Kitabı oku: «Le petit docteur», sayfa 11
Il est également important de suivre les conseils prodigués à la fin du livre, dans les chapitres suivants : « La santé par la joie » et « Respirer, c’est vivre ». Quand on a le moral, on ne tombe pas malade mais si on l’est déjà, on sera alors à moitié guéri. C’est un point important à observer de la part du médecin traitant : on ne doit jamais manquer de parler au patient de son moral. Une gymnastique respiratoire bien conçue augmente aussi le bien-être de l’individu. Chaque médecin adepte de ces méthodes biologiques de prévention et de thérapie se réjouira des résultats obtenus.
Asthme
La gêne respiratoire qui se manifeste en crises, c’est de l’asthme. Tous ne savent pas que cette maladie se manifeste sous plusieurs formes. Il faut donc bien distinguer entre l’asthme nerveux, l’asthme bronchique et l’asthme cardiaque pour prodiguer les soins adéquats. Nous devons pour cela examiner l’origine et les symptômes de chaque cas.
L’asthme nerveux
Notre système nerveux est parfois très sensible et prédisposé aux spasmes. Si l’asthme se déclare, la maladie résulte invariablement du système nerveux défaillant. Donc il va de soi qu’il faut d’abord soigner l’origine nerveuse de la maladie pour avoir du succès dans le traitement.
L’asthme bronchique
Il n’en est pas de même de l’asthme bronchique. Il dépend tellement des conditions météorologiques qu’un changement de climat s’avère nécessaire pour aider à sa guérison. On constate très souvant que l’air marin riche en iode a une bonne influence sur la maladie ; les crises diminuent et disparaissent parfois. Certains asthmatiques peuvent guérir à l’air des montagnes et nombreux sont ceux qui choisissent ces endroits. Une altitude de 900 mètres peut suffire à soulager le malade de ses crises mais il est souvent nécessaire d’aller jusqu’à 1200 ou 1500 mètres. De même, les malaises dûs à l’asthme peuvent disparaître grâce à l’air chaud et sec du désert.
Il peut arriver que les spasmes résultent d’une sensibilité au pollen. Ces cas seront traités de la même façon que le rhume des foins car il s’agit du même type d’allergie. Si nos moyens nous permettent de changer de climat, nous devrions le faire sans tarder. En effet, les soins bioclimatiques agissent de pair avec l’absorption de nourriture naturelle et peuvent conduire à la guérison au bout d’un certain temps. Malheureusement, le patient manque souvent de l’énergie nécessaire pour effectuer ce changement et sa famille hésite à prendre cette décision bien qu’il soit parfois aisé de trouver un emploi convenable dans un pays au climat approprié. Ce manque de courage est bien regrettable car les malades peuvent guérir rapidement dans un environnement bénéfique.
Si les crises cessent pendant un ou deux ans, on peut songer au retour dans le pays d’origine car la maladie est vaincue par les influences climatiques favorables et elle ne se manifestera plus, même dans un climat préjudiciable. Les bienfaits d’un changement de climat devraient être rendus accessibles aux jeunes afin que leur vie prenne un nouvel essor.
Si l’asthme bronchique se déclenche sur une maladie pulmonaire mal cicatrisée, il est très difficile de pouvoir la guérir et de parler de succès possible. C’est la raison pour laquelle on ne devrait jamais traiter les maladies des organes respiratoires à la légère et les laisser traîner jusqu’à ce qu’elles deviennent chroniques. Bien au contraire, il faut veiller à une guérison rapide et complète afin d’éviter l’apparition d’asthme bronchique dont la guérison est beaucoup plus difficile.
Médication et traitement physique
Les soins médicaux de l’asthme bronchique font surtout appel aux antispasmodiques. Il est étrange de constater que le malade à qui on laisse entrevoir une guérison est déjà libéré par une seule injection de procaïne. Il est indispensable de se soucier constamment du moral du malade au moyen d’une psychothérapie appropriée. On peut remplacer la procaïne par de l’acide formique homéopathique ou un autre traitement neural.
