Kitabı oku: «Le petit docteur», sayfa 12

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Modes de guérison

Les exercices physiques et respiratoires en plein air sont le meilleur soutien du système lymphatique. Rayons du soleil en altitude et l’air marin sont deux facteurs qui, bien dosés, ont une bonne influence sur la lymphe.

Le remède à recommander pour soutenir le système lymphatique, c’est l’échinacée subtropicale : quand les ganglions enflent ou s’il y a empoisonnement du sang, les préparations aux plantes fraîches d’échinacée procurent du bien-être et se révèlent une aide efficace. En usage externe, on peut se servir des feuilles vertes écrasées ou encore appliquer de l’ouate imbibée de teinture d’échinacée. Dans la phase aiguë, il faut prendre toutes les heures 10 gouttes de teinture dans un peu d’eau. C’est en raison de ces nombreux bienfaits que chaque pharmacie familiale devrait avoir sa teinture d’échinacée fraîche.

Certains faits intéressants concernant la lymphe

Sans la lymphe, que l’on peut qualifier de « sang blanc », l’homme succomberait vite aux attaques des microbes. Les lymphocytes sont les gendarmes du corps. Ils détruisent surtout les microbes qui pénètrent dans la peau lors d’une blessure. De plus, ils prennent une part active à la reconstruction des cellules détruites. Comparable au système sanguin, le système lymphatique est cependant beaucoup plus ramifié et plus long. Les muqueuses, en particulier celles des intestins, ont un réseau lymphatique étendu, semblable à un filet aux mailles fines.

Les amygdales et l’appendice

Beaucoup de gens ignorent que les amygdales et l’appendice possèdent un réseau lymphatique très bien constitué. Comme ils servent à filtrer et à détruire les microbes, on peut les considérer comme des organes jumeaux. Leur fonction étant très importante, on ne devrait jamais les enlever tant qu’ils fonctionnent bien. De plus, en cas de maladie, on devrait toujours appliquer des méthodes de traitement conservatoires pour ne pas priver l’organisme de ces organes de première importance.

Les ganglions lymphatiques

Dans le système lymphatique se trouvent des nodosités appelées ganglions. Ce sont eux qui font fonction de filtre, en essayant de filtrer ou de détruire les microbes, les toxines et les poisons. Si un seul ganglion n’y suffit pas, d’autres interviennent. Quand des microbes pénètrent en grand nombre dans le corps, nous pouvons remarquer des durcissements rougeâtres et douloureux formant des grosseurs, par exemple à la saignée du coude. Ces nodules atteignent quelquefois la taille d’un œuf et sont sensibles à la pression. Il s’agit de cellules lymphatiques entourées de tissus conjonctifs et de fibres musculaires. C’est le symptôme classique d’un empoisonnement du sang. Il est alors possible que la centrale ne soit pas assez puissante et qu’elle aille chercher de l’aide dans les ganglions des aisselles. Si l’empoisonnement du sang est aux pieds, nous ressentons le cordon de la lymphe tout le long de la jambe et les ganglions les plus gros se forment dans le pli de l’aine.

La rate

Quoiqu’on ne connaisse pas encore bien la fonction exacte de la rate, on la considère comme la glande lymphatique la plus importante du corps. Elle se trouve à gauche de l’estomac, donc à l’opposé du foie, et elle n’a aucun rapport avec la digestion. Elle ne semble pas non plus avoir de relation fonctionnelle directe avec d’autres organes du corps. Elle n’est pas reliée au système lymphatique mais au sang. La rate pourrait en fait se trouver dans n’importe quel autre endroit du corps et il semble qu’elle est placée à gauche parce c’est probablement l’endroit qui lui offre plus de place. Elle représente encore actuellement une énigme pour les chercheurs. On peut l’enlever et continuer à vivre, mais le regroupement des forces de défense est alors si minime dans le sang que l’être humain ne peut survivre à une invasion massive de microbes, par exemple en cas de paludisme.

