Kitabı oku: «La religieuse», sayfa 16
«Ces différentes considérations, sur lesquelles il suffit de s'arrêter un moment pour en sentir la force, m'ont déterminé à ne rien retrancher des deux romans dont il est question. Je les publie seulement ici plus corrects et plus complets qu'ils ne le sont dans la première édition, et revus partout avec une attention scrupuleuse sur les manuscrits de l'auteur, ou sur des copies très-exactes corrigées de sa main. Enfin, pour tranquilliser ceux qui se sont plu aux peintures lascives, aux détails licencieux, et quelquefois orduriers que Diderot s'est trop souvent permis dans Jacques le Fataliste, je leur déclare que ces passages mêmes que l'auteur trouvait très-plaisants, et qui ne sont que sales, n'ont pas même été adoucis; de sorte qu'ils pourront dire de cette édition ce que l'abbé Terrasson disait de celle du Nouveau Testament du P. Quesnel51, que c'était un bon livre, où le scandale du texte était conservé dans toute sa pureté.»
Cette conclusion de Naigeon ne détruit-elle pas toute son argumentation précédente, et n'est-on pas tenté de ne voir, dans ses scrupules, qu'une revanche d'éditeur devancé?