Les cachets pour asthmatiques contenant des extraits de plantes africaines telles que l’éphédrine, l’atropine ou la stramoine sont des médicaments à effet puissant qui procurent éventuellement un soulagement mais ne doivent pas être pris de façon régulière. Le corps s’habitue à l’action de ces remèdes qui n’apportent aucune guérison mais suscitent une pharmacodépendance. C’est pour cette raison que les remèdes homéopathiques sont préférables. C’est pourquoi les remèdes homéopathiques sont moins chers. Arsen. alb. de D6 à D30, Nux vomica de D6 à D20, Zinc. valer. D4, Antimon. sulf. aureum D4 et Belladonna en dilution élevée rendent de bons services, selon le tempérament du malade. En phytothérapie, les remèdes à base de racine de pétasite20 ont fait leurs preuves, en particulier le Petasites off. Cet antispasmodique à base de plante est bon, son efficacité est indubitable et il donne souvent à long terme des résultats étonnants, sans aucun effet secondaire. En cas d’asthme bronchique, d’obstruction des poumons par les mucosités et de spasmes, le sirop au droséra et Kali jod. D4 sont également efficaces.
Outre ces remèdes et un soutien moral approprié, la physiothérapie donne aussi d’excellents résultats. Il s’agit surtout des bains de Schlenz, des bains de pieds alternés, des bains-frictions de Louis Kuhne32, ainsi que des massages à la brosse, des sinapismes ou des cataplasmes à l’argile. L’acupuncture peut aussi avoir un très bon effet sur l’asthme si le thérapeute sait employer habilement cette délicate méthode chinoise.
L’asthme cardiaque
Bien que l’asthme cardiaque ait les mêmes symptômes que l’asthme bronchique, il ne résulte pas d’une maladie des bronches. L’asthme cardiaque provient uniquement d’une faiblesse du cœur. Si l’affection atteint le côté gauche du cœur, il y a un reflux de sang vers les poumons. Si au contraire c’est le côté droit qui est atteint, il y a un écoulement sanguin difficile dans les poumons, ce qui produit un déficit de l’échange gazeux.
Les patients souffrant d’asthme cardiaque ont le visage bleuâtre et des difficultés à respirer lors du moindre effort. Dès que l’on connaît l’origine de ces symptômes, on doit soigner le cœur et les vaisseaux. Au lieu des médicaments à la digitaline, qui ont un effet cumulatif, on choisira un excellent remède combinant le muguet (Convallaria) 33 et la scille (Scilla maritima, oignon de mer)34. Pour fortifier les muscles du cœur, les préparations d’aubépine sont recommandées. Il est en tout cas très important de diagnostiquer l’origine de la maladie, car cela permet de choisir la médication et la forme de physiothérapie appropriées à chaque malade.
Facteurs de guérison pour les malades des poumons
Il est curieux de constater que la médecine classique ne se soucie guère de changer les conditions de vie des malades des poumons. Certes, les cures de repos, l’air, la lumière, le soleil donnent de bons résultats. On ne saurait nier la grande valeur de ces facteurs curatifs. On lisait autrefois à l’entrée d’un sanatorium d’Arosa l’inscription suivante : « Levez les yeux vers les montagnes d’où viendra le salut. » Cette parole témoigne de l’importance que la médecine classique attribuait au bon air des montagnes, c’est-à-dire aux conditions climatiques.
Un autre aspect non négligeable, c’est la diététique. Il est indispensable d’apporter à l’organisme les substances qui lui manquent et dont il aurait besoin pour se régénérer. . En premier lieu, il lui faut une alimentation riche en calcium et en vitamines ; des carottes crues râpées, des jus de carottes, de raisin, d’orange, de pamplemousse15 bus lentement, à petites gorgées, après une bonne insalivation. Ainsi, l’acide des fruits ne provoquera aucun trouble digestif.
Les légumes frais ne manqueront jamais au menu. La salade sera préparée au citron et non au vinaigre.