Les cellules migratrices

Les lymphocytes ainsi que les leucocytes sont considérés comme des cellules migratrices car étant tout petits, ils peuvent quitter le flux de la lymphe et du sang et se déplacer entre les parois cellulaires, comme l’étoile de mer entre les récifs coralliens. Ils peuvent intervenir partout, comme des policiers en mission spéciale. Ils sont au nombre de plusieurs milliards, c’est-à-dire qu’il y en a plus dans un seul corps humain qu’il n’y a d’êtres humains sur toute la terre.

Un facteur de guérison indispensable

Malgré sa bonne organisation la lymphe a souvent besoin de soutien. En effet, si le corps vient à manquer de calcium et de vitamine D, la lymphe éprouve de grandes difficultés à assurer ses fonctions. Les enfants chez lesquels on décèle des grosseurs inguinales ou sous les oreilles souffrent d’un manque de calcium ou de vitamine D. Ils sont sujets au catarrhe, à l’angine et aux maladies infectieuses et souffrent par ailleurs d’un manque d’appétit, de nervosité et de lassitude. On peut remédier à cet état en changeant d’habitudes alimentaires. Il faut supprimer la confiserie, la pâtisserie et toutes les sucreries, les produits à la farine blanche, au sucre industriel et aux huiles raffinées, au profit des légumes et des salades. Un plus grand apport en vitamines est assuré par l’absorption de notre fortifiant, associé au calcium d’orties. On donne du calcium aux enfants par mesure préventive, avant que ces symptômes n’apparaissent.

Le raifort est très efficace pour la lymphe, de sorte qu’on peut le considérer comme l’un des meilleurs remèdes. En effet, les troubles lymphatiques peuvent être soignés en prenant une cuillerée à café de raifort par jour. Il a très bon goût si on le consomme avec du fromage blanc ou des carottes râpées pour atténuer son goût piquant.

La tuberculose et le cancer

Quand le système lymphatique fonctionne bien, la tuberculose et le cancer ont peu de chances de se propager. Le cancer dépend en outre d’un bon fonctionnement du foie, de sorte qu’il faut bien veiller à cet organe ainsi qu’à l’état du système lymphatique. Avant de diagnostiquer une tuberculose, l’observateur attentif aura découvert chez le patient des petits ganglions douloureux. Ce phénomène peut être observé des années avant l’apparition de la maladie et l’on devrait toujours veiller à ces symptômes précoces pour éviter un mal irréparable. Pour que la lymphe reste en forme, il lui faut du soleil et de l’oxygène. Les logements sombres, sans soleil, sont des nids à tuberculose. Ne l’oublions pas lorsque nous choisissons un appartement.

La lymphogranulomatose

Cette terrible maladie lymphatique est connue sous le nom de maladie de Hodgkin36 ; elle atteint plus souvent les hommes que les femmes. Elle fut décrite par Thomas Hodgkin37, un savant anglais, en 1832. Mais la vraie cause de la maladie nous est encore inconnue aujourd’hui. La poussée de fièvre qui la caractérise au début laisse supposer qu’il s’agit d’une maladie infectieuse. On recherche pourtant en vain son agent pathogène. D’autres considèrent cette maladie comme cancéreuse et la soignent avec des rayons ultra-violets et la bombe au cobalt. En règle générale, l’effet de ce traitement est court et momentané. Si seuls quelques ganglions sont atteints, il est préférable de les éliminer tant que l’on n’a pas trouvé de meilleur moyen de traitement. Dès les premiers symptômes, il faut ici aussi changer totalement ses habitudes alimentaires en privilégiant les crudités, le fromage blanc, le raifort et le riz non décortiqué. Cette alimentation s’est avérée efficace. Pour lutter contre l’anémie, il est bon d’absorber tous les jours un décilitre de jus de carottes et un décilitre de jus de betteraves, ainsi qu’une infusion d’orties, d’avoine en fleurs et d’alfalfa. Les préparations de pétasite et de galéopsis donnent souvent de bons résultats.

Les soins de notre système capillaire

Rares sont ceux qui savent que le réseau capillaire du corps humain totalise plus de 100 millions de mètres de vaisseaux sanguins, ce qui correspond à 2 fois et demie le tour de la terre, en les alignant bout à bout. C’est une évaluation scientifique illustrant parfaitement l’une des nombreuses merveilles conçues dans notre organisme par le Créateur. Toutefois, nous devons non seulement connaître la structure de ces fins capillaires mais aussi le rôle qu’ils ont à remplir dans notre corps. L’échange de substances utilisées, la livraison d’acide carbonique au système veineux et beaucoup d’autres fonctions, connues ou partiellement encore inconnues, se situent au niveau du système capillaire.

