Kitabı oku: «Programme des Épouses Interstellaires Coffret», sayfa 10
J’ai la tremblote. L’adrénaline c’est bien beau mais les conséquences sont dramatiques.
« Noah. Il a dit qu’il s’en prendrait à Noah. » Je me débats pour qu’il me relâche mais il me serre plus étroitement encore.
Je me débats, il me parle. « Noah est en sécurité, mon amour. Je te le jure. » Il caresse mon dos pour m’apaiser. « Mes parents ne l’ont pas emmené chez eux avec Miranda. Ils ont usé d’un stratagème pour leurrer les amis du commandant qui projetaient de nous envahir. Mon père a envoyé une douzaine d’hommes les capturer. Ils sont en détention dans des cellules souterraines sous la ville, dans l’attente de leur interrogatoire. Noah est sain et sauf. »
Je regarde le commandant, mort, le poignard en or planté dans son visage, le sang coule sur le sol aseptisé de l’unité de soins. J’ai un mouvement de recul et me blottis contre Roark. J’entends son cœur battre calmement. « Pourquoi ne m’avoir rien dit ?
— Pardonne-moi mon amour. Je voulais que ta réaction soit pure et sincère.
— Mais il a réussi à entrer. Il aurait pu nous tuer tous les deux.
— Je l’ai sous-estimé, et j’en suis désolé. Je ne comptais pas te faire courir de danger.
— Hein ? dis-je en essayant de m’écarter, furieuse. Il comptait se mettre en danger ?
— Nous devions identifier le traître afin de ne plus avoir à s’en soucier, ne plus avoir à craindre pour notre sécurité. Je devais éliminer la menace afin de me concentrer sur toi et Noah. Je n’avais pas prévu qu’il mettrait un sédatif dans le repas. C’était bien pensé. Il me caresse la joue. Mais pas si bien que ça au final, puisque ça n’a eu aucun effet sur toi.
Non, effectivement. J’ai mangé comme un cochon et ça ne m’a strictement rien fait.
— Etrange physiologie terrienne. » Je cite un homme mort, c’est cocasse. Je dois perdre la tête. Mon humour s’évanouit en contemplant mon mari. « Ne refais plus jamais ça. J’ai encore le goût de son sang dans la bouche. J’ai mordu le commandant au sang, ça m’a laissé un goût de cendres.
— Non. Non. Non. Pas du tout. » Le regard de Roark lance des éclairs, il plaque sa bouche sur la mienne pour effacer le goût de la peur et du danger. Je blottis mon bras valide contre lui, j’ignore la flopée de soldats qui déboule dans la pièce.
Roark relève la tête et vérifie auprès des gardes que le restant de ma famille est bien en sûreté. L’un d’eux se met en contact avec les gardes qui veillent sur Noah et les parents de Roark, nous apprenons que tout le monde est sain et sauf, je me jette dans les bras de Roark, il m’embrasse dans un moment de faiblesse. Je m’abandonne, j’ai besoin de ressentir l’amour et la confiance. Je me fiche qu’il y ait des gardes. Mon fils est sain et sauf. Je suis saine et sauve. Roark m’embrasse, m’aime, il me rappelle que nous sommes unis.
Quelqu’un se racle la gorge derrière nous. Seton est assis par terre, l’un des soldats lui passe la baguette ReGen. « Ça va vous deux ? »
Il a l’air de se réveiller d’une nuit de folie arrosée, les cheveux ébouriffés, grognon, comme s’il sortait de son lit. Il est splendide. Il plairait à Miranda …
« Donnez-moi cette foutue baguette, » aboie Roark en la prenant des mains du type, il la passe sur mon poignet. Je sens comme par magie mes os se ressouder, guérir. Il est concentré sur ce qu’il fait, relève la tête, croise mon regard jusqu’à ce que je sois complètement guérie.
« Ça va mieux ? » Je hoche la tête. Mon dieu, j’adore leur technologie spatiale.
Après s’être assuré de mon intégrité, Roark m’abrite sous son menton. « Le traître est mort.