On réduira la consommation de protéines. Les aromates naturels aiguiseront l’appétit. Un remède à base de calcium facilement assimilable est indispensable. J’ai toujours pu observer d’heureux résultats grâce à un complexe au calcium et aux orties et à des plantes comme galéopsis, une plante riche en silice. A ce propos, il faut signaler les bons effets de l’usnée. Tout comme les animaux de la forêt, nous pouvons profiter de ses principes actifs qui tonifient les poumons délicats et soulagent les affections des voies respiratoires. Ceux qui ne disposent pas de la plante fraîche pour la mâcher boiront régulièrement de la tisane d’usnée. Il ne s’agit pas là d’un médicament au sens propre du terme mais plutôt de l’application du principe d’Hippocrate : « Que la nourriture soit le remède, que le remède soit la nourriture. » Les remèdes végétaux font vraiment partie des aliments curatifs. L’huile de foie de morue et ses émulsions ont une action favorable, pour autant qu’on les supporte.
Le moral joue un très grand rôle dans le traitement des affections pulmonaires. Il favorise les fonctions glandulaires et tout traitement efficace devrait en tenir compte.
Il faut stimuler également la fonction cutanée par de légers brossages de la peau suivis de frictions avec une bonne huile de massage corporel.
Inutile de rappeler que la fonction intestinale doit être surveillée, de même que l’activité rénale. Ce sont là deux facteurs normaux de guérison pour toute maladie de ce type. Les malades qui suivent ces conseils très simples verront leurs cures de repos couronnées de succès, au grand étonnement de certains médecins. Il est nécessaire d’éliminer à la fois les carences et les faiblesses pour parvenir rapidement à la guérison.
Calcium
La presse et la littérature médicale ont déjà beaucoup dit et écrit au sujet de l’importance du calcium dans l’organisme humain. Le calcium est en effet l’un des minéraux les plus importants et les plus répandus de notre corps. Sans calcium, l’organisme serait incapable de former le système osseux, les dents et une grande partie de nos cellules. C’est pourquoi l’alimentation doit tenir compte de ces besoins. Le calcium joue un rôle prépondérant dans la défense de l’organisme contre les maladies infectieuses, celles des voies respiratoires en particulier. Les enfants qui souffrent d’une carence calcique sont moins résistants ; leurs ganglions enflent facilement et ils sont facilement sujets aux infections. S’il manque de calcium, le corps doit livrer de grandes batailles. La nature nous en offre un exemple frappant : on trouve toujours de la mousse dans les prés acides, pauvres en calcium. Si l’on désacidifie la terre et qu’on lui rende son calcium, les mousses disparaissent. Les parasites prospèrent toujours dans les terrains pauvres en calcium. La situation du corps présente une certaine analogie : s’il y a hypocalcémie, on est exposé à toutes sortes d’affections et particulièrement aux maladies infectieuses. Le fait étant connu, on s’est mis à élaborer des médicaments au calcium. Mais ces phosphates, carbonates ou lactates de calcium ne remplissent pas leur mission. L’humanité manque toujours de calcium. J’ai eu autrefois l’occasion de m’entretenir, à Davos, avec un chimiste très expérimenté dans ce domaine ; il préparait le lait de chaux et d’autres remèdes à base de calcium pour les médecins de l’endroit. Il m’expliqua qu’il était obligé d’en livrer de grandes quantités : on croyait alors que le lait de chaux était un remède important pour le traitement des maladies pulmonaires. Selon lui, l’effet de ce lait était nul ou presque. Il préconisait l’idée d’une préparation naturelle, à base de calcium végétal. Voilà ce que m’exposait ce chimiste de la vieille école qui prévoyait déjà l’importance des remèdes biologiques. Cet homme m’a affermi dans mon idée ; j’ai multiplié mes efforts pour trouver une méthode biologique permettant d’administrer les sels minéraux sous une forme assimilable, afin que l’organisme puisse combler ses carences. C’est ce qui m’a amené à extraire le calcium des plantes, surtout des orties et plus précisément des orties vertes et fraîches. Je suis ainsi parvenu à élaborer un complexe au calcium et aux orties, préparation de calcium assimilable par l’organisme. L’heureuse combinaison avec d’autres substances calcaires finement triturées m’a permis de réaliser ce complexe de calcium qui répond à toutes les exigences d’une médication calcique naturelle et biologique. Cela ne signifie pas que ce soit là le seul remède et chacun doit trouver le moyen de s’aider lui-même, sans avoir forcément recours à diverses préparations.
Comment remédier au manque de calcium ?
J’aimerais donc expliquer ici comment remédier à la carence calcique, avant tout chez les enfants qui naissent déjà hypocalcémiques, mais aussi chez les adolescents et les personnes âgées.