Des erreurs dans l’alimentation et le mode de vie peuvent produire dans le corps de graves lésions. Ceci est également valable pour le système capillaire. Un mauvais régime produisant trop d’acide urique, avec beaucoup de viande et d’œufs au lieu de légumes et de fruits, entraîne une dégénération et une dilatation des vaisseaux capillaires si forte qu’on la reconnaît sur les photographies des capillaires. En agrandissement, les capillaires dilatés ressemblent à de petites varices. Une trop forte consommation d’alcool endommage et dilate également les capillaires. Les produits chimiques, que nous absorbons par exemple sous forme de médicaments, ainsi que la nicotine altèrent et endommagent les capillaires, ce qui est préjudiciable à l’alimentation des cellules et perturbe ainsi le métabolisme cellulaire tout entier. A quoi sert l’étonnant chef d’œuvre de notre corps si nous entravons son bon fonctionnement par des erreurs de nutrition et aussi par un mode de vie incluant trop peu d’exercice et de respiration ? Lors de troubles du système capillaire, ce sont non seulement les cellules musculaires mais aussi les cellules nerveuses qui ne sont plus nourries correctement ; en conséquence, elles se relâchent, dégénèrent et vieillissent. Il serait sage de le savoir et d’y veiller déjà lorsqu’on est jeune. Si nous n’en prenons conscience qu’au seuil de la vieillesse, cela nous est à peu près aussi utile que les vaines souffrances et les regrets d’un homme devenu vieux et pauvre qui songe à son opulence passée, après avoir dilapidé toute sa fortune dans sa jeunesse. La jeunesse se compare très bien aux sept années grasses qui eurent lieu dans l’ancienne Égypte. Nous devons prendre des mesures et agir aussi sagement que le fit jadis Joseph, afin de pouvoir jouir de nos réserves pendant les années maigres de la vieillesse. Celui qui observe donc généralement un mode de vie sain et conforme à la nature rendra en même temps les plus grands services à son système capillaire.

Les fonctions de la circulation

Imaginons un train postal circulant entre Bâle et Lugano, qui s’arrête ponctuellement à chaque station et que l’on décharge à l’aller pour le remplir au retour. Cette image correspond assez bien au rôle de la circulation. Songeons alors aux perturbations causées par un retard quelconque du train. A chaque station, nous verrons le chef de gare marcher de long en large avec agitation, guettant le train qui ne vient pas et rassurant au guichet les clients qui attendent en vain leur courrier depuis si longtemps. Ces irrégularités d’ordre apparemment minime peuvent déclencher des retards désagréables et des troubles contrariants pour la vie économique.

La même chose peut se produire pour la circulation sanguine. Comparons donc le trajet aller du train avec les artères qui apportent la marchandise à toutes les cellules afin que la vie économique dans les milliers de millions de cellules du corps puisse se dérouler normalement. Tous les carburants, les composants minéraux, les vitamines, les ferments, les acides aminés pour la formation d’albumine, tous les sucres, les particules graisseuses et même l’oxygène, tout cela constitue en quelque sorte des marchandises que le système de transport artériel doit acheminer sans cesse.

Chaque cellule est comme une petite fabrique qui a besoin de matériaux bruts pour ses éléments de construction et d’exploitation. Elle ne produit un travail merveilleux et consciencieux que si elle reçoit tout ce qui lui est indispensable, selon l’horaire du cours de la vie. Chaque carence dans la quantité requise comme dans la qualité des matériaux bruts force la cellule à chercher des solutions d’urgence non prévues. Ce n’est que sous la contrainte qu’elle se met à bâcler son travail. La cellule elle-même n’est cependant jamais coupable de telles insuffisances car elle se défend de toutes ses forces, aussi longtemps que possible, pour ne renoncer qu’en dernier recours.

