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Kitabı oku: «Le barbier de Séville; ou, la précaution inutile», sayfa 6

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ACTE IV

Le Théâtre est obscur
SCENE PREMIERE
BARTHOLO, DON BAZILE, une lanterne de papier à la main
BARTOLO

Comment, Bazile, vous ne le connoissez pas? ce que vous dites est-il possible?

BAZILE

Vous m'interrogeriez cent fois, que je vous ferois toujours la même réponse. S'il vous a remis la lettre de Rosine, c'est sans doute un des émissaires du Comte. Mais, à la magnificence du présent qu'il m'a fait, il se pourroit que ce fût le Comte lui-même.

BARTOLO

A propos de ce présent, eh! pourquoi l'avez-vous reçu?

BAZILE

Vous aviez l'air d'accord; je n'y entendois rien; et dans les cas difficiles à juger, une bourse d'or me paroît toujours un argument sans replique. Et puis, comme dit le proverbe, ce qui est bon à prendre…

BARTOLO

J'entends, est bon…

BAZILE

A garder.

BARTOLO, surpris

Ah! ah!

BAZILE

Oui, j'ai arrangé comme cela plusieurs petits proverbes avec des variations. Mais, allons au fait: à quoi vous arrêtez-vous?

BARTOLO

En ma place, Bazile, ne feriez-vous pas les derniers efforts pour la posséder?

BAZILE

Ma foi non, Docteur. En toute espece de biens, posséder est peu de chose; c'est jouir qui rend heureux: mon avis est qu'épouser une femme dont on n'est point aimé, c'est s'exposer…

BARTOLO

Vous craindriez les accidens?

BAZILE

Hé, hé! Monsieur… on en voit beaucoup cette année. Je ne ferois point violence à son cœur.

BARTOLO

Votre valet, Bazile. Il vaut mieux qu'elle pleure de m'avoir, que moi je meure de ne l'avoir pas.

BAZILE

Il y va de la vie? Épousez, Docteur, épousez.

BARTOLO

Aussi ferai-je, et cette nuit même.

BAZILE

Adieu donc. – Souvenez-vous, en parlant à la Pupille, de les rendre tous plus noirs que l'enfer.

BARTOLO

Vous avez raison.

BAZILE

La calomnie, Docteur, la calomnie. Il faut toujours en venir là.

BARTOLO

Voici la lettre de Rosine, que cet Alonzo m'a remise; et il m'a montré, sans le vouloir, l'usage que j'en dois faire auprès d'elle.

BAZILE

Adieu: nous serons tous ici à quatre heures.

BARTOLO

Pourquoi pas plutôt?

BAZILE

Impossible: le Notaire est retenu.

BARTOLO

Pour un mariage?

BAZILE

Oui, chez le Barbier Figaro; c'est sa Nièce qu'il marie.

BARTOLO

Sa Nièce? il n'en a pas.

BAZILE

Voilà ce qu'ils ont dit au Notaire.

BARTOLO

Ce drôle est du complot, que diable!

BAZILE

Est-ce que vous penseriez?

BARTOLO

Ma foi, ces gens-là sont si alertes! Tenez, mon ami, je ne suis pas tranquille. Retournez chez le Notaire. Qu'il vienne ici sur-le-champ avec vous.

BAZILE

Il pleut, il fait un temps du diable; mais rien ne m'arrête pour vous servir. Que faites-vous donc?

BARTOLO

Je vous reconduis; n'ont-ils pas fait estropier tout mon monde par ce Figaro! Je suis seul ici.

BAZILE

J'ai ma lanterne.

BARTOLO

Tenez, Bazile, voilà mon passe-par-tout, je vous attends, je veille; et vienne qui voudra, hors le Notaire et vous, personne n'entrera de la nuit.

BAZILE

Avec ces précautions, vous êtes sûr de votre fait.

SCENE II
ROSINE, seule, sortant de sa chambre

Il me sembloit avoir entendu parler. Il est minuit sonné; Lindor ne vient point! Ce mauvais temps même étoit propre à le favoriser. Sûr de ne rencontrer personne… Ah! Lindor! si vous m'aviez trompée133! Quel bruit entens-je?.. Dieux! c'est mon Tuteur. Rentrons134.

SCENE III
ROSINE, BARTHOLO
BARTOLO rentre avec de la lumière

Ah! Rosine, puisque vous n'êtes pas encore rentrée dans votre appartement…

ROSINE

Je vais me retirer.

BARTOLO

Par le tems affreux qu'il fait, vous ne reposerez pas, et j'ai des choses très-pressées à vous dire.

ROSINE

Que me voulez-vous, Monsieur? N'est-ce donc pas assez d'être tourmentée le jour?

BARTOLO

Rosine, écoutez-moi.

ROSINE

Demain je vous entendrai.

BARTOLO

Un moment, de grâce135.

ROSINE

S'il alloit venir!

BARTOLO lui montre sa lettre

Connoissez-vous cette lettre?

ROSINE la reconnoît

Ah! grands Dieux!..