Les jeunes enfants auront une alimentation naturelle. On leur donnera beaucoup de crème de riz naturel ; le son du riz contient en effet des substances précieuses indispensables aux jeunes enfants. Quant au nourrisson, rien n’égale le lait maternel. C’est pourquoi toutes les jeunes mères qui le peuvent devraient donner le sein à leur bébé, à condition bien sûr d’être en bonne santé. La femme devrait y songer bien avant de mettre l’enfant au monde.
Dès qu’on introduit l’allaitement mixte, la meilleure base sera le riz naturel. De tous les jus, c’est le jus de carottes qui est le mieux supporté par le bébé. Il est riche en calcium et en sels minéraux. Plus tard, on préparera des biberons au lait d’amande additionné de jus de fruits. Le lait doit être de première qualité, cela va sans dire, qu’il s’agisse de lait de vache ou de brebis. Ce n’est malheureusement pas le cas partout ; il y a encore des pays où une forte proportion de vaches sont atteintes de tuberculose. Ceci n’a rien de surprenant car une bête qui est constamment enfermée dans une étable ne peut être saine. Tout devrait être mis en action pour que la qualité du lait réponde aux besoins et aux désirs du public. Le lait de brebis est de qualité supérieure ; il est riche en calcium. Si les brebis vivent presque toute l’année en plein air et profitent de la nourriture naturelle broutée dans les pâturages, leur lait est le meilleur. Si vous avez des brebis en liberté dans votre voisinage, profitez-en pour donner de leur lait à votre nourrisson. Le lait de chèvre peut être utile de temps en temps, pour une courte durée. Pour de plus amples détails à ce sujet, consulter le paragraphe consacré à l’alimentation du nourrisson. Pour les jeunes en pleine croissance, c’est-à-dire pour toutes les personnes, il est important que l’alimentation soit naturelle, qu’on renonce donc aux aliments et produits raffinés comme la farine blanche et le sucre blanc. Choisissons les aliments comme la nature, ou comme le Créateur nous les a donnés. Elle contient en proportions harmonieuses tous les principes vitaux, minéraux et vitamines, qui nous sont indispensables. Revenons donc à une alimentation naturelle, laissons de côté tous les produits artificiels qui sont lancés dans le commerce. S’ils sont avantageux pour leur fabricant, ils ruinent néanmoins la santé humaine. Les conséquences néfastes de l’alimentation moderne pour l’organisme n’apparaissent pas immédiatement. Par suite de l’adjonction de produits chimiques, on constate au bout d’un certain temps des troubles tels que tumeurs malignes, prédisposition aux maladies infectieuses, diminution du potentiel immunitaire et affections diverses, entre autres du système nerveux central. C’est tout ce qui effraie l’être humain moderne. L’augmentation de ces facteurs est due à la réduction de la résistance humaine normale, qui est principalement garantie par le mode de vie et l’alimentation naturels.
Choucroute au calcium
Je connais un remède tout à fait particulier pour guérir l’hypocalcémie. Je vais vous en révéler la recette. Il intéressera avant tout ceux qui vivent à la campagne.
Si vous préparez vous-même votre choucroute, vous aurez soin d’y ajouter fort peu de sel mais beaucoup de condiments tels que marjolaine, thym, herbes aromatiques variées, baies de genièvre et grains de moutarde, ces derniers permettant la conservation de la choucroute. Préparée avec des choux blancs, elle contient beaucoup de calcium. Mangée crue, elle constitue un remède efficace. Pour en faire une préparation calcique, c’est-à-dire augmenter sa teneur en calcium, on lui ajoutera des coquilles d’œufs pilées et réduites en poudre dans la proportion d’une demi-cuillère à soupe par kilo. On peut aussi utiliser de la poudre de coquilles d’huîtres qu’on se procure dans les bonnes drogueries. Cette poudre s’ajoute en même temps que l’assaisonnement au chou blanc râpé. Après fermentation, on obtient un lactate de calcium naturel, d’une assimilation facile. Dans un ménage qui consomme un baril de choucroute ainsi préparée par an, toute carence calcique disparaîtra en un ou deux ans. Ceux qui achètent leur choucroute ordinaire peuvent y ajouter une cuillère à café de cette poudre par kilo. Si vous vous procurez de la choucroute biologique, qui ne contient que peu de sel, dans un magasin de produits naturels, saupoudrez-la d’une cuillère à café de poudre, mélangez bien et laissez reposer un jour avant de la manger crue. Elle n’aura pas tout à fait la même valeur que la choucroute préparée à la maison, mais elle sera plus efficace que la plupart des médicaments à base de calcium. Une autre méthode consiste à ajouter une pincée de cette poudre à l’assaisonnement de la salade, à condition qu’elle soit préparée au citron : l’acide citrique a la propriété de dissoudre une partie de ce calcium naturel et de le rendre ainsi mieux assimilable.