Nous devons donc impérativement veiller à ce que le train postal de notre système artériel maintienne l’horaire vital en stimulant la circulation par la respiration et la pratique du sport. Il faut également disposer en quantité suffisante des matériaux bruts nécessaires afin que les laboratoires des cités cellulaires puissent exécuter leur merveilleux travail d’après le plan et le programme divins. De cette façon nous pourrons profiter pleinement des prestations que ce petit monde des cellules effectue volontiers pour nous.

Mais cela n’est qu’une des tâches car il faut veiller non seulement à l’approvisionnement mais aussi au fait que toute fabrication produit des déchets, surtout le processus de combustion qui a lieu dans notre corps. Les résidus qui en résultent doivent être évacués promptement afin d’éviter leur accumulation et des engorgements responsables de troubles du fonctionnement. Le trajet retour du train postal représente notre système veineux qui veille à ce que tous les résidus provenant de la combustion, ainsi que tous les déchets de fabrication tels que l’acide carbonique, l’acide urique et autres, soient récupérés. Ils sont alors en partie transformés par le foie ou éliminés par les reins. Si ce transport s’arrête, il se produit des encombrements car les provisions s’accumulent ; des tensions multiples et une pression accrue dans toutes les directions se font sentir. Cela provoque des déraillements, les marchandises en attente restant sur des voies de garage, ce qui se traduit dans le corps par la formation des varices si redoutées.

Premiers remèdes

Que pouvons-nous faire pour enrayer ce mal ? D’aucuns changeront peut-être certaines habitudes de leur vie professionnelle, en évitant par exemple de rester debout dans des locaux froids et humides. Nous nous efforcerons également de porter des vêtements raisonnables, nous nous vêtirons chaudement de sorte que l’abdomen et les jambes ne soient pas inutilement exposés au froid car ceci occasionne également des troubles. Quant aux talons hauts, d’après ce qu’on en dit, il vaut mieux y renoncer.

Quelques plantes nous seront aussi d’un grand secours. Parmi les plus connues il y a le marron d’Inde, la pulsatille (homéopathique), le millepertuis8 et l’achillée9. Les jeunes filles, les femmes et surtout les futures mamans s’en servent déjà avec profit. Une protection raisonnable et naturelle des organes de la circulation nous évitera bien des peines et des douleurs et nous rendra l’insouciance des jours heureux.

L’importante tâche des artères

Quand on pense au trafic automobile de New York, à ce va-et-vient continu de jour comme de nuit, c’est alors que l’expression « grandes artères de circulation » se justifie pleinement. Si le trafic venait à s’arrêter dans ces voies, la ville cesserait d’exister. L’importance des artères de notre corps ne nous est connue que si nous les observons de près. Un beau corps aux membres bien formés et une belle musculature tombent eux-mêmes en dégénérescence, un cerveau parfaitement doué et bien rempli nous refuse lui aussi ses services si les artères perdent de leur élasticité, se rétrécissent et se sclérosent. Nous prenons conscience de l’importance des artères lorsque nous en connaissons la conception anatomique. Imaginons un tuyau formé de plusieurs couches et dont la partie intérieure est lisse et élastique. Sur celle-ci, il y a d’autres couches en partie élastiques et en partie fibreuses mais solides. Ces tuyaux artériels résistent à une pression d’environ 20 atmosphères.

Sachant tout cela, nous avons déjà une petite idée de ce que sont nos artères principales. Comme le cœur, elles disposent d’un système d’irrigation particulier, le vasa vasorum, un réseau de capillaires incorporé dans les parois artérielles. Elles possèdent aussi leurs propres systèmes lymphatique et nerveux. En s’éloignant du cœur, les parois des artères sont de plus en plus minces et la pression diminue ; les capillaires des extrémités ont un diamètre cinquante fois inférieur au plus fin des cheveux humains.

Les artères dans la structure organique

Hoorne, un savant hollandais, disait que le corps est constitué de vaisseaux. Il inventa un procédé mettant en évidence les artères et les veines, en y injectant un liquide rouge. Pierre le Grand, qui se trouvait à l’époque en Hollande, fut subjugué par l’expérience et décida d’emporter chez lui le premier spécimen du test. Malheureusement, à son arrivée en Russie, celui-ci était inutilisable parce que les matelots avaient bu l’alcool dans lequel la préparation était conservée.