BARTOLO

Mon intention, Rosine, n'est point de vous faire de reproches: à votre âge on peut s'égarer; mais je suis votre ami, écoutez-moi.

ROSINE

Je n'en puis plus.

BARTOLO

Cette lettre que vous avez écrite au Comte Almaviva…

ROSINE, étonnée

Au Comte Almaviva!

BARTOLO

Voyez quel homme affreux est ce Comte: aussi-tôt qu'il l'a reçue, il en a fait trophée; je la tiens d'une femme à qui il l'a sacrifiée.

ROSINE

Le Comte Almaviva!..

BARTOLO

Vous avez peine à vous persuader cette horreur. L'inexpérience, Rosine, rend votre sexe confiant et crédule; mais apprenez dans quel piège on vous attiroit. Cette femme m'a fait donner avis de tout, apparemment pour écarter une rivale aussi dangereuse que vous. J'en frémis! le plus abominable complot entre Almaviva, Figaro et cet Alonzo, cet Élève supposé de Bazile, qui porte un autre nom et n'est que le vil agent du Comte, alloit vous entraîner dans un abîme dont rien n'eût pu vous tirer.

ROSINE, accablée

Quelle horreur!.. quoi Lindor?.. quoi ce jeune homme…

BARTOLO, à part

Ah! c'est Lindor.

ROSINE

C'est pour le Comte Almaviva… C'est pour un autre…

BARTOLO

Voilà ce qu'on m'a dit en me remettant votre lettre.

ROSINE, outrée

Ah quelle indignité!.. Il en sera puni. – Monsieur, vous avez désiré de m'épouser?

BARTOLO

Tu connois la vivacité de mes sentimens.

ROSINE

S'il peut vous en rester encore, je suis à vous136.

BARTOLO

Eh bien! le Notaire viendra cette nuit même.

ROSINE

Ce n'est pas tout; ô Ciel! suis-je assez humiliée!.. Apprenez que dans peu le perfide ose entrer par cette jalousie, dont ils ont eu l'art de vous dérober la clé.

BARTOLO, regardant au trousseau

Ah, les scélérats! Mon enfant, je ne te quitte plus.

ROSINE, avec effroi

Ah, Monsieur, et s'ils sont armés?

BARTOLO

Tu as raison; je perdrois ma vengeance137. Monte chez Marceline: enferme-toi chez elle à double tour. Je vais chercher main-forte, et l'attendre auprès de la maison. Arrêté comme voleur, nous aurons le plaisir d'en être à la fois vengés et délivrés! Et compte que mon amour te dédommagera…

ROSINE, au désespoir

Oubliez seulement mon erreur. (A part.) Ah, je m'en punis assez!

BARTOLO, s'en allant

Allons nous embusquer. A la fin je la tiens.

(Il sort.)
SCENE IV
ROSINE, seule

Son amour me dédommagera… Malheureuse!.. (Elle tire son mouchoir, et s'abandonne aux larmes.) Que faire?.. Il va venir. Je veux rester, et feindre avec lui, pour le contempler un moment dans toute sa noirceur. La bassesse de son procédé sera mon préservatif… Ah! j'en ai grand besoin. Figure noble! air doux! une voix si tendre138!.. et ce n'est que le vil agent d'un corrupteur! Ah malheureuse! malheureuse!.. Ciel! on ouvre la jalousie! (Elle se sauve.)

SCENE V
LE COMTE, FIGARO, enveloppé d'un manteau, paroît à la fenêtre
FIGARO parle en dehors

Quelqu'un s'enfuit; entrerai-je?

LE COMTE, en dehors

Un homme?

FIGARO

Non.

LE COMTE

C'est Rosine que ta figure atroce aura mise en fuite.

FIGARO saute dans la chambre

Ma foi je le crois… Nous voici enfin arrivés, malgré la pluie, la foudre et les éclairs.

LE COMTE, enveloppé d'un long manteau

Donne-moi la main. (Il saute à son tour.) A nous la victoire.

FIGARO jette son manteau

Nous sommes tous percés. Charmant temps pour aller en bonne fortune! Monseigneur, comment trouvez-vous cette nuit?

LE COMTE

Superbe pour un Amant.

FIGARO

Oui, mais pour un confident?.. Et si quelqu'un alloit nous surprendre ici?

LE COMTE

N'es-tu pas avec moi? J'ai bien une autre inquiétude? c'est de la déterminer à quitter sur-le-champ la maison du Tuteur.

FIGARO

Vous avez pour vous trois passions toutes puissantes sur le beau sexe: l'amour, la haine, et la crainte.

LE COMTE regarde dans l'obscurité

Comment lui annoncer brusquement que le Notaire l'attend chez toi pour nous unir? Elle trouvera mon projet bien hardi. Elle va me nommer audacieux.

FIGARO

Si elle vous nomme audacieux, vous l'appellerez cruelle. Les femmes aiment beaucoup qu'on les appelle cruelles139. Au surplus, si son amour est tel que vous le désirez, vous lui direz qui vous êtes; elle ne doutera plus de vos sentimens.

