Kitabı oku: «Fables»
Charles Perrault Fables
Le duc et les oiseaux
Un jour le Duc fut tellement battu par tous les Oiseaux, à cause de son vilain chant et de son laid plumage, que depuis il n’a osé se montrer que la nuit.
Tout homme avisé qui s’engage
Dans le Labyrinthe d’Amour,
Et qui veut en faire le tour,
Doit être doux en son langage,
Galant, propre en son équipage,
Surtout nullement loup-garou.
Autrement toutes les femelles
Jeunes, vieilles, laides et belles,
Blondes, brunes, douces, cruelles,
Se jetteront sur lui comme sur un Hibou.
Les coqs et la perdrix
Une Perdrix s’affligeait fort d’être battue par des Coqs; mais elle se consola, ayant vu qu’ils se battaient eux-mêmes.
Si d’une belle on se voit maltraiter
Les premiers jours qu’on entre à son service,
Il ne faut pas se rebuter:
Bien des Amants, quoiqu’Amour les unisse,
Ne laissent pas de s’entrepicoter.
Le coq et le renard
Un Renard priait un Coq de descendre, pour se réjouir ensemble de la paix faite entre les Coqs et les Renards: – Volontiers, dit le Coq, quand deux lévriers que je vois, qui en apportent la nouvelle, seront arrivés. – Le Renard remit la réjouissance à une autre fois et s’enfuit.
Un rival contre nous est toujours enragé;
S’y fier est chose indiscrète,
Quelque amitié qu’il vous promette,
Il voudrait vous avoir mangé.
Le coq et le diamant
Un Coq ayant trouvé un Diamant, dit: – J’aimerais mieux avoir trouvé un grain d’orge. —
Ainsi jeune beauté, mignonne et délicate,
Gardez-vous bien de tomber sous la patte
D’un brutal qui n’ayant point d’yeux
Pour tous les beaux talents dont votre esprit éclate
Aimerait cent fois mieux
La moindre fille de village,
Qui serait plus à son usage.
Le chat pendu et les rats
Un Chat se pendit par la patte, et faisant le mort, attrapa plusieurs Rats. Une autre fois il se couvrit de farine. Un vieux Rat lui dit: – Quand tu serais même le sac de la farine, je ne m’approcherais pas. —
Le plus sûr bien souvent est de faire retraite
Le Chat est Chat, la Coquette est Coquette.