Les orties
L’ortie constitue une excellente médication calcique. Au printemps, quand les jeunes plantes commencent à pousser, n’oublions pas d’en cueillir ; finement hachées ou passées au mixeur, on les ajoutera aux salades. Au lieu de la ciboulette, on peut utiliser ajouter les orties finement hachées aux potages, légumes et pommes de terre. On remarquera à peine qu’il ne s’agit pas des herbes ordinaires qu’on met habituellement dans le potage. Il est utile d’en manger régulièrement de cette manière, en garniture, pour bénéficier des phosphates de chaux dont elles sont très riches. On peut également en ajouter hachées aux épinards, au dernier moment car il vaut mieux les manger crues. On profitera de la vitamine D, du calcium et des autres sels minéraux qu’elles renferment. Dans la revue « Gesundheits-Nachrichten », éditée par nos soins, j’avais rédigé en son temps un article sur les orties à la suite duquel plusieurs paysannes bernoises m’ont écrit pour me dire que leurs enfants, grâce à ce remède simple, avaient retrouvé leurs bonnes joues rouges, signe de santé. A quoi bon dépenser son argent pour des remèdes coûteux alors qu’une médication aussi simple permet d’obtenir les mêmes résultats ? Il faut bien sûr préparer les orties, mais cette peine ne compte pas, comparée au souci causé par les enfants manquant de calcium, qui contractent souvent des maladies nécessitant de longs traitements. Ces enfants sont très sensibles aux catarrhes : le moindre courant d’air peut leur être fatal ; et s’il y a quelque maladie infectieuse dans leur entourage, ils y succomberont les premiers. Cela confirme une fois de plus qu’il vaut mieux prévenir que guérir !
Nouvelles fonctions du calcium
Nous connaissons tous le rôle important que le calcium assume dans notre corps en tant qu’élément constitutif des dents et des os. Nous savons qu’un faible taux de calcium indique un manque de calcium qui peut déclencher à la longue des lésions des dents et des os. Chez les femmes enceintes, cette carence se fait sentir au point que dans la région bernoise, du temps de nos arrière-grands-mères, on disait que chaque enfant coûtait une dent à sa mère. La suite nous est connue, le manque de calcium dans le sang provoque facilement des états de type tétanique, des crampes et des spasmes.
Le calcium n’est pas uniquement un minéral constitutif, mais encore un composant de liaison permettant d’éliminer par l’urine des résidus nocifs du métabolisme, surtout des acides. Songeons par exemple à l’acide oxalique, qui joue un grand rôle dans la formation des calculs rénaux. La combinaison de cet acide avec le calcium donne de l’oxalate de calcium, sous une forme transportable par les organes urinaires.
Une quantité suffisante de calcium protège aussi de la scrofule35 et diminue les risques de tuberculose. Les médecins spécialistes rapportent souvent ce fait. Si le calcium est présent dans le sang à un taux normal, il peut aussi nous protéger contre les effets nocifs du Strontium 90 radioactif. Cette constatation est toutefois nouvelle pour beaucoup d’entre nous, mais en tout cas rassurante, car il n’est pas très difficile d’agir opportunément sur notre taux de calcium. Les raisons de veiller à l’absorption suffisante de cette substance minérale essentielle qu’est le calcium sont assez convaincantes et sensées pour ne pas être négligées.