SCENE VI
LE COMTE, ROSINE, FIGARO
Figaro allume toutes les bougies qui sont sur la table
LE COMTE

La voici. – Ma belle Rosine!..

ROSINE, d'un ton très-composé

Je commençois, Monsieur, à craindre que vous ne vinssiez pas.

LE COMTE

Charmante inquiétude140!.. Mademoiselle, il ne me convient point d'abuser des circonstances pour vous proposer de partager le sort d'un infortuné; mais, quelqu'asyle que vous choisissiez, je jure mon honneur…

ROSINE

Monsieur, si le don de ma main n'avoit pas dû suivre à l'instant celui de mon cœur, vous ne seriez pas ici. Que la nécessité justifie à vos yeux ce que cette entrevue a d'irrégulier!

LE COMTE

Vous, Rosine! la compagne d'un malheureux! sans fortune, sans naissance!..

ROSINE

La naissance, la fortune! Laissons-là les jeux du hasard, et si vous m'assurez que vos intentions sont pures…

LE COMTE, à ses pieds

Ah! Rosine! je vous adore!..

ROSINE, indignée

Arrêtez, malheureux!.. vous osez profaner!.. tu m'adores!.. Vas! tu n'es plus dangereux pour moi141; j'attendois ce mot pour te détester. Mais avant de t'abandonner au remords qui t'attend (en pleurant), apprends que je t'aimois; apprends que je faisois mon bonheur de partager ton mauvais sort. Misérable Lindor! j'allois tout quitter pour te suivre. Mais le lâche abus que tu as fait de mes bontés, et l'indignité de cet affreux Comte Almaviva, à qui tu me vendois, ont fait rentrer dans mes mains ce témoignage de ma foiblesse. Connois-tu cette lettre?

LE COMTE, vivement

Que votre Tuteur vous a remise?

ROSINE, fièrement

Oui, je lui en ai l'obligation.

LE COMTE

Dieux, que je suis heureux! Il la tient de moi. Dans mon embarras, hier, je m'en suis servi pour arracher sa confiance, et je n'ai pu trouver l'instant de vous en informer. Ah, Rosine! il est donc vrai que vous m'aimiez véritablement!..

FIGARO142

Monseigneur, vous cherchiez une femme qui vous aimât pour vous-même…

ROSINE

Monseigneur! que dit-il?

LE COMTE, jettant son large manteau, paroît en habit magnifique

O la plus aimée des femmes! il n'est plus temps de vous abuser: l'heureux homme que vous voyez à vos pieds n'est point Lindor; je suis le Comte Almaviva, qui meurt d'amour et vous cherche en vain depuis six mois.

ROSINE tombe dans les bras du Comte

Ah!..

LE COMTE, effrayé

Figaro?

FIGARO

Point d'inquiétude, Monseigneur; la douce émotion de la joie n'a jamais de suites fâcheuses; la voilà, la voilà qui reprend ses sens; morbleu qu'elle est belle!

ROSINE

A Lindor!.. Ah Monsieur! que je suis coupable! j'allois me donner cette nuit même à mon Tuteur.

LE COMTE

Vous, Rosine!

ROSINE

Ne voyez que ma punition! J'aurois passé ma vie à vous détester. Ah Lindor! le plus affreux supplice n'est-il pas de haïr, quand on sent qu'on est faite pour aimer?

FIGARO regarde à la fenêtre

Monseigneur, le retour est fermé; l'échelle est enlevée.

LE COMTE

Enlevée!

ROSINE, troublée

Oui, c'est moi… c'est le Docteur. Voilà le fruit de ma crédulité. Il m'a trompée. J'ai tout avoué, tout trahi: il sait que vous êtes ici, et va venir avec main-forte.

FIGARO regarde encore

Monseigneur! on ouvre la porte de la rue.

ROSINE, courant dans les bras du Comte, avec frayeur

Ah Lindor!

LE COMTE, avec fermeté

Rosine, vous m'aimez! Je ne crains personne; et vous serez ma femme143. J'aurai donc le plaisir de punir à mon gré l'odieux vieillard!..

ROSINE

Non, non, grâce pour lui, cher Lindor! Mon cœur est si plein, que la vengeance ne peut y trouver place.

SCENE VII
LE NOTAIRE, DON BAZILE, LES ACTEURS PRÉCÉDENS
FIGARO

Monseigneur, c'est notre Notaire.

LE COMTE

Et l'ami Bazile avec lui.

BAZILE

Ah! qu'est-ce que j'apperçois?

FIGARO

Eh! par quel hazard, notre ami…

BAZILE

Par quel accident, Messieurs…

LE NOTAIRE

Sont-ce là les futurs conjoints?

LE COMTE

Oui, Monsieur. Vous deviez unir la Signora Rosine et moi cette nuit, chez le Barbier Figaro; mais nous avons préféré cette maison, pour des raisons que vous saurez. Avez-vous notre contrat?

LE NOTAIRE

J'ai donc l'honneur de parler à son Excellence Monseigneur le Comte Almaviva?

