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Kitabı oku: «Les Rues de Paris, tome troisième», sayfa 13

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H

Halles (les): Avant Philippe-Auguste, le terrain occupé depuis par les Halles, n'était qu'un grand espace vague appelé Champeaux. «Les malades de la prieuré de St-Ladre, dit Corrozet, avaient dans ce temps et d'ancienneté acquis le droit de marché et foire publique pour distribuer toutes marchandises, lequel marché se tenait près de leur maison. Mais le roi Philippe-Auguste, ayant fait fermer sa ville de Paris, acheta le droit d'iceux et ordonna qu'il serait tenu dedans une grande place vague nommée les Champeaux (petits-champs), auquel lieu furent édifiés maisons, habitations, ouvroirs, boutiques et places publiques, pour y vendre toutes sortes de marchandises et les tenir et serrer en sûreté et fut appelé ce marché les Halles, ou alles de Paris, pour ce que chacun y allait.»

«C'est un endroit qu'il faut éviter, suivant G. Brice, à cause des embarras continuels qui s'y trouvent.» Cette remarque porterait à faux maintenant que les réglements de police y ont mis bon ordre en facilitant la circulation et empêchant l'encombrement par des heures fixées pour l'arrivée et le départ des voitures qui apportent les comestibles.

La Harpe (rue de):

 
Vins en la rue de la Harpe,
Je n'avais hareng ni carpe.
 

lisons-nous dans Le Dit des Rues. Cette voie fort ancienne fut ainsi nommée à cause d'une enseigne. Du Breuil assure qu'elle s'appelait auparavant Ste-Côme sans dire d'où lui vient ce renseignement.

«Au fond d'une assez vilaine maison, dit de son côté Ste-Foix, qui a pour enseigne la Croix de fer, on voit une salle très vaste voûtée et haute d'environ quarante pieds. C'est un reste de l'ancien palais des Thermes, et un précieux monument de la façon dont bâtissaient les Romains…» Ce fut la demeure ordinaire de nos rois de la première race. «Childebert, écrit Fortunat, allait de son palais par ses jardins, jusqu'aux environs de l'église St-Vincent.» Les princesses Gisla et Rotrude, filles de Charlemagne, y furent reléguées après sa mort. Ce grand homme avait un peu trop fermé les yeux sur leur conduite, apparemment par cette même tendresse qui l'avait empêché, dit le P. Daniel, de les marier.

Beaucoup de gens se trompent donc qui croient que cette rue s'appelle ainsi en souvenir de La Harpe, l'auteur du Cours de Littérature ancienne et moderne.

Haussmann (boulevard): Notre introduction, ainsi qu'on l'a vu, contenait une appréciation en quelques lignes de l'œuvre de M. Haussmann, le Paris transformé, comme disaient les courtisans. Nous revenions ici sur ce sujet plus longuement et plus sévèrement, mais dans les circonstances actuelles, il nous paraît convenable de retrancher de cet article tout ce qui concernait M. Haussmann puisque nous aurions plus à blâmer qu'à louer; car dans cette gigantesque entreprise, poursuivie avec une hâte et une activité fiévreuses, et l'on sait au prix de quels sacrifices, ou plutôt de quelles ruines, si l'on voit d'excellentes choses, des choses urgentes, indispensables, habilement exécutées, combien qui ne sont que pour l'ostentation et font de Paris une ville impossible!

Haxo (rue): Il y eut deux généraux de ce nom, le premier, Nicolas Haxo, qui périt au combat de la Roche-sur-Yon (Vendée) en 1794; le second, François-Nicolas, baron de Haxo, neveu du précédent, général de division du génie, mort en 1838, à l'âge de soixante-quatre ans.

Cette rue Haxo est devenue célèbre par un récent et trop tragique évènement! C'est là, dans une sorte d'enclos qui s'y trouve, qu'ont été fusillés ou plutôt assassinés, pêle-mêle et Dieu sait avec quelles horribles circonstances! (le 26 mai 1871), comme otages de la Commune et martyrs du devoir, onze prêtres ou religieux et trente-neuf gendarmes ou gardiens de la paix. Parmi les ecclésiastiques, nous citerons, l'abbé Planchat, aumônier du patronage Ste-Anne, le séminariste Seigneuret, et les jésuites Olivain, Caubert, de Bengy, dont les tombes se voient maintenant, dans l'église du Jésù, avec celles de leurs deux confrères, morts comme eux pour la foi, à la Roquette.