Les denrées à base de blé complet, les crudités, les produits laitiers sont de bons fournisseurs de calcium que nous devrions consommer tous les jours. Malheureusement nous ne pouvons pas assimiler le calcaire de l’eau ni les autres formes de calcium inorganiques. C’est pourquoi il faut veiller à fournir au corps du calcium organique, surtout celui des végétaux. Comme ce minéral essentiel s’assimile mieux sous cette forme, c’est la seule qui soit à prendre vraiment en considération. Cependant si quelqu’un souffre d’un manque de calcium malgré une alimentation adéquate, il doit absolument veiller à absorber régulièrement une bonne préparation biologique, comme un complexe de calcium et d’orties. C’est la forme idéale du calcium des orties qui maintient le taux de calcium des enfants et des adultes à un bon niveau, en permettant une meilleure assimilation du calcium des aliments par l’organisme. Quiconque a déjà essayé une préparation de calcium et d’orties ne voudra plus se passer de ce remède simple et agréable à prendre. Chez les gens épuisés, surmenés et atteints de maux divers, qui ne réagissent généralement plus à la plupart des remèdes, on peut constater un rétablissement de la santé à l’aide du complexe au calcium et aux orties, ce qui permet à l’organisme de tirer à nouveau profit des autres remèdes. Puisque l’équilibre des minéraux de notre corps est si important, nous devons veiller à le préserver constamment grâce aux conseils donnés.
Le mystère de notre sang
La Bible nous dit que l’âme se trouve dans le sang et le poète lui-même ressent sa nature mystérieuse en qualifiant le sang de sève étrange. Cette opinion fut émise bien avant que les recherches scientifiques des temps modernes ne viennent le confirmer. J’ai médité sur la thèse récente de savants réputés affirmant que l’état d’un être se reconnaissait à chacune des gouttes de son sang, où l’on peut déceler la santé ou la maladie. Néanmoins, les chercheurs n’ont pas encore trouvé de méthode adéquate pour prouver cette assertion. Il chercheurs devront encore travailler pour trouver cette méthode et en fournir les analyses. Des études ont toutefois déjà permis de comprendre la méthode de cristallisation du sang. D’autres méthodes suivront certainement et nous sommes sans doute sur le point de reconnaître la plupart des maladies telles que le cancer, la tuberculose, le rhumatisme, la goutte et autres à leur stade initial, c’est-à-dire avant l’apparition des symptômes caractéristiques. Bien que l’on distingue déjà les différents groupes sanguins et le facteur Rhésus, ainsi que la granulation fine ou grossière du sang, tout comme pour les pores de la peau, la spécificité du sang et les différences de composition et de structure selon les individus constituent encore un grand mystère, que les chercheurs élucideront un jour.
Si les recherches concernant le sang étaient déjà plus avancées, il n’y aurait pas près de 20.000 décès par an, aux Etats-Unis, par suite de transfusions sanguines. Dans un avenir proche, il est bien possible que les médecins ne se servent plus que de succédanés de sang et de plasma car ils sont bien conscients des risques liés à la transfusion de sang humain. Citons dans ce contexte l’apparition fréquente d’une hépatite, redoutable inflammation du foie en liaison avec une jaunisse infectieuse, à la suite d’une transfusion sanguine. La protection contre l’hépatite sérique fait partie des problèmes de la transfusion qui ne sont pas encore résolus. Songeons aussi aux nombreux cas récents de transmission du sida à la suite de transfusions sanguines. Ceci incita même le médecin-chef d’une banque du sang américaine à exprimer de sérieuses réserves, tandis que de nombreux médecins préfèrent éviter tout risque en ne travaillant qu’avec des succédanés de plasma. Pour le patient, c’est plus qu’il n’en faut et un entretien préalable avec le médecin lui permettra de décider en connaissance de cause.
Comment l’être humain pourrait-il percer tous les mystères du sang puisque ce n’est pas lui qui l’a créé ? Mais pour celui qui l’a créé, tout est clair. Ceci explique que dans sa bienveillance divine et paternelle, Il ait interdit aux survivants du déluge d’absorber du sang. Plus tard, ce commandement s’appliqua au peuple élu de Dieu et du temps de Saint Paul, les dirigeants de l’église primitive le reprirent comme une obligation qui resta valable durant l’ère chrétienne et qui est encore déterminante de nos jours. Contre le sida, la meilleure protection réside également dans une éthique sexuelle parfaite, comme le commandement divin l’évoque clairement dans la Bible.