FIGARO

Précisément.

BAZILE, à part144

Si c'est pour cela qu'il m'a donné le passe-par-tout…

LE NOTAIRE

C'est que j'ai deux contrats de mariage, Monseigneur; ne confondons point: voici le vôtre; et c'est ici celui du seigneur Bartholo avec la Signora… Rosine aussi. Les Demoiselles apparemment sont deux sœurs qui portent le même nom.

LE COMTE

Signons toujours. Don Bazile voudra bien nous servir de second témoin. (Ils signent.)

BAZILE

Mais, votre Excellence… je ne comprens pas…

LE COMTE

Mon Maître Bazile, un rien vous embarrasse, et tout vous étonne.

BAZILE

Monseigneur… Mais si le Docteur…

LE COMTE, lui jettant une bourse

Vous faites l'enfant! Signez donc vîte.

BAZILE, étonné

Ah! ah!..

FIGARO

Où donc est la difficulté de signer!

BAZILE, pesant la bourse145

Il n'y en a plus; mais c'est que moi, quand j'ai donné ma parole une fois, il faut des motifs d'un grand poids…

(Il signe146.)
SCENE DERNIERE

BARTHOLO, UN ALCADE, DES ALGUASILS, DES VALETS avec des flambeaux, et LES ACTEURS PRÉCÉDENS.

BARTOLO voit le Comte baiser la main de Rosine, et Figaro qui embrasse grotesquement Don Bazile: il crie en prenant le Notaire à la gorge147.

Rosine avec ces fripons! arrêtez tout le monde. J'en tiens un au collet.

LE NOTAIRE

C'est votre Notaire.

BAZILE

C'est votre Notaire. Vous moquez-vous?

BARTOLO

Ah! Don Bazile. Eh, comment êtes-vous ici?

BAZILE

Mais plutôt vous, comment n'y êtes-vous pas148?

L'ALCADE, montrant Figaro

Un moment; je connais celui-ci. Que viens-tu faire en cette maison, à des heures indues?

FIGARO

Heure indue? Monsieur voit bien qu'il est aussi près du matin que du soir. D'ailleurs, je suis de la compagnie de son Excellence le Comte Almaviva.

BARTOLO

Almaviva?

L'ALCADE

Ce ne sont pas des voleurs?

BARTOLO

Laissons cela. – Par-tout ailleurs, Monsieur le Comte, je suis le serviteur de votre Excellence; mais vous sentez que la supériorité du rang est ici sans force. Ayez, s'il vous plaît, la bonté de vous retirer.

LE COMTE

Oui, le rang doit être ici sans force; mais ce qui en a beaucoup est la préférence que Mademoiselle vient de m'accorder sur vous, en se donnant à moi volontairement.

BARTOLO

Que dit-il, Rosine?

ROSINE149

Il dit vrai. D'où naît votre étonnement? Ne devois-je pas cette nuit même être vengée d'un trompeur? Je la suis.

BAZILE

Quand je vous disois que c'étoit le Comte lui-même, Docteur?

BARTOLO

Que m'importe à moi? Plaisant mariage! Où sont les témoins?

LE NOTAIRE

Il n'y manque rien. Je suis assisté de ces deux Messieurs.

BARTOLO

Comment, Bazile! vous avez signé?

BAZILE

Que voulez-vous? Ce diable d'homme a toujours ses poches pleines d'argumens irrésistibles.

BARTOLO

Je me moque de ses argumens. J'userai de mon autorité.

LE COMTE

Vous l'avez perdue150, en en abusant.

BARTOLO

La demoiselle est mineure.

FIGARO

Elle vient de s'émanciper.

BARTOLO151

Qui te parle à toi, maître fripon?

LE COMTE

Mademoiselle est noble et belle; je suis homme de qualité, jeune et riche; elle est ma femme; à ce titre qui nous honore également, prétend-t-on me la disputer152?

BARTOLO

Jamais on ne l'ôtera de mes mains.

LE COMTE

Elle n'est plus en votre pouvoir. Je la mets sous l'autorité des Loix; et Monsieur, que vous avez amené vous-même, la protégera contre la violence que vous voulez lui faire. Les vrais magistrats sont les soutiens de tous ceux qu'on opprime.

L'ALCADE

Certainement. Et cette inutile résistance au plus honorable mariage indique assez sa frayeur sur la mauvaise administration des biens de sa pupille, dont il faudra qu'il rende compte.

LE COMTE

Ah! qu'il consente à tout, et je ne lui demande rien.

FIGARO

Que la quittance de mes cent écus: ne perdons pas la tête.

BARTOLO, irrité

Ils étoient tous contre moi; je me suis fourré la tête dans un guêpier!

BAZILE

Quel guêpier! Ne pouvant avoir la femme, calculez, Docteur, que l'argent vous reste; et…

BARTOLO

Eh! laissez-moi donc en repos, Bazile! Vous ne songez qu'à l'argent. Je me soucie bien de l'argent, moi! A la bonne heure, je le garde; mais croyez-vous que ce soit le motif qui me détermine? (Il signe.)