— Je vois ça. » Seton adresse un signe de tête au médecin qui vient d’arriver en force avec d’autres membres de l’équipe médicale, le traître ayant été découvert. Elle agite sa baguette sur lui. Il la force à arrêter ses soins, certainement plus vexé par le fait qu’il ait été drogué que par ses attentions. Je réprime un sourire. Ces mecs Trion se croient supérieurs aux humains. A l’instar de certains mâles dominants sur Terre.
Mon sourire s’évanouit. « Ok, il est mort, mais qu’en est-il de l’homme qui nous a attaqué sur Terre ? »
Roark m’enlace et ébouriffe mes cheveux. « On sait pas. La Gardienne Egara est sur ses traces. Elle traque le moindre message crypté et reste vigilante. On a fait notre possible. On va interroger les hommes capturés ce soir et on espère découvrir son identité, bien que je doute qu’on apprenne quoi que ce soit. La Terre est une planète très lointaine.
— Mais quelqu’un doit bien être au courant, je réplique.
— Oui. La gardienne Egara est une adversaire redoutable et intelligente. Elle découvrira la vérité. »
Je hoche la tête et me détourne du cadavre du commandant. Je regarde le soldat à ses côtés et m’éclaircit la gorge. « Le poignard en or m’appartient. Je veux le récupérer.
— Oui, ma Dame. »
Roark me regarde. « Je t’en donnerai un autre. Laisse-le là où il est.
— Certainement pas. Tu me l’as donné. Il m’a sauvé la vie, par deux fois. Je le veux. Propre, évidemment. Je ne m’en séparerai jamais.
— Tu l’auras. Il regarde le soldat. Enlève-le quand on sera partis. Nettoie la lame minutieusement et rends-le à ma femme demain matin à la première heure.
— Oui, Conseiller. »
Roark m’attire contre lui. Il adresse un signe de tête à Seton, qui permet enfin à la femme de le soigner avec la baguette. Roark me guide hors de la pièce, je le laisse faire, j’ai hâte de m’éloigner de toute cette tension, de tout ce sang. De tirer un trait. « Où va-t-on ?
— A la maison. »
15
Roark
J’enlace Natalie, nous contemplons notre fils endormi. Mes parents et Miranda sont en sécurité en bas, surveillés par deux douzaines de gardes. Les sbires du Commandant Loris sont en prison, dans l’attente de leur jugement. Je m’occuperai d’eux plus tard, bien plus tard. Pour le moment, j’ai besoin de rester tranquille, au calme, chez moi, chez nous, avec ma femme.
Voyager d’avant-poste en avant-poste durant ces derniers mois m’a épuisé physiquement et moralement. Une maison n’est pas liée à un lieu précis. Ce qui compte, c’est d’être entouré des personnes qu’on aime. Voir Noah endormi, les bras repliés, ses petites mains relevées près des oreilles, apaise mon âme comme jamais.
Pouvoir contempler notre enfant avec Natalie saine et sauve dans mes bras est un cadeau inestimable. Ma mère va être aux anges. Mon besoin d’évasion a disparu. Je n’ai qu’une seule envie, être sur cette planète, chez moi, avec ma femme et mon fils en sécurité.
Il est temps de s’installer sur Xalia, de permettre à Natalie et Noah de faire la connaissance de mes parents, de devenir proches. Noah mérite de connaître ses grands-parents, il faut que ma mère succombe à son charme, que mon père lui apprenne la vie. Les avant-postes, c’est terminé. Si les chefs de tribu veulent me rencontrer, ils se déplaceront désormais sur Xalia ou rencontreront mes commandants sur le terrain.
Natalie s’écarte et caresse la joue parfaite de Noah. « Il est si beau. Il te ressemble » murmure-t-elle, pour ne pas le déranger. Sa main se fige, elle secoue la tête, la voix emplie de larmes. « J’ai du sang sur les mains, Roark. Regarde. Je ne devrais pas le toucher. Pas dans cet état.