Hautefeuille (rue): D'après Jaillot, elle a pris ce nom à cause des arbres hauts et touffus qui bordaient jadis la voie. «Il appuie son opinion, dit Lazare, sur un article des premiers statuts faits pour les Cordeliers, d'après lequel le jeu de paume est interdit aux religieux sous la Haute-feuillée

Haudriettes (rue des Vieilles): Ce nom vient du couvent des religieuses dites Haudriettes, qui avaient pour fondateur Étienne Haudri.

Heaumerie (rue de la): Elle doit son nom à une enseigne représentant un heaume (casque). La plupart des maisons d'ailleurs étaient occupées par des Heaumiers (armuriers.)

Honoré (rue St): On ne sait pas quel nom elle portait avant de prendre celui qu'elle porte actuellement, et qui n'est pas fort ancien; car il ne lui fut donné paraît-il, qu'après la construction de l'église St-Honoré. «C'est une des rues les plus marchandes de Paris, dit Sauval, surtout, depuis le cimetière St-Innocent jusqu'à St-Honoré, non pas toujours des deux côtés à la fois, mais alternativement et avec interruption tantôt d'un côté tantôt de l'autre. Et de fait, depuis la rue des Déchargeurs jusqu'à la rue Tirechape, les maisons sont habitées par de riches drapiers qui les louent bien chèrement et dont les boutiques et les magasins sont pleins de marchandises et de draps de toute sorte. De l'autre côté vis-à-vis, elle n'est occupée que par des fripiers mal fournis et autres semblables artisans qui ne font pas grand trafic et qui louent peu leurs logis… De savoir maintenant la raison de cette alternative de trafic si bizarre dans une même rue, c'est une chose difficile autant que de dire pourquoi les drapiers sont sortis de la rue de la Vieille Draperie, les Passementiers de la rue de la Vieille Monnaie, etc.»

Honoré-Chevalier (rue): Nom d'un des principaux propriétaires riverains au XVIe siècle.

Huchette (rue de la):

 
La rue de la Huchette à Paris
Première dont pas n'a mépris,
 

doit son nom à une enseigne. Au commencement du XVIIe siècle, on l'appelait aussi des Rôtisseurs à cause du grand nombre d'industriels en ce genre qu'on y voyait et dont les établissements par leur grandeur et la multitude des fourneaux, causèrent, disent les auteurs du temps, un tel étonnement au père Bonaventure Catalagirone, l'un des négociateurs de la paix de Vervins, qu'à son retour en Italie, il ne parlait de cette rue pantagruélique qu'avec stupeur: «Veramente queste rotisserie sono causa stupenda.»

«À toute heure du jour, dit l'auteur du Tableau de Paris, on y trouve des volailles cuites; les broches ne désemparent point le foyer le plus ardent; un tourne-broche éternel, qui ressemble à la roue d'Ixion, entretient la torréfaction. La fournaise des cheminées ne s'éteint que pendant le carême; et si le feu prenait dans cette rue dangereuse par la construction de ses antiques maisons, l'incendie serait inextinguible.»

Hurleur (rue du Grand): Origine douteuse. L'opinion la plus probable est celle qui fait venir cette dénomination du nom propre Heu-leu, Hugues le Loup, par corruption Hurleur.

I

Imprimerie Nationale: François Ier, par lettres patentes du 17 janvier 1538, nomma Conrad Néobard, son imprimeur, l'imprimeur du roi et jouissant de priviléges très-étendus. Mais l'Imprimerie royale, proprement dite, ne fut créée que beaucoup plus tard, sous Louis XIII; elle doit sa fondation à Richelieu, en 1640, et dès l'origine, elle se distingua par la perfection de ses produits. Des types choisis, une mise en page intelligente, un beau et bon papier, le tirage très net, recommandent le premier livre imprimé dans l'établissement. C'était un in-folio: de Imitatione Christi, que suivit ou précéda un Novum Testamentum dans le même format.

Les ateliers étaient établis dans une des ailes du Louvre, où ils restèrent jusqu'à l'année 1808. Alors, par un décret en date du 6 mars, l'Imprimerie Impériale fut transférée rue Vieille-du-Temple, dans l'ancien Palais-Cardinal, approprié à cet effet, et elle s'y trouve encore. Les ateliers, vastes et bien aérés, non moins bien éclairés, se divisent en ateliers de fonderie, composition, impression, séchage, brochage, reliure, etc. Le nombre des ouvriers et ouvrières, en temps ordinaire, s'élève à 1,000 environ, d'après M. L. Lazare, et chacun d'eux, après trente années de service, a droit à une pension de retraite.