FIGARO, riant

Ah, ah, ah! Monseigneur; ils sont de la même famille153.

LE NOTAIRE

Mais, Messieurs, je n'y comprends plus rien. Est-ce qu'elles ne sont pas deux Demoiselles qui portent le même nom?

FIGARO

Non, Monsieur, elles ne sont qu'une154.

BARTOLO, se désolant

Et moi qui leur ai enlevé l'échelle, pour que le mariage fût plus sûr! Ah! je me suis perdu faute de soins.

FIGARO

Faute de sens. Mais soyons vrais, Docteur; quand la jeunesse et l'amour sont d'accord pour tromper un vieillard, tout ce qu'il fait pour l'empêcher peut bien s'appeler à bon droit la Précaution inutile.

FIN DU QUATRIÈME ET DERNIER ACTE
APPROBATION

J'ai lu, par l'ordre de Monsieur le Lieutenant-Général de Police, le Barbier de Séville, Comédie en prose, et en quatre Actes; et j'ai cru qu'on pouvoit en permettre l'impression. A Paris, ce 29 Décembre 1774.

CRÉBILLON.

Vu l'Approbation, permis d'imprimer, ce 31 Janvier 1775.

LENOIR.
Achevé d'imprimer, le 30 mai 1775

VARIANTES

Variante I.

C'est pour le coup qu'il me regarderait comme un Espagnol du temps de Charles-Quint.

Var. II.

Il chantronne (sic) gaiment à sa fantaisie un papier à la main.

Var. III.

Jusques-là, ça va bien, mais il faut finir, écorcher la queue, et voilà le rude.

Var. IV.

Je voudrais finir par quelque chose de brillant, de claquant.

Var. V.

Quand il y aura de la musique là-dessus, nous verrons si ces messieurs trouvent encore que je ne sais ce que je dis.

Var. VI.

Ne vois-tu pas que je veux être ignoré?

Var. VII.

Le Ministre ayant égard à la lettre que Votre Excellence lui avait écrite en ma faveur…

Var. VIII.

Non, à l'École vétérinaire d'Alcala.

LE COMTE

Beau début dans le monde!

Var. IX.

…de certaines gens.

Var. X.

Il y aurait des maîtres qui ne seraient pas dignes d'être valets.

Var. XI.

FIGARO s'arrête et examine ce que fait le Comte, qui, en regardant la jalousie, lui dit:
LE COMTE

Dis toujours, je t'entends de reste.

FIGARO

Avant de m'éloigner de la capitale, je voulus essayer mes talents…

Var. XII.

FIGARO

Ne pensez pas à rire.

LE COMTE

Le théâtre de la Nation, toi?

FIGARO

Oui, moi, j'ai fait deux opéras-comiques.

LE COMTE

Ah! je vous entends.

Var. XIII.

Sa joyeuse colère me réjouit! Mais tu ne me dis pas ce qui t'a fait quitter Madrid et ta conduite au midi de l'Espagne?

Var. XIV.

…à tel point affamés et multipliés dans la capitale qu'ils s'entredévoraient pour y vivre, et que, livrés au mépris…

Var. XV.

A la fin, j'ai quitté Madrid.

Var. XVI.

Me moquant des sots…

Var. XVII.

Ta philosophie me paraît assez gaie.

Var. XVIII.

Sans l'opéra-comique et les mille et un journaux qui relèvent un peu sa gloire.

Var. XIX.

Le diable l'a-t'il emporté?

Var. XX.

FIGARO, allant sous le balcon

De ce côté-ci, pour que la vue ne puisse pas plonger sur nous.

LE COMTE

C'est un billet.

FIGARO

Fort bien! il demandait…

Var. XXI.

Ce tour-là manquait à ma collection, je m'en souviendrai.

LE COMTE, baisant le papier

Ma chère Rosine!..

FIGARO, levant son chapeau en l'air et contrefaisant la voix du docteur

«Sans l'opéra-comique et les mille et un journaux qui relèvent un peu sa gloire…» (Il laisse tomber son chapeau.) Paf! le papier à bas! (Contrefaisant la voix de Rosine.) Ma chanson! ma chanson!.. (Il rit.) Ah! ahi!..

Var. XXII.

Ma vie entière ne suffira pas…

Var. XXIII.

Pesez tout à cette balance, et personne ne vous trompera.

Var. XXIV.

Bien choisi à vous, la peste! C'est un morceau de prince!

Var. XXV.

Il paraît un peu brutal?

FIGARO

Vous lui faites grâce du peu, il l'est excessivement.

LE COMTE

Tant mieux. Ses moyens de plaire?

FIGARO

Nuls.

Var. XXVI.

On dit que la crainte des galants…

Var. XXVII.

Tant mieux! tant mieux!..

FIGARO

A tous ces tant mieux oserais-je demander à Votre Excellence ce qu'elle trouve de favorable dans ma description?

LE COMTE

C'est que j'ai souvent remarqué que les moyens que les hommes emploient pour s'assurer d'un bien sont précisément ce qui le leur fait perdre.