Qu’on le veuille ou non, l’analyse approfondie de divers commandements nous permet de constater qu’ils n’ont pas seulement un but éducatif mais qu’ils sont indirectement utiles pour le maintien de la santé. Le respect des exigences imposées sert en tout cas à la protection individuelle. Celui qui refuse d’absorber ou de recevoir du sang sous quelque forme que ce soit, par respect du commandement divin ou par considération d’hygiène, se trouve de plus en plus conforté dans son opinion au fur et à mesure que les recherches progressent dans ce domaine.
La lymphe, le flux sanguin blanc
Bien que l’ensemble des vaisseaux lymphatiques soit bien plus longs que ceux du sang, nos connaissances en ce qui concerne le système lymphatique sont encore bien modestes. Les vaisseaux lymphatiques, répartis dans tout le corps, sont beaucoup plus fins que les vaisseaux sanguins. Contrairement au flux sanguin, la lymphe ne coule que dans une direction puisqu’elle rejoint le sang, une fois sa tâche accomplie. En faisant une croix centrée sur le nombril, nous faisons une représentation schématique et partageons le corps en quatre ; chacune de ces parties représente un réseau lymphatique, avec une « centrale » à droite et à gauche dans les aines ou les aisselles. Il y a aussi les petites centrales situées à gauche et à droite du maxillaire inférieur. La lymphe forme des nodosités qui deviennent plus grosses à proximité des centrales, où se trouvent regroupés les véritables ganglions.
La tâche du flux lymphatique
Les humeurs, le sang et le liquide cervical sont maintenus en bon état par le système lymphatique. Au total, ce liquide correspond à environ 60 % du poids du corps. A part sa fonction de régulation, la lymphe a un travail plus étendu et plus important à fournir : comme un gendarme, elle est chargée de maintenir l’ordre contre tout intrus qui mettrait en danger l’état des cellules. Il s’agit des bactéries qui sont plus ou moins mauvaises, parfois même dangereuses pour la vie même. Si, par exemple, une coupure ou un clou rouillé blessent la peau, des millions de bactéries se précipitent dans la blessure comme à travers une porte défoncée. La lymphe des vaisseaux peut n’être pas assez forte et les microbes remontent jusqu’aux ganglions de la « centrale ». Celle-ci mobilise tant de troupes prêtes à la bataille que les ganglions se dilatent. Nous sentons alors sous les bras ou dans le pli inguinal une grosseur qui peut avoir la taille d’un œuf. Si les lymphocytes, les phagocytes, les cellules migratrices et tout le potentiel de défense n’arrivent pas à faire leur travail, la lymphe est bloquée, elle se colore légèrement en rouge et les ganglions deviennent sensibles à la pression. Nous appelons ceci un empoisonnement du sang bien que le poison se trouve encore dans la lymphe. Si les toxines et microbes se déversaient directement dans le sang, l’être humain mourrait en bas âge, dès le premier empoisonnement du sang.
La lymphe joue également un rôle au niveau des amygdales et de l’appendice, qui doivent aussi exécuter des tâches de nettoyage et de destruction des microbes. Ils constituent en quelque sorte des filtres à microbes, c’est pourquoi on ne devrait pas les enlever sans raison valable car ceci affaiblit le potentiel de défense de l’organisme.
Lorsque des cellules cancéreuses s’échappent lors d’un prélèvement ou d’une opération incomplète, elles sont arrêtées par la lymphe et retenues dans la « centrale » pour être détruites. Si cela échoue, les cellules se mettent à proliférer, ce qui cause un lymphogranulome ou cancer lymphatique, particulièrement redoutable. C’est la raison pour laquelle les chirurgiens ôtent soigneusement les vaisseaux lymphatiques, les nodosités et les ganglions lors de l’opération d’un cancer, surtout d’un cancer du sein.
Une autre fonction du système lymphatique est l’absorption des graisses émulsionnées et leur distribution dans le sang en petites quantités assimilables. Tous les anticorps qui nous immunisent contre les maladies infectieuses sont développés par le système lymphatique. Il est donc vital que la lymphe travaille bien. Diverses maladies du cœur, des reins et des vaisseaux sont en rapport avec une certaine défaillance du système lymphatique.