— Viens, mon amour. Notre fils est sain et sauf, on veille sur lui. Je vais m’occuper de toi. »
Je la guide dans la salle de bain, la déshabille entièrement. J’examine le moindre centimètre carré de peau, m’assure que le docteur n’a rien oublié, que son poignet est complètement remis. Je dois faire en sorte qu’elle n’ait plus aucune marque, qu’elle n’ait plus mal nulle part. Je ne vois rien hormis des traces de sang, je file sous la douche et l’attire sous le jet d’eau chaude. Je la savonne pour ôter la moindre trace du sang de Loris, j’y vais doucement, je masse ses muscles endoloris, je la cajole.
Je pose mes mains sur ses seins, je les prends en coupe, je les caresse, je tire doucement sur la chaîne qui pend, ma marque, mon empreinte. L’or scintille sous la lumière, on dirait une déesse, une créature qu’un simple mortel ne peut approcher. Ses yeux ne contiennent plus la moindre trace de son flirt avec la mort, j’y perçois de l’humour, de l’excitation.
Les évènements de la journée partent avec l’eau du bain, mes mains se font plus apaisantes, je brûle d’envie de la toucher. Je veux effacer toute trace de malveillance de son esprit et de son corps.
Je sens le corps de Natalie rire sous mes mains, plus que je ne l’entends. « Je crois que je suis propre cette fois-ci.
—Oui, je murmure et mes mains glissent plus bas. Et là ? Ton minou est bien propre ?
Je l’aurais retenue si elle s’était éloignée mais elle attrape mon poignet et le guide vers sa fente humide. « J’en sais rien. Peut-être pas. Tu devrais vérifier. »
J’ai trop hâte, je la colle contre la paroi de la douche, effleure sa joue et glisse un doigt dans sa chatte humide. Son corps brûlant s’enroule autour de mon doigt comme un gant tout chaud, je me souviens de la sensation sur ma bite. « Tu mouilles. T’es vraiment une vilaine fille.
— T’aimes bien quand je fais la vilaine, » rétorque-t-elle.
Vu la façon dont ma bite palpite, apparemment elle apprécie aussi.
« Je sais ce que tu aimes, ce dont tu as besoin, ce qui te fait hurler. »
Ses pupilles sont dilatées, ça l’excite. Je n’ai pas besoin de sentir son sexe sous mes doigts pour en avoir la preuve.
« Ce soir, tu vas tout me donner, gara. Ton corps, ton esprit. Ta soumission. Et peut-être un autre enfant. Oui ? »
Elle se passe la langue sur les lèvres et hoche la tête.
« J’ai besoin de te l’entendre dire.
— Oui.
— C’est pas suffisant, je réplique.
Elle reste perplexe un instant, puis se souvient. Elle me l’a dit il y a deux semaines à peine, mais pour elle, ça remonte à bien plus longtemps.
« Maître »
Putain. Je pousse un grognement et dévore sa bouche, je la branle avec mon doigt, j’en introduis un deuxième et l’entends haleter. Ce simple mot me rend dingue. Puissant. Dominateur. J’ai besoin d’avoir le dessus, de savoir qu’elle est à moi, sous moi. En sécurité. À moi. Elle peut faire de moi ce qu’elle veut.
J’interromps mon baiser et me baisse avec plaisir, je m’agenouille devant elle sur le carrelage, mes mains glissent sur ses cuisses et je les écarte.
Je contemple sa chatte parfaite, j’en ai l’eau à la bouche, j’ai hâte de la goûter. De tout mon cœur.
Je plaque ma bouche contre elle, lèche sa fente dégoulinante, son clitoris gonflé. Une fois. Deux fois. Elle se contorsionne et s’appuie contre la paroi de la douche. Je pose mes mains sur ses hanches et l’attire contre moi, tout en l’embrassant. Je ne suis pas tendre.
Agenouillé devant elle, je vais être sauvage, je vais lui montrer qu’elle m’appartient, que son corps m’appartient. Elle est douce et acidulée, une odeur féminine par excellence. Ma bite palpite et s’agite à l’idée d’être en elle.