FIGARO

Pour que la maxime ne tourne pas contre vous, avant d'agir, laissez-moi sonder le terrain, et tâchez de lire au cœur de la dame.

LE COMTE

Aurais-tu de l'accès?

Var. XXVIII.

LE COMTE

En lui parlant, Figaro, examines si bien ses yeux, ses joues, le mouvement de ses lèvres et de ses doigts, enfin toute sa personne, qu'elle ne puisse t'échapper.

FIGARO

Le Ciel l'en préserve, elle serait bien rusée.

LE COMTE

Si elle te reçoit debout, prends garde à son maintien. L'impatience et l'amour, mon ami, se décèlent, en écoutant, par une inquiétude générale, un vacillement du corps…

FIGARO

Oui! passant d'un pied sur l'autre.

LE COMTE

Observe bien ce qu'elle dit, ce qu'elle ne dit pas, si sa respiration se précipite, si sa parole est brève, sa voix mal assurée, si elle retient ses phrases à moitié, si elle répète deux fois la même chose en répondant…

FIGARO

Je la vois, je la vois! Comme vous peignez, Monseigneur; vous méritez de réussir et j'y vais travailler.

Var. XXIX.

A Merveille!

Var. XXX.

J'ai joué Montauciel155 à Madrid en société.

Var. XXXI.

FIGARO

Je vais me glisser dans la maison. Acceptez une mauvaise retraite chez moi; vous y serez plutôt instruit que dans une auberge où l'on peut nous remarquer.

LE COMTE

Tu parles bien.

FIGARO

Ce n'est rien que cela; vous me verrez agir.

(Il voit sortir Bartholo, et rentre où est le Comte.)

Dans le manuscrit, la scène finit là. Ici se place alors la scène VIIIe du deuxième acte, formant ainsi dans le manuscrit la scène VIe du premier, avec des variantes qu'on trouvera indiquées plus loin.

Var. XXXII.

Demain, il épouse Rosine, et je suis découvert.

Var. XXXIII.

Allons, qu'un vil effroi ne rende pas mes forces inutiles; l'audace de lutter contre les obstacles est la vertu qui les fait surmonter.

FIGARO

Bravo! la maxime d'Horace!

LE COMTE

Elle écoute sûrement derrière la jalousie.

Var. XXXIV.

 
Vous l'ordonnez, je me ferai connaître.
Plus inconnu, je pouvais admirer…
 

Var. XXXV.

 
Je suis Lindor, le Tage m'a vu naître;
Mes vœux sont ceux d'un timide écolier:
Que n'ai-je, hélas! d'un brillant chevalier
A vous offrir la main et le bien-être!..
 

Var. XXXVI.

Rien ne m'apprend que l'on m'ait entendu. Si je recommençais?

Var. XXXVII.

Ah, c'en est fait! je suis à ma Rosine. (Il baise la lettre.)

Var. XXXVIII.

Vous, Monseigneur, l'habit de guerre et le billet de logement! Je vous rejoins dans ma boutique…

Var. XXXIX.

Il y a tant de méchantes gens!

Var. XL.

Si mon tuteur rentrait, je ne pourrais plus savoir…

Var. XLI.

Il brûle de venir vous apprendre lui-même…

ROSINE

Qu'il s'en garde bien, il perdrait tout!

FIGARO

Ne craignez rien, je viens de vous débarrasser de tous vos surveillants jusqu'à demain.

ROSINE

Je ne lui défends pas de m'aimer, mais qu'il ne fasse aucune imprudence!..

FIGARO

Si vous le lui ordonniez par un mot de lettre?

Var. XLII.

Dans le manuscrit la scène finit ainsi:

ROSINE

Allez, mon cher Figaro, et prenez bien garde en sortant.

Var. XLIII.

ROSINE va à la fenêtre

Il est passé… voyons ce qu'on m'écrit; ah! j'entends mon tuteur; serrons la lettre et reprenons mon ouvrage.

Var. XLIV.

Il a donné des pilules à l'Éveillé.

Var. XLV.

Oh! le rusé vieillard!

Var. XLVI.

ROSINE

Examinez encore si la cheminée n'a pas trop d'ouverture en haut.

BARTOLO

Vous avez raison, je l'avais oublié.

ROSINE

Voyez si l'on ne pourrait pas glisser un billet par-dessous la porte.

BARTOLO

Il n'y aurait point de mal quelles traînassent toutes sur les planchers; on cherche souvent d'où vient un rhumatisme… Vous riez?

ROSINE

D'honneur! qui nous entendrait croirait que tout ceci n'est qu'un badinage!..

Var. XLVII.

Je l'ai vu un moment. (A part.) Il l'apprendrait d'ailleurs.

Var. XLVIII.

BARTOLO

Dorénavant, Madame, quand j'irai par la ville ne trouvez pas mauvais que je vous enferme sous clef.

Var. XLIX.

L'ÉVEILLÉ, criant

La Jeunesse!.. la Jeunesse!.. Aye! aye!