Une anecdote en terminant. Lors de la visite que le pape Pie VII, venu à Paris pour sacrer l'Empereur, fit à l'Imprimerie Impériale, quand il entra dans les ateliers, les ouvriers, compositeurs, imprimeurs, etc., se découvrirent soudain respectueusement, un seul excepté qui d'un air rogue, malgré les observations et les murmures de ses camarades, s'obstinait à garder sa casquette.

«Mon ami, dit le pape avec douceur en s'approchant de lui, découvrez-vous, la bénédiction d'un vieillard porte toujours bonheur.»

À ces mots non-seulement l'ouvrier fut prompt à retirer sa casquette, mais, tremblant d'émotion et les yeux pleins de larmes, il voulut s'agenouiller pour recevoir la bénédiction du souverain pontife.

Innocents (Marché des): Établi sur l'emplacement du cimetière et de l'église des Saints-Innocents, construite au temps de Louis VII, dit le Jeune. Ce ne fut que longtemps après (1786) qu'on démolit avec l'église les fameux charniers, contigus au cimetière. Ils consistaient en une grande galerie voûtée dans laquelle se faisaient enterrer les privilégiés de la fortune. Cette galerie pavée de tombeaux, tapissée de monuments funèbres, servait néanmoins de passage aux piétons, et pour ce motif était encombrée de boutiques de mercerie, lingerie, modes (étrange rapprochement!) et de bureaux d'écrivains publics. Elle occupait une partie de la largeur actuelle de la rue de la Ferronnerie. «C'est au milieu des débris vermoulus de trente générations qui n'offrent plus que des os en poudre, dit Mercier, c'est au milieu de l'odeur fétide et cadavéreuse qui vient offenser l'odorat, qu'on voit celles-ci acheter des modes et celles-là dicter des lettres amoureuses.»

Lors de la démolition de l'église, en 1786, fut construite la fontaine dite des Innocents dont les matériaux, pour la plus grande partie, provenaient d'un monument adossé à l'église et formant l'angle des rues aux Fers et Saint-Denis. L'idée et l'exécution font honneur à l'ingénieur nommé Six. Cinq des figures de Naïades sont de Jean Goujon, et ajoutent beaucoup, par leur admirable exécution, à la valeur du monument.

Institut. Ancien collége des Quatre-Nations fondé par Mazarin et pour lequel il avait légué une somme de deux millions en argent, plus 45,000 livres de rentes sur l'Hôtel-de-Ville de Paris. Le collége s'appelait des Quatre-Nations, pour indiquer les pays appelés à jouir des bénéfices de cette fondation. Là, devaient être élevés les enfants des gentilshommes ou principaux bourgeois de Pignerol et son territoire, de l'Alsace et pays d'Allemagne, de l'État ecclésiastique, de Flandre et de Roussillon. Le collége a subsisté jusqu'à la Révolution française.

Invalides, (Hôtel des): Commencé sous Louis XIII par les ordres de Richelieu qui confia la direction des travaux à Libéral Bruant, il fut complété et achevé sous Louis XIV. La partie de l'édifice exécutée sur les plans de L. Bruant se compose de la cour d'honneur entourée d'arcades, des bâtiments qui l'environnent et de l'église. Le reste est l'œuvre de Mansart.

«Plus les âges qui ont élevé nos monuments ont eu de piété et de foi, dit un éloquent écrivain47, plus ces monuments ont été frappants par la grandeur et par le caractère. On en voit un exemple remarquable dans l'Hôtel des Invalides et dans l'École militaire; on dirait que le premier a fait monter ses voûtes dans le ciel à la voix du siècle religieux, et que le second s'est abaissé vers la terre à la parole du siècle athée.

«Trois corps de logis, formant avec l'église un carré long, composent l'édifice des Invalides. Mais quel goût dans cette simplicité! quelle beauté dans cette cour qui n'est pourtant qu'un cloître militaire où l'art a mêlé les idées guerrières aux idées religieuses, et marié l'image d'un camp de vieux soldats aux souvenirs attendrissants d'un hospice! C'est à la fois le monument du Dieu des Armées et du Dieu de l'Évangile. La rouille des siècles qui commence à le couvrir lui donne de nobles rapports avec ces vétérans, ruines animées, qui se promènent sous ces vieux portiques. Dans les avant-cours, tout retrace l'idée des combats: fossés, glacis, remparts, canons, tentes, sentinelles. Pénétrez-vous plus avant, le bruit s'affaiblit par degrés, et va se perdre à l'église, où règne un profond silence. Ce bâtiment religieux est placé derrière les bâtiments militaires, comme l'image du repos et de l'espérance, au fond d'une vie pleine de troubles et de périls.