« Jouis pour moi Natalie, et après on pourra s’amuser. »
Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir, j’introduis un troisième doigt dans son orifice tout en suçant son clitoris, je titille son petit bouton sensible du bout de la langue tandis que mes doigts la pénètrent. La branlent.
J’ai failli la perdre aujourd’hui, cette pensée m’envahit tandis que je me plaque contre elle plus ardemment, préparant sa chatte étroite à accueillir mon sexe. Elle est parfaite, belle et prête. Je brûle de désir, je n’attends que ce moment pour la posséder.
Je ne peux pas être tendre. Pourquoi le serais-je. Mes caresses, mes mots sont des exigences. Il faudra qu’elle obéisse. Qu’elle se donne à moi. Je veux tout d’elle.
« Jouis maintenant. » Je lui arrache un orgasme. Elle crie, le son résonne sous la douche, elle fourre ses mains dans mes cheveux, violemment, tandis que son vagin se contracte sur mes doigts.
Le médaillon, la clé de la salle des coffres pend sur le ventre qui a porté mon fils, son corps plantureux est d’une douceur que j’ai hâte de toucher, d’engrosser. Mais le médaillon n’est plus un cadeau. C’est devenu une malédiction, qui l’a mise en danger.
Je me relève, prends doucement le médaillon dans ma main. « Je vais l’enlever, femme. »
Elle agrippe mon poignet et s’immobilise. Sa poitrine se soulève rapidement suite à sa jouissance, mais toute trace de plaisir s’est évanouie de ses yeux bleus. « Quoi ? »
Je secoue la tête, appuie mon front contre le sien. « Je vais l’enlever. Je suis désolé. Tellement désolé, gara. »
Je l’embrasse tendrement, je regrette au plus profond de mon âme. Je lui ai fait courir un danger par égoïsme, pour vouloir perpétuer la tradition, pour la marquer, pour m’assurer que le premier connard venu de la planète sache qu’elle m’appartient.
Qu’on sache qui elle est la met en danger. Cet or qui la rend si belle la transforme en cible, ce n’est plus acceptable. Je l’embrasse sans m’arrêter. « Je suis désolé. Plus jamais ça, gara. »
Elle se fige, sa bouche n’est plus douce et accueillante, mais dure et hostile, elle finit par tourner la tête. Elle relâche mon poignet, sa main tremble. « Pourquoi ? Tu ne veux plus de moi ? Tu vas nous renvoyer ?
— Vous renvoyer ?
— Sur la Terre. Elle me regarde, les larmes aux yeux, des larmes de colère et de rage. Je ne partirai pas sans Noah. Tu ne l’auras pas. Plutôt mourir que de laisser mon fils. »
Je suis pétrifié, abasourdi. L’eau chaude ruisselle, ses paroles font leur chemin parmi mon esprit embrumé de désir. « Natalie, tu es à moi. Tu n’iras nulle part. Je t’interdis de partir. »
Elle relève le menton et me regarde avec une attitude de défi. « Tu m’as dit que cette chaîne, ce bijou, était la façon qu’avaient les hommes sur Trion pour indiquer qu’ils étaient mariés. C’est ta marque, qui me protège des autres hommes.
— C’est la tradition. » La chaîne en or glisse entre mes doigts. Je ne vais pas la mettre en danger par égoïsme. Je pourrais regarder mon emblème pendre entre ses seins magnifiques pendant des heures, mais mon plaisir s’évanouit quand je repense au Commandant Loris, à ses sbires qui croupissent en cellules, ces hommes qui ont des alliés, des amis, qui pourraient s’en prendre à ma femme. « Je veux te soustraire à cette malédiction.
— Non. »
Son refus clair et net me coupe la chique, je relève la tête et croise son regard. « T’as pas d’ordre à me donner, femme. »
Elle s’avance, plaque son corps contre le mien, me pousse à bout alors que j’ai tant besoin de garder mon sang-froid. « Non. Tu l’auras pas. C’est à moi. »
Je ferme le robinet et l’amène dans la chambre. Le banc d’accouplement traditionnel est prêt, il a été installé ici, dans la chambre, conformément à ma demande, lors de mon inscription au Programme des Epouses Interstellaires.
