colline.
Il lui fit signe de prendre un cheval et en désigna un autre à Dierdre.
“Ton cheval t’attend,” dit-il en montrant un bel étalon blanc. “Tu te battras à nos côtés à partir de maintenant.”
N’ayant plus le temps de discuter davantage, Kyra et son père enfourchèrent immédiatement leurs chevaux. Elle rejoignit les rangs de ses hommes et tous firent face à l’horizon. Devant elle au loin, elle aperçut les Hommes du Seigneur qui recouvraient toute la colline. Ils étaient des milliers et eux, une petite centaine. Toutefois, les hommes de son père avaient fière allure et aucun d’eux ne chercha à battre en retraite.
“HOMMES!” cria son père de sa voix puissante. “NOUS NOUS BATTONS POUR L’ÉTERNITÉ!”
Ils poussèrent un cri retentissant, firent sonner leurs cors et chargèrent comme un seul homme à la rencontre de leur ennemi.
Kyra savait que cela était suicidaire. Derrière le millier d’Hommes du Seigneur, un autre millier d’hommes les attendait, puis encore un autre millier. Son père le savait également, ses hommes aussi, mais personne n’hésita. Ils ne se battaient pas pour leurs terres mais pour ce qu’ils avaient de plus précieux: leur existence. Leur droit de vivre en tant qu’hommes libres. La liberté était plus importante que leur vie et bien qu’ils y trouvent tous la mort, ils mourraient au moins de la façon qu’ils avaient choisie: en tant qu’hommes libres.
Tandis que Kyra chevauchait aux côtés de son père, d’Anvin, de Vidar et d’Arthfael, elle se sentait exaltée, submergée par une vague d’adrénaline. Dans cette brume, elle vit sa vie défiler devant ses yeux. Elle vit toutes les personnes qu’elle avait connues et aimées, les endroits où elle avait été, la vie qu’elle avait eue et sut que tout cela allait bientôt prendre fin. Les deux armées se rapprochaient et elle vit l’horrible visage du Seigneur Gouverneur qui menait l’assaut. Elle ressentit une colère nouvelle envers Pandésia. Ses veines brûlaient d’envie de vengeance.
Kyra ferma les yeux et fit un dernier vœu.
Si la prophétie est vraie et que je doive devenir une grande guerrière, faites que je me révèle maintenant. Si j’ai réellement un pouvoir spécial, montrez-le-moi maintenant. Faites-le surgir. Laissez-moi écraser mes ennemis. Juste cette fois-ci, en ce jour. Faites que justice soit faite.
Kyra rouvrit les yeux et entendit soudain un cri strident atroce déchirer l’air. Cela lui fit dresser les poils de la nuque et elle releva les yeux vers le ciel. Ce qu’elle y découvrit lui coupa le souffle.
Théos.
L’immense dragon volait et plongeait vers elle en la regardant de ses grands yeux jaunes et brillants. Les yeux qu’elle avait vus dans ses rêves et dans ses songes éveillés. C’étaient les mêmes yeux qu’elle ne pouvait sortir de son esprit. Elle avait toujours su qu’elle reverrait ces yeux un jour.
Son aile avait guéri et Théos descendit ses griffes vers sa tête, comme pour la tuer.
Kyra vit tous les hommes de son père bouche-bée de terreur, se baisser, prêts à mourir. Mais elle n’avait pas peur. Elle ressentait toute la puissance du dragon et fut cette fois certaine qu’elle ne formait qu’un avec le dragon.
Émerveillée, Kyra regarda Théos s’approcher d’elle. Ses ailes étaient tellement larges qu’elles lui cachaient le soleil. Il poussa un méchant cri strident qui terrifia tous les hommes. Il s’approcha extrêmement près puis prit de nouveau de la hauteur au dernier moment, ses griffes frôlèrent leurs têtes.
Kyra se retourna et regarda Théos monter haut dans le ciel puis faire demi-tour. Cette fois-ci, il se précipita sur les Hommes du Seigneur d’une façon menaçante.
Il ouvrit grand la gueule, survola les hommes de son père et se dirigea droit vers les Hommes du Seigneur comme s’il voulait être le premier à se battre.
Kyra observa la scène, émerveillée. Le dragon s’approchait de l’ennemi et le visage du Seigneur Gouverneur passa d’un air arrogant à la terreur. Tous leurs visages exprimaient la plus pure terreur. Ils avaient fini par réaliser ce qui allait leur arriver. La vengeance.
Théos ouvrit la gueule et un souffle de feu surgit accompagné d’un grand sifflement. Un torrent de flammes illumina le petit matin. Le hurlement des hommes emplit les airs tandis que l’incendie se répandait dans les rangs de l’armée, tuant les rangs d’hommes les uns après les autres.
Le dragon poursuivit son œuvre, volant, décrivant de grands cercles, déversant son souffle incendiaire, décimant l’ennemi jusqu’au dernier homme. Il ne resta bientôt plus que des tas de cendres là où se trouvaient précédemment des hommes sur leur monture.
Kyra observa la scène comme si elle se trouvait dans un rêve. C’était comme regarder son destin se dévoiler sous ses yeux. Elle sut à ce moment qu’elle était différente, spéciale. Le dragon était venu rien que pour elle.
Il n’y avait plus de retour en arrière possible désormais: les Homme du Seigneur étaient morts. Pandésia avait été attaqué et c’était Escalon qui avait porté le premier coup.
Le dragon atterrit devant eux, au milieu du champ de cendre tandis qu’elle et les hommes l’observaient, émerveillés. Mais Théos n’avait d’yeux que pour Kyra. Ses yeux jaunes et brillants la fixaient intensément. Il leva les ailes, les étira et poussa un cri perçant, un cri abominable emplit de rage qui sembla résonner dans tout l’univers.
Le dragon savait.
L’heure de la Grande Guerre avait sonné.
Á PARAÎTRE PROCHAINEMENT!
Livre #2 de Rois et Sorciers
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Au sujet de Morgan Rice
Morgan Rice est l’auteur de best-sellers #1 de USA Today et l’auteur de la série d’épopée fantastique L’ANNEAU DU SORCIER de dix-sept livres; de la série à succès #1 MEMOIRES D’UNE VAMPIRE comprenant onze livres (en cours); de la série à succès #1 LA TRIOLOGIE DES RESCAPES, un thriller post-apocalyptique de deux livres (en cours) ainsi que de la nouvelle série d’épopée fantastique ROIS ET SORCIERS. Les livres de Morgan sont disponibles en format audio et papier; et ont été traduits dans plus de 25 langues.
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