Il tient vraiment du miracle que chacune des milliards de cellules de notre organisme soit rattachée au système artériel. Il faut environ une seconde au sang pour passer des artérioles aux veinules. Cette seconde suffit pour que le métabolisme sanguin ait lieu : l’oxygène sort du sang et pénètre les tissus, l’acide carbonique quitte les tissus et se retrouve dans le sang. Dans le même temps, les substances nutritives transportées par le sang vont dans les tissus tandis que les métabolites des tissus rejoignent le sang. Une fois sa tâche accomplie, le sang retourne au cœur par les veines.

La petite circulation (coeur-poumons-coeur) accomplit un cycle en 6 à 7 secondes. Pour alimenter les muscles du cœur, par l’intermédiaire des artères coronaires, il faut 3 ou 4 secondes. Le sang atteint par ailleurs le cerveau en 8 secondes et les jambes, jusqu’au bout des orteils, en 18 secondes environ. Une cellule sanguine peut donc effectuer environ 3000 voyages par jour. Elle est en mouvement jour et nuit. Apparemment, il n’y a rien au monde qui voyage davantage qu’une cellule sanguine ! D’un seul élan, elle va du cœur jusqu’au plus fin des capillaires. Plus le sang s’éloigne du cœur, plus les vaisseaux deviennent étroits et sa circulation en est ralentie. En fin de parcours, il livre sa marchandise comme un courrier express avant de revenir par le circuit veineux. La vitesse des cellules sanguines est accélérée par le surmenage, le froid, l’humeur joyeuse et la fièvre. Les dépressions et la souffrance morale la ralentissent. Dans ce cas, des milliards de cellules seront mal nourries et si l’on n’y remédie pas, la personne peut tomber malade. C’est ainsi que des souffrances morales qui durent peuvent occasionner des troubles organiques.

Rétrécissement et calcification des artères

Si les artères rétrécissent et se sclérosent, les conséquences peuvent être très graves. La créature humaine se désagrège au vrai sens du mot, mentalement et physiquement. Nous pouvons affirmer qu’aujourd’hui la plupart des gens civilisés meurent d’une affection du système cardio-vasculaire ; cette mortalité est en constant augmentation, surtout en Europe, en Amérique et en Australie. La durée de la vie dépend très souvent de l’état des parois vasculaires. La sclérose artérielle commence par une altération discrète, qui ressemble à une tumeur plate. Le tissu conjonctif se met alors à proliférer et un dépôt calcaire se produit. L’orifice du vaisseau devient de plus en plus étroit. Il perd de son élasticité et devient dur et cassant. Simultanément la tension augmente ce qui peut provoquer une thrombose, une embolie ou une hémorragie cérébrale. Il se produit parfois aussi une dilatation cardiaque, une rupture des vaisseaux de la région du cœur ou une sclérose des reins.

Où sont les causes de ces maladies ?

1. Les aliments riches en graisses animales, favorisant la présence de cholestérol dans le sang, peuvent en être responsables.

2. La nicotine contribue à rétrécir les vaisseaux, particulièrement les vaisseaux coronariens.

3. Une nourriture trop copieuse, riche en protéines, avec beaucoup de viandes, d’œufs et de fromages peut causer la maladie.

4. L’abus d’alcool nuit aux capillaires et peut indirectement provoquer une affection artérielle.

Comment prévenir et guérir ces troubles ?

1. Une alimentation à base de riz naturel, de fromage blanc et de salades est le meilleur des régimes. Il peut faire des miracles s’il est rigoureusement respecté. La tension baisse de ce fait naturellement, évitant l’emploi d’un médicament de choc. C’est une méthode simple qui permet aux vaisseaux de se régénérer. C’est surtout le son de riz qui agit comme régénérateur des vaisseaux, ainsi que le prouvent l’expérience et les observations faites en Asie.