Je la dépose près du banc, l’embrasse tandis qu’elle se fige dans mes bras, son corps se presse contre le mien. Ma bite dégouline de sperme, je dépose des baisers sur sa mâchoire et son épaule.
« Je t’ai possédée dans l’oasis de Mirana, mais pas selon la coutume en vigueur sur Trion.
— T’avais visiblement pas l’intention de me sauter. »
Quel culot, je pousse instinctivement un grognement. Elle me pousse, me teste. Mon esprit logique reconnaît le manque derrière cette attitude de défi. J’ai échoué en tant que maître, en tant qu’époux. Je ne l’ai pas conquise, je ne l’ai pas convaincue de ma force pour la protéger, elle et notre fils. Non, je l’ai laissée seule pendant un an, elle a été blessée, j’ai de nouveau failli la perdre lors de notre retour sur Trion.
Mon corps lutte entre l’instinct et la logique, mon cœur se brise. Ma femme a passé un sale moment, elle a beaucoup souffert. La logique me dicte d’être gentil, de l’apaiser et de la consoler, mais mon instinct gronde en moi tel une bête sauvage, exige que je l’attache, l’écartèle et l’attache sur le banc comme j’aurais dû le faire le premier soir, que je la baise comme un fou, qu’elle hurle à perdre haleine.
Ma bite s’agite, je lève la main pour caresser sa joue, une lueur de défi brille dans ses yeux. Mon dieu, elle est magnifique quand elle est en colère, ma partenaire rebelle est courageuse. Elle est désormais mienne, je dois la dominer. Elle est à moi.
Je plonge mes mains dans ses cheveux, l’attrape par la nuque et l’immobilise pour l’embrasser. Mes lèvres sont douces, je fais preuve de patience. Les siennes sont fermées, dures, rageuses.
« Tu es à moi, femme. Je t’avais avertie de ne pas défier ton maître.
— Tu n’es plus mon maître. C’est terminé. Elle halète. Tu ne veux plus de moi, c’est parfait. Je couperai cette maudite chaîne avec des tenailles quand je serai rentrée chez moi.
— Tu es chez toi. » Je l’empêche de bouger, je l’embrasse rageusement, j’enfonce ma langue dans sa bouche, je la force à entrouvrir les lèvres. Elle gémit, ouvre sa bouche, se donne à moi, sans réserve.
Mon baiser terminé, je relève la tête, sans la lâcher. « Tu es à moi, Natalie. » Je la fais pivoter face au banc, je la pousse jusqu’à ce que ses hanches touchent le rembourrage, je presse ma bite contre ses fesses. J’écarte ses pieds, la penche en avant, ma silhouette masque entièrement son dos. « Tu m’appartiens, femme. A l’issue de cette nuit, tu n’en douteras plus. »
Natalie
Il se tient derrière moi, sa bite dure comme du bois se presse entre mes fesses. Son poing fourré dans les cheveux, Roark fait en sorte que je me penche, doucement mais sûrement sur ce banc, mes seins ballottent, la chaîne s’agite, effleurant presque le sol.
Il écarte mes jambes en grand, fait de moi ce qu’il veut. « A l’issue de cette nuit, tu n’en douteras plus. »
Je reconnais le banc vu en rêve au centre de recrutement des Epouses. Je sais qu’il va m’attacher les chevilles et les poignets. Que je serai entravée et vulnérable. Faible. Totalement à sa merci.
Mon vagin se contracte, mes cuisses deviennent moites, la peur montre son vilain visage. L’homme qui veut ôter sa marque de mon corps se tient derrière moi. Il veut récupérer son or, le symbole de sa maison, et le médaillon, les seules choses qui me rattachent à lui.
Mon corps crève de désir mais mon cœur me fait mal. Et dans ma tête ? La petite fille qu’on déposait à l’internat comme une simple valise, qu’on laissait seule à Noël, abandonnée, qui a accouché et élevé son fils seule ? C’est elle qui domine, elle ne croit pas un traître mot de ce que Roark a dit.