Var. L.

BARTOLO, le frappant

Tiens, avec ton Monsieur Figaro!

L'ÉVEILLÉ, faisant un saut de frayeur

Ah! bon Dieu!..

Var. LI.

De la justice… il me répond!.. C'est bon entre vous, misérables, la justice; je vous paie pour que vous me serviez, mais je suis votre maître pour avoir raison, toujours raison!

Var. LII.

ROSINE

Allez vous coucher, mes enfants, vous en avez besoin!

BARTOLO

Sans doute, signora, protégez-les contre moi! Ils ne sont pas assez insolents!

Var. LIII.

Cette fameuse tirade «de la Calomnie» ne se trouve pas dans le manuscrit de la Comédie française.

Var. LIV.

…Sont des disonnances qu'on doit sauver par la consonnance de l'or.

Var. LV.

C'est ce que nous verrons, lorsque je vais vous confronter avec un témoin irréprochable156 et tout prêt à déposer contre vous.

ROSINE, un peu troublée

(A part.) J'étais seule… (Haut.) Qu'il paraisse donc ce témoin; je suis curieuse de le voir.

Var. LVI.

ROSINE, se retournant et se mordant le doigt

Var. LVII.

Je tiens la réponse à votre lettre.

Var. LVIII.

Voici d'après le manuscrit le signalement dans son entier:

AIR: Ici sont venus en personne
 
Le chef branlant, la tête chauve,
Les yeux vairons, le regard fauve,
L'air farouche d'un Algonquin157,
La taille lourde et déjetée,
L'épaule droite surmontée,
Le teint grenu d'un maroquin,
Le nez fait comme un baldaquin,
La jambe pote158 et circonflexe,
Le ton bourru, la voix perplexe,
Tous les appétits destructeurs,
Enfin la perle des Docteurs159.
 

Var. LIX.

BARTOLO, s'échauffant

Chez un confrère?..

LE COMTE

De la douceur, docteur Porc-à-l'auge!

Var. LX.

Ah docteur Pot-à-l'eau!

Var. LXI.

Eh bien, avec les vôtres il n'y avait qu'à vous laisser encore traiter les nôtres; la cavalerie du roi aurait été bientôt troussée!..

Var. LXII.

…Moi poli et vous jolie sont deux qualités qui vont fort bien.

Var. LXIII.

Je crains seulement que vous ne m'entendiez pas bien; je ne parle pas tout à fait comme je le voudrais.

BARTOLO

On le voit de reste.

Var. LXIV.

…Que par ma place de médecin des hopitaux…

Var. LXV.

Comment nous retourner?

Var. LXVI.

Décamper! Ce mot exact à l'armée se prend toujours en mauvaise part dans les villes… Montrez-moi le brevet de votre place.

Var. LXVII.

Nous quitter, après tout ce que j'ai fait!

ROSINE

Il le faut!

Var. LXVIII.

LE COMTE veut lui baiser la main; elle la retire
BARTOLO

Passez toujours de ce côté-là…

LE COMTE

Ah vous êtes un peu… là… ce qu'on appelle méfiant. (Il chante.)

AIR: M. l'Archevêque de Paris est grand solitaire
 
Quand je rencontre en belle humeur
Quelque Dondon jolie,
J'ly fais des es…
J'ly fais des es…
J'ly fais des espiégleries,
Docteur,
Sans en avoir envie.
 

Seulement pour rire un moment!..

BARTOLO lit

Charles, par la grâce de Dieu, roi d'Espagne, em… em… ah!.. sur les bons et fidèles témoignages qui nous ont été rendus de la personne de Claude Blaise Guignolet Bartholo, de ses sens, capacités… (Ils se font des signes pendant ce temps.) Vous n'écoutez pas?

Var. LXIX.

Quelle insolence!..

LE COMTE

Hé! je m'en rapporte… on ne loge pas de soldats ici… Bonsoir!..

Var. LXX.

BARTOLO

Rosine et moi, nous sommes les ennemis; allez mettre ailleurs l'armée en présence.

Var. LXXI.

Vous mériteriez que je le remisse à votre mari pour vous punir de m'avoir refusé votre main à baiser.

Var. LXXII.

(Le Comte baise la main de Rosine.)
BARTOLO

Comment donc, vous lui baisez la main? Sortez d'ici, et je vais à l'instant me plaindre à votre capitaine!

LE COMTE

A l'instant? à mon capitaine? Supérieurement bien vu, docteur. Et aussitôt que mon capitaine l'apprendra, soyez sûr qu'il va me rabattre ce baiser-là sur ma paye.

Var. LXXIII.

ROSINE

Vous ne me frapperez pas peut-être?

BARTOLO

Je l'aurai de force ou de gré!..

Var. LXXIV.

ROSINE

Mon sang bouillonne, une chaleur horrible…

(Elle tire son mouchoir de sa poche, elle dénoue le ruban de sa pièce d'estomac, la lettre tombe.)

Var. LXXV.