«Le siècle de Louis XIV est peut-être le seul qui ait bien connu ces convenances morales, et qui ait toujours fait dans les arts ce qu'il fallait faire, rien de moins, rien de plus. L'or du commerce a élevé les fastueuses colonnades de l'hôpital de Greenwich en Angleterre; mais il y a quelque chose de plus fier et de plus imposant dans la masse des Invalides. On sent qu'une nation qui bâtit de tels palais pour la vieillesse de ses armées a reçu la puissance du glaive ainsi que le sceptre des arts.»

On sait qu'aux voûtes de l'église se voient suspendus les drapeaux de toutes couleurs, glorieux trophées conquis sur l'ennemi.

Est-il permis de ne pas dire, quoique personne ne l'ignore, que, dans la crypte de l'église, se trouve le tombeau de Napoléon Ier, dont le corps, jusqu'en 1840, reposa sous le saule de Sainte-Hélène et qui fut alors, après vingt-cinq ans, rapporté de la terre d'exil.

Il est là, sous trois pas un enfant le mesure.

(Lamartine).

J

Jacob (rue): Doit son nom à la reine Marguerite de Valois qui avait fait vœu de bâtir un autel et fit construire le couvent et l'église des Petits-Augustins où s'éleva l'autel Jacob.

Saint-Jacques de la Boucherie (Tour): Lors de la démolition de l'église, vendue, en 1797, comme propriété nationale, cette Tour avait été conservée. La ville de Paris l'ayant achetée des héritiers Dubois pour la somme de 250,000, elle fut classée parmi les monuments historiques, ce qui la mettait pour toujours à l'abri de la pioche des démolisseurs. La tour, habilement restaurée par l'architecte Th. Ballu, s'élève maintenant au milieu des frais ombrages d'un square bien connu des mères de famille du quartier et de leurs gentils bambins.

 
Voyez se dresser, veuve et seule,
Du sein des arbustes fleuris,
La tour Saint-Jacque, une autre aïeule
Des édifices de Paris.
Longtemps son destin fut précaire;
Mais, comme un riche reliquaire
Que quelque amoureux antiquaire
Conserve précieusement,
Qu'il tonne, qu'il vente ou qu'il pleuve,
Elle est désormais à l'épreuve
Et, sur sa base, au bord du fleuve,
Assise inébranlablement.
 

a dit un poète contemporain48. Au premier étage se voit une statue de Pascal, et une inscription placée sur l'une des parois rappelle que ce fut dans la Tour St-Jacques que Blaise fit ses premières expériences relatives à la pesanteur de l'air.

St-Jacques (rue): A longtemps été divisée en plusieurs tronçons appelés de noms divers: Grande rue du Petit-Pont, Grande rue St-Benoît, Grande rue St-Étienne des Grès. Son nom actuel, qu'elle porte dans toute sa longueur, vient originairement de la chapelle St-Jacques qui s'y trouvait et que desservaient, depuis l'année 1218, les religieux dominicains.

Japy (rue): Elle doit son nom à une famille d'horlogers célèbres, dont le chef, Frédéric Japy, était fils d'un maréchal ferrant de Beaucourt, arrondissement de Béfort (Haut-Rhin). Après avoir fait son apprentissage en Suisse, chez un horloger distingué du pays, nommé Perrelet, il vint à Paris en 1789 «ayant pour toute mise de fonds, dit M. Lazare, ses bras et son cœur.» Trente ans après, il cédait à ses trois fils son établissement très-prospère et l'un des plus considérables de France et même d'Europe.

Jardinet (rue du): A pris ce nom du jardin du collége de l'hôtel Vendôme situé entre cette rue et celle du Battoir.

Jean de l'Épine (rue): C'était le nom du greffier criminel du Parlement qui habitait cette rue en 1426 et probablement fit remplacer par son nom propre celui de la Tonnellerie qu'elle portait. De même la rue Jean-Pain-Mollet, voisine, cessa de s'appeler du Croc, en 1263, à cause d'un notable bourgeois qui y possédait une fort belle maison et s'appelait Jean-Pain-Mollet.