« Tu vas t’en aller, Roark. Parfait. Vas-y. Saute-moi, tu couperas cette foutue chaîne demain matin. »
16
Natalie
Bon dieu, je suis stupide mais impossible de m’arrêter. J’ai besoin de le pousser à bout, de le faire souffrir, autant qu’il me fait souffrir.
Il me maintient et plaque sa grosse main sur mes reins, il tempête, me force à me pencher et attache mes chevilles au banc. Ceci fait, il entrave mes poignets à des courroies en cuir reliées par de longues chaînes. Je peux bouger. Me tenir parallèle au sol mais guère plus.
Je m’attends à ce qu’il me pénètre en levrette avec sa grosse bite. Sa main s’abat durement sur mes fesses nues.
Pan !
Pan !
Pan !
La chaleur m’envahit, je m’arcboute et me débats pour ôter mes liens, les coups pleuvent, de plus en plus rapides, de plus en plus violents.
« C’est qui le maître ici ?
— Va te faire foutre. »
Les coups stoppent net, je me mords la lèvre et ravale mes larmes. Il abandonne aussi facilement ? Il va s’en aller, je le savais, comme tous les autres ?
Je sens un petit objet dur se presser contre mes fesses. Une chaleur étrange m’envahit, je sursaute. Doucement, très doucement, son doigt pénètre dans cette zone interdite, franchit mon orifice étroit. Il me déflore, je me cambre et pousse un hurlement tandis qu’il me pénètre, il me baise avec un doigt, puis deux. Les jambes grandes ouvertes, le vagin vide, mes seins sont tellement engorgés qu’ils me font mal.
Il enfonce ses doigts dans mon cul, son autre main s’abat sur mes fesses.
« T’es à moi. Ce cul est à moi. Ta chatte est à moi. Le petit gars dans la pièce d’à côté est à moi. Ton corps m’appartient, gara. Te baiser. Je dois te donner du plaisir. Te punir quand tu oublies qui est le maître. » Il me sodomise avec ses doigts tout en parlant, il effectue des va-et-vient, il me dilate comme jamais. Je lutte contre cette vague de chaleur qui me submerge en entendant ses mots crus, ses caresses dominatrices. « T’es à moi, dis-le. Appelle-moi maître. »
Je secoue la tête, je refuse, aucun de nous ne veut céder. Non. Je ne vais pas lui faciliter la tâche. J’étais si heureuse de le revoir sur Terre, je l’ai accueilli à bras ouverts, j’avais tiré un trait sur un an de douleur, de peine, d’attente. Cette douleur me revient en pleine figure. « C’est pas aussi facile que ça, Roark. »
Sa main s’abat sur mes fesses et je tressaute. Il enfonce ses doigts profondément en moi.
« T’es à moi. Dis-le.
— Lâche-moi ». C’est plus un sanglot qu’une demande, c’est la petite fille qui a peur qu’il parte, celle qui n’a jamais eu le droit de choisir en premier, celle qui n’a jamais été appréciée à sa juste valeur, celle qui aime Noah.
« Jamais. » Il retire ses doigts et se dirige vers la commode située près de son grand lit. Il me regarde du coin de l’œil et sort quelque chose du tiroir, glisse une grosse bague autour de ses doigts et me rejoint. Il me montre un objet de la taille d’une balle de golf, relié par un câble. « Tu sais ce que c’est ? »
Oui, je sais, je me rappelle du rêve, mais je secoue la tête, il appuie la première boule à l’entrée de mon anus, préparé par ses doigts. « Ce sont des stimsphères, gara. Je les télécommande avec l’anneau à mon doigt. »
Il enfonce la première, puis la deuxième, elles me remplissent entièrement, franchissent mon anus et commencent à vibrer profondément dans mon corps. Dans mon rêve, elles étaient dans mon vagin, pas dans mon cul. C’est terriblement sensuel, mon dieu c’est trop bon.