Potentille ansérine (Potentilla anserina)

Verge d’or (Solidago virgaurea)

2. Les végétaux naturellement iodés permettent d’éviter aussi ces maladies tout en jouant un rôle important dans leur guérison. Il s’agit surtout ici de plantes marines. Leurs bienfaits ont permis aux plantes marines de trouver leur place dans les assaisonnements et dans les produits alimentaires comme les assaisonnements végétaux liquides, les comprimés aux algues marines et les sels marins aux légumes et aux fines herbes d’A.Vogel.

D’autres épices et aromates sont également très efficaces comme le cresson de fontaine27 et autres variétés de cresson, le raifort, l’ail pris en petites quantités, l’ail des ours et le poireau. On peut obtenir de bons résultats avec de faibles doses de remèdes à base de racine de rauvolfia38. Le Ginkgo biloba21 est aussi recommandé pour soulager les troubles de l’artériosclérose.

3. Un bon apport en oxygène est essentiel. On y pourvoit en faisant de la marche et des randonnées et en respirant l’air pur des forêts, des montagnes ou de la mer. Toutefois, celui qui est déjà malade évitera l’altitude car l’air y est plus rare et le risque d’apoplexie cérébrale plus élevé.

Ceux qui passent le plus clair de leur temps assis dans un bureau devraient prendre à cœur ces méthodes curatives très simples, pour éviter de devenir l’un de ces vieillards fragiles et titubants qui ont l’air de marcher sur des œufs, et veiller à passer leurs loisirs au grand air plutôt qu’au bistrot du coin.

Comment éviter ces différents dommages ?

Il n’est pas nécessaire d’être un fanatique aux opinions radicales pour pouvoir affirmer que la vie de l’homme moderne et civilisé l’expose à bien des dangers. Ils résultent entre autres du confort omniprésent de la technique, au siècle de l’automobile et de la mécanisation à outrance. Nous nous déplaçons rarement au grand air et cet air lui-même est de plus en plus pollué. Des aliments trop raffinés ne nous fournissent plus la nourriture idéale pour notre santé. Le système vasculaire dégénère à cause de tous ces facteurs négatifs, les troubles de la sénescence apparaissent beaucoup trop tôt, nos forces physiques diminuent et nous perdons le goût de vivre. La mortalité infantile étant en régression, il ne sert à rien d’affirmer que notre espérance moyenne de vie progresse. Est-il vraiment intéressant de devenir très vieux, grâce à des soins artificiels et à des médicaments de soutien, lorsque la vie n’est plus faite que de souffrances ? Il vaut mieux vieillir normalement en restant en bonne santé. Pour cela, adaptons notre mode de vie et notre alimentation aux besoins régis par les lois de la nature et non pas à ceux que nous dicte une société dépravée contribuant à notre ramollissement.

Artériosclérose, thrombose coronaire39, infarctus du myocarde

Pendant mon séjour en Extrême-Orient je me suis particulièrement intéressé aux affections ci-dessus et j’ai pu constater qu’elles étaient très rares en Corée, en Indonésie, au Japon et aux Philippines, surtout chez les paysans. On en trouve seulement quelques cas chez les gens aisés qui ont atteint un niveau de vie plus élevé. Dans ces pays, la population rurale ne consomme pratiquement pas de matières grasses, utilisant en moyenne 50 g d’huile et de graisse par jour et par personne. Ces matières grasses généralement produites à la ferme renferment un fort pourcentage d’acides gras insaturés. Par ailleurs, il est essentiel que les besoins en hydrates de carbone soient traditionnellement satisfaits par la consommation de riz. Cet aliment conserve leur jeunesse aux vaisseaux sanguins et particulièrement aux artères, comme j’ai pu l’observer chez tous les peuples se nourrissant principalement de riz.

Le grand secret qui résoudra dans l’avenir encore bien des problèmes, c’est l’absorption régulière d’algues marines. C’est une habitude en Corée, au Japon et dans beaucoup de provinces chinoises que de manger avec le riz de fines feuilles de Fucus (algues). Nous nous sommes aussi habitués à en prendre pendant notre séjour là-bas et cela nous a fait le plus grand bien. Celui qui veut éviter les trois maladies intitulant ce chapitre ou les combattre avec succès prendra en considération les recommandations suivantes :

1. Consommer avec modération les aliments riches en protéines et en graisses. Eviter si possible les matières grasses animales que l’on remplacera par des huiles naturelles comme celles de tournesol, de pavot, de maïs, de germe de blé et de chardon.