Le pouls est pourtant assez égal. (A part.) Sans mes lunettes, je n'y vois que du noir et du blanc… Les voici.

Var. LXXVI.

Il sent son tort, je le tiens à mon tour.

Var. LXXVII.

Par amitié.

ROSINE

Vous ne méritez pas le moindre sentiment.

Var. LXXVIII.

(Elle lit.) «…Une querelle ouverte avec votre tuteur, et si quelque chose dérangeait le projet que vous venez de lire, je vous demande en grâce une conversation cette nuit à travers votre jalousie.» Hélas! j'y consens, mais comment le lui faire savoir?

Var. LXXIX.

Monsieur, permettez…

BARTOLO

Quoi permettre? (A part.) Cet homme m'est suspect. (Haut.) Si vous ne voulez pas absolument que j'y aille, que demandez-vous ici?

Var. LXXX.

Vous vous moquez! J'espère avant peu vous convaincre que personne ne désire autant que moi le mariage de la Signora.

BARTOLO

Comment vous marquer ma reconnaissance?

Var. LXXXI.

BARTOLO

C'est ce dont il m'avait flatté ce matin.

LE COMTE

Vous voyez si j'impose. Le déménagement du Comte nous dérobe sa marche, il faut se presser.

BARTOLO

Vous avez raison.

LE COMTE

Mon avis est que nous venions demain bien accompagnés.

Var. LXXXII.

Attendez, vous êtes son élève?

LE COMTE

C'est… c'est le nom que j'ai pris pour m'introduire ici.

BARTOLO

Par conséquent, musicien.

Var. LXXXIII.

Plutôt deux pour vous plaire.

Var. LXXXIV.

Je vais enfin voir ma Rosine; contiens-toi, mon cœur! Ne va pas m'exposer à ton tour… Ingrate Rosine, ton amant est près de toi et ton cœur ne te dit rien… La voici; craignons de lui causer trop de surprise en nous montrant tout d'abord.

Var. LXXXV.

Un siége! un siége!

Var. LXXXVI.

Je vais te chercher un verre d'eau.

LE COMTE, pendant qu'il va chercher un verre d'eau

Ah! Rosine.

ROSINE

J'ai fait ce que vous m'avez prescrit; comment revenir actuellement?

Var. LXXXVII.

BARTOLO apporte un verre d'eau

Tiens, mignonette, bois ceci.

Var. LXXXVIII.

Commençons donc. (A Bartholo.) Ah! monsieur, donnez-moi le papier qui est là-dedans sur mon clavecin. (Bartholo sort et revient aussitôt.)

BARTOLO

Seigneur Alonzo, vous-êtes plus au faite de ces choses que moi. (Le Comte sort.)

SCÈNE V
BARTHOLO, ROSINE
ROSINE

Mon Dieu! prenez bien garde que vos émissaires mêmes ne restent une minute avec moi.

BARTOLO

Où vas-tu chercher de pareilles idées? Je t'assure ma petite…

SCÈNE VI
LES MÊMES, LE COMTE, rentrant
LE COMTE

Il n'y avait que celui-là sur le pupitre. Est-ce celui que vous demandez, madame?

ROSINE

Précisément, seigneur don?..

LE COMTE

Alonzo, pour vous servir.

ROSINE

Oui, Alonzo; pardon, je ne l'oublierai plus.

Var. LXXXIX.

FIGARO, à part

Qu'est ceci? l'amant danse et rit avec le tuteur! Il en sait plus que je ne croyais.

BARTOLO, apercevant Figaro

Eh, entrez donc, Monsieur le Barbier; entrez!..

FIGARO salue

Monsieur! (A part au Comte.) Bravo, Monseigneur!

Var. XC.

FIGARO fait des signaux de la main par derrière au Comte

Ah bien, tenez, Messieurs, puisque nous sommes sur ce chapitre, je vous dirai la réponse que je faisais faire à un homme de ma profession sur pareille apostrophe dans un opéra-comique de ma façon qui n'a eu qu'un quart de chute à Madrid.

133.Variante 100.
134.Variante 101.
135.Variante 102.
136.Variante 103.
137.Variante 104.
138.Variante 105.
139.Variante 106.
140.Variante 107.
141.Variante 108.
142.Variante 109.
143.Variante 110.
144.Variante 111.
145.Variante 112.
146.Variante 113.
147.Variante 114.
148.Variante 115.
149.Variante 116.
150.Variante 117.
151.Variante 118.
152.Variante 119.
153.Variante 120.
154.Variante 121.
155.Rôle du dragon dans le Déserteur de Sedaine et Monsigny, joué pour la première fois à la Comédie-Italienne le 6 mars 1769.
156.Sans doute pour «irréfutable».
157.Sauvage du Canada.
158.Jambe grosse et enflée.
159.Bartholo coupe le signalement à l'endroit qu'il lui plaît. (Note de Beaumarchais.)
Yaş sınırı:
12+
Litres'teki yayın tarihi:
03 temmuz 2017
Hacim:
180 s. 1 illüstrasyon
Telif hakkı:
Public Domain

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