« Tu vas jouir, femme, autant de fois que j’en aurais envie. »
Je tire sur les liens de mes bras. La chaîne en or qui pend tire sur mes tétons, je réprime un grognement de désir. Je vais pas abandonner si facilement.
Les stimsphères me brûlent littéralement, s’enflamment, je ne sais pas ce qu’elles font exactement mais une sensation formidable emplit mon corps, irradie jusqu’à mon clitoris. Le choc me fait pousser un cri tandis que je m’arcboute sur le banc, mes genoux me lâchent.
« Alors, je m’appelle comment ?
— Connard. »
Les stimsphères vibrent plus fort cette fois-ci, je ne peux réprimer un gémissement, mon vagin se contracte sur du vide. J’ai envie de sentir sa bite en moi, je veux qu’il me pénètre, me dilate. J’en ai besoin.
« Je m’appelle comment ? »
Je peux pas parler, je ne peux que remuer la tête. Sa main s’abat lourdement par deux fois sur mes fesses. Sa grosse bite pénètre dans mon vagin. Il me pénètre seulement du bout du gland, les stimsphères vibrent dans mon anus.
Je crève de désir, j’essaie de me retourner, de m’empaler sur son membre raidi mais les menottes m’empêchent de bouger, j’arrive pas à l’attraper et à le forcer à me pénétrer. « Roark !
— Je m’appelle pas comme ça, femme. Pas quand t’es couchée sur le banc, sur le point de te faire sauter. Je suis qui ? »
Pan !
Pan !
Pan !
La fessée est violente, la douleur aiguë, mon corps frémit sous la sensation, tel un éclair irradiant mes plus infimes terminaisons nerveuses.
Je frissonne tandis qu’il se penche sur moi, son gland s’enfonce dans mon vagin. Sa main droite effleure ma taille, plonge vers mes seins, il enroule la fine chaîne autour de ses doigts et tire doucement dessus en rythme jusqu’à ce que ça me fasse mal. J’ai besoin de sentir sa bouche, ses mains. Encore. J’ai encore envie.
« Je m’appelle comment ?
— Baise-moi. Baise-moi pour que je puisse couper cette foutue chaîne et rentrer chez moi.
— Tu es chez toi. »
Attachée par la chaîne entre mes seins, je ne peux pas changer de position, pas d’un pouce. Sa queue se frotte contre ma fente, je me refuse l’unique chose dont j’ai besoin. Lui. Pour qu’il me baise. Sauvagement, rapidement. Pour me faire hurler. Jouir.
« Je m’appelle comment ? »
J’ai le mot maître sur le bout de la langue, mais je ne lui ferai pas ce plaisir. Puisqu’il veut m’ôter sa chaîne, sa marque. C’est comme s’il reprenait une bague de fiançailles—non, une alliance. « Non.
— Tu es si belle, femme. Si têtue. » Il murmure à mon oreille, je frissonne tandis qu’il se presse contre moi, tentateur au possible, son corps recouvre le mien, sa bite m’écartèle, me dilate. Entre lui et les stimsphères, je me sens pleine, à craquer.
Je baisse la tête pendant la pénétration, j’en ai besoin. Plus que je ne veux bien l’admettre. Je suis amoureuse de cet imbécile, qui veut ôter sa marque de mon corps.
Il s’enfonce profondément, jusqu’à ce que ses couilles heurtent mes cuisses, son gland se presse contre mon utérus.
« Je vais te remplir de sperme, femme. Je veux te voir enceinte d’un autre enfant, une fille rebelle aux yeux bleus. »
Je me mords la lèvre en imaginant le tableau, je ferme les yeux et réprime mes larmes. « Je veux garder la chaîne, Roark. »
Il se fige sur moi. « Pourquoi, Natalie ? Ça ne t’a rien apporté de bon. Ma marque, le médaillon, t’ont mis en danger. »
Je prends conscience de ce qu’il vient de me dire, mon attitude de défi s’éloigne. « C’est pour ça que tu veux l’enlever ?