2. L’aliment de base devrait être le riz naturel.

3. Une grande quantité de légumes crus et le fromage blanc compléteront l’alimentation au riz naturel. Les salades fraîches, servies tous les jours, seront préparées au petit-lait et à l’huile naturelle.

4. En complément, on peut prendre de l’huile de germe de blé ou des capsules de cette huile, ainsi que des comprimés à base d’algues marines (kelp). Supprimer le kelp en cas d’hypertension.

5. Au lieu de consommer toutes sortes de fromages, choisir de préférence le fromage blanc. Celui qui ne peut renoncer complètement à la viande en mangera moins souvent et en petite quantité ; il en est de même pour les œufs qu’on évitera de manger durs.

6. Saler parcimonieusement et pour cela utiliser du sel marin aux légumes et aux fines herbes d’A.Vogel.

7. Il est très important de fournir beaucoup d’oxygène à l’organisme ce qui nécessite des marches au grand air de la campagne. Si cela n’est pas possible en semaine, on le fera au moins pendant le week-end. Nous devrions nous servir plus souvent de nos jambes au lieu d’être assis au volant ou dans notre café habituel.

Celui qui respecte scrupuleusement ces sept règles vivra certainement plus longtemps et échappera à bien des maux du grand âge. Le vieillard ne sera plus à la merci d’une artériosclérose, d’une thrombose coronarienne39 ou d’un infarctus qui mettrait brutalement fin à ses jours. Si nous obéissons tout simplement à la nature, elle nous le rendra bien.

Mesures préventives contre les embolies et les thromboses39

Ce sont particulièrement les femmes qui subissent les graves séquelles d’une obstruction des vaisseaux, après une opération ou un accouchement. Ces obstructions se manifestent généralement du troisième au huitième jour après une intervention chirurgicale ou une naissance. Dans ce cas, le médecin pratique en général une injection pour fluidifier le sang et dilater les vaisseaux. Il est toutefois beaucoup plus intéressant et efficace de suivre ensuite un traitement prophylactique approprié que l’on recommande à toutes les personnes prédisposées aux embolies et aux thromboses, surtout à celles qui ont des varices.

Soins préventifs

En tout premier lieu il faut soigner les intestins car leur mauvais fonctionnement engorge le sang et tout l’organisme de résidus toxiques du métabolisme. Il est bon d’instaurer une journée jus de fruits par semaine pour améliorer le fonctionnement des intestins. Veiller aussi le reste du temps à une bonne nutrition car seule une nourriture saine et naturelle permet de régénérer un intestin paresseux.

En second lieu, n’oublions pas les vertus des cures de sudation qui sont aussi très efficaces pour la prévention des embolies et des thromboses. C’est très simple pour celui qui transpire naturellement lors de son travail quotidien. Les randonnées en montagnes sont parfois l’occasion de transpirer abondamment, mais il faut prévoir dans ce cas des vêtements de rechange qu’on endossera rapidement après l’effort. Celui qui ne transpire pas malgré les efforts physiques devrait aller une fois par semaine au sauna (jusqu’à 60° de température) dont l’effet prophylactique est également prouvé.

Le troisième point consiste à absorber des médicaments à base de plantes. La femme enceinte ne devrait pas se borner à en prendre juste avant la naissance, mais plusieurs mois à l’avance, pour améliorer non seulement le sang, mais aussi tout le système vasculaire. Dans ce cas, l’extrait d’hamamélis, arbuste magique des Indiens, est le remède idéal.

Il est aussi recommandé de prendre une préparation au calcium et aux orties, car le calcium biologique améliore la qualité des vaisseaux sanguins. Une préparation aux plantes fraîches à base de marron d’Inde a fait ses preuves comme mesure de soutien.

Il s’agit-là de remèdes simples qui seront bénéfiques à notre système vasculaire et qui pourront nous éviter bien des souffrances. Il faut suivre au plus tôt les conseils donnés et ne pas permettre aux mauvaises influences de progresser, car il est difficile, voire impossible, de venir à bout de ce type d’affections à un stade trop avancé.

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