Jeûneurs (rue des): Altération du mot Jeux-Neufs, nom que portait la rue vers 1643, parce qu'elle avait été construite sur l'emplacement des jeux de boules.

Joubert (rue): L'éminent écrivain auquel, dans nos Biographies, nous avons consacré toute une étude, en réalité cependant n'est point celui qui, dans la pensée de nos édiles, a donné son nom à la rue; mais, comme on l'a dit, Joubert (Barthélemy-Catherine) né à Pont-de-Veaux en 1769 et qui se distingua plus avec l'épée qu'avec la plume. Engagé volontaire en 1791, il s'éleva promptement aux premiers grades, général en chef des Armées de Hollande, Mayence, Italie. Lorsqu'il fut tué à la bataille de Novi, il comptait trente ans à peine.

Juifs (rue des): Aujourd'hui supprimée. «Les Juifs, dit Sauval, ont logé à Paris dans plusieurs rues outre la rue des Juifs; on croit qu'ils avaient encore la rue des Rosiers, la rue de la Juivrerie, la rue Violette, la rue de la Tixeranderie, la rue St-Bon, de la Halle au Blé, de la Grande et petite Friperie, et même qu'ils étaient propriétaires de toutes les maisons composant ces rues.»

Joquelet (rue): Nom d'un bourgeois de Paris, propriétaire d'une des maisons de cette rue.

Jour (rue du): Appelée au XIIIe siècle rue Raoul-Roissolle, témoin ce vers de Guillot:

 
Par la rue de la Croix-Neuve
Ving en la rue Raoul-Roissolle.
 

nom d'un des propriétaires riverains. En 1350, Charles V fit construire, entre les rues Montmartre et Coquillière, un manége dit Séjour du roi, et la rue bientôt s'appela du Séjour, que le populaire abrégea et dont il fit la rue du Jour.

Jouy (rue de): Ainsi nommée d'un hôtel qui s'y trouvait et qui appartenait à l'abbé de Jouy (XIIIe siècle).

Juillet (rue du 29): Ouverte en 1826, elle s'appelait rue du Duc de Bordeaux, nom qui fut changé en celui du 29 Juillet par une ordonnance ministérielle du 19 août 1830, signée Guizot.

Julienne (rue de): Julienne est le nom d'un artiste et amateur célèbre au temps de Louis XV.

Jussienne (rue de la): Altération un peu bien forte du nom de sainte Marie l'Égyptienne dont une chapelle s'élevait jadis dans cette rue.

Jussieu (rue de): Les de Jussieu forment une famille dont tous les membres ont bien mérité de la science. (1606-1758). Au botaniste Antoine de Jussieu, on dut une méthode de classification qui remplaça celle de Linnée; – Son frère, Bertrand (1699-1777), est auteur des familles naturelles. Joseph, autre frère, (1704-1779), voyagea dans l'Amérique méridionale, d'où il rapporta d'intéressants matériaux. Laurent de Jussieu, neveu du précédent (1746-1836) publia le Genera plantarum et laissa un fils du nom d'Adrien (1797-1853) qui fut aussi botaniste distingué.

Justice (palais de): Existait déjà comme édifice public au temps de la domination romaine. Réparé et agrandi par les maires du palais, il devint la demeure des rois sous le règne de Hugues Capet et plusieurs de ses successeurs l'habitèrent; Louis-le-Gros entre autres y mourut. De nouvelles constructions s'élevèrent successivement; puis l'édifice presque en entier fut rebâti par Philippe-le-Bel qui y installa son parlement.

Les voûtes de la Grande salle, dite aujourd'hui des Pas Perdus, étaient alors en bois et soutenues par des piliers de même matière, enrichis de dorures sur un fond couleur d'azur. Dans les espaces qui les séparaient, s'élevaient les statues de nos rois depuis Pharamond. Le 7 mai de l'an 1618, un incendie dont la cause est restée inconnue détruisit cette salle antique et magnifique et une grande partie des bâtiments voisins. La salle alors fut reconstruite, mais en pierres de taille et moëllons, par Desbrosses, l'architecte du palais du Luxembourg. Les travaux, poussés avec une grande activité, étaient complètement terminés en 1622.

47.Chateaubriand. Génie du Christianisme.
48.Amédée Pommier.
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25 haziran 2017
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