— Oui, gara. Qu’est-ce que tu imaginais— dit-il d’une voix traînante, il ondule des hanches, se retire et me pénètre, pousse des grognements. Idiote. Tu es à moi. Je ne te laisserai jamais. Il dépose un baiser sur mon épaule. Je t’aime, Natalie. Pour toujours. »
Je perds la tête. Toute ma vie j’ai rêvé d’entendre ça. Je me tourne et l’embrasse avec tout mon amour, ma crainte, mon désir, ma confiance. « Je t’aime. Je ne veux pas enlever ta chaîne Maître. »
Il m’embrasse, profondément ancré en moi, nous ne faisons qu’un. C’est un baiser d’amour. Je prends le risque de me jeter une nouvelle fois dans cette aventure. Son baiser terminé, je le regarde par derrière mon épaule. « Ne me brise plus jamais le cœur.
— Tu es mon âme, Natalie Montgomery. Tu ne douteras plus jamais de mon amour. »
Il lâche ma chaîne avec un sourire coquin et se place derrière moi. Ce changement de position lui donne toute latitude pour me pilonner plus profondément, je pousse un gémissement alors qu’il me pénètre. « Alors, gara, comment je m’appelle ?
— Maître.
Et qu’attends-tu de ton maître ?
— Je veux jouir.
— Supplie-moi. Il se retire et me pénètre profondément.
— Je t’en supplie. »
Je le répète comme un mantra. Il me baise sauvagement, rapidement. Les stimsphères font leur ouvrage, et lui s’enfonce dans ma vulve humide, j’en peux plus. Le monde se résume à ses coups de hanches, le bruit de la baise, la décharge de sensations provoquées par les stimsphères dans mon anus, le bruit humide de mon vagin qui se frotte et se contracte sur son sexe comme un poing.
Il me pénètre sauvagement, je suis attachée. Je ne peux rien faire hormis accepter ses coups de boutoir, son pilonnage, le moindre ersatz de pouvoir et de désir pendant qu’il me pénètre, me remplit, me force à le supplier.
Mon orgasme déferle, tel une vague bouillonnante émanant des profondeurs de mon âme. Je frémis, explose en mille morceaux tandis que mon vagin se contracte et palpite, je me cambre, un plaisir infini, le plaisir et la douleur m’envahissent. Roark jouit, m’inonde de sperme chaud, sa bite qui palpite termine de m’achever.
Je m’écroule une fois terminé, je ne l’aide même pas à défaire mes liens, il me dépose sur le lit et s’installe derrière moi, bien au chaud sous les couvertures.
« Gara, je veux plus jamais t’entendre dire que tu vas me quitter. »
Blottie dans ses bras, je n’ai plus la force de lutter. « Je garde la chaîne, Roark. T’es à moi. »
Il sourit doucement, m’installe sur le dos et se place entre mes hanches. Il est à nouveau en érection, il me pénètre d’un coup d’un seul, j’ouvre grand les jambes pour mieux l’accueillir. « D’accord, gara. Si tu insistes. Tu es à moi. Oter le bijou n’y changera rien, ça ne diminuera pas la menace venant de mes ennemis.
— J’insiste. » Je l’attire contre moi pour l’embrasser.
Il m’embrasse longuement, sans se presser, tandis que sa verge me pénètre doucement et langoureusement, mon cœur palpite, mon vagin n’en peut plus. « Tu es toute mon âme. S’ils te blessent, ils me blessent.
— Alors, ne les laisse pas m’atteindre. »
Il grogne et s’enfonce plus profondément. « Plus jamais. »
Je l’embrasse, effaçant nos douleurs et nos craintes. « Je veux une fille. J’ondule mes hanches et m’empale. Pour toujours.
— Pour toujours, c’est pas suffisant. »
Je souris tandis qu’il me baise, je m’arcboute sur le lit alors que l’orgasme me parcourt, il se sert des stimsphères pour me faire jouir sans relâche. Je pousse un gémissement lorsqu’il éjacule, encore, je veux une fille à aimer. Tel est mon avenir, mon havre de paix.
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