Kitabı oku: «Mehrsprachigkeit in der Schule», sayfa 4

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6 Literatur

Bausch, Karl-Richard / Helbig-Reuter, Beate. 2003. „Überlegungen zu einem integrativen Mehrsprachigkeitskonzept: 14 Thesen zum schulischen Fremdsprachenlernen“, in: Neusprachliche Mitteilungen, 56(4), 194-201.

Bausch, Karl-Richard / Königs, Frank G. / Krumm, Hans-Jürgen (Hrsg.). 2004. Mehrsprachigkeit im Fokus. Arbeitspapiere der 24. Frühjahrskonferenz zur Erforschung des Fremdsprachenunterrichts. Tübingen: Narr.

Behr, Ursula. 2007. Sprachenübergreifendes Lernen und Lehren in der Sekundarstufe I. Ergebnisse eines Kooperationsprojektes der drei Phasen der Lehrerbildung. Tübingen: Narr.

Behr, Ursula. 2010. „Zur Typologie von Übungen zum sprachenübergreifenden Lernen in der Sekundarstufe I“, in: Peter Doyé / Franz-Josef Meißner (Hrsg.): Lernerautonomie durch Interkomprehension. Tübingen: Narr, 107-116.

Behr, Ursula. 2015. „Sprach(en)bewusstheit und Sprachlernkompetenz. Ihre Bedeutung für das Sprachenlernen“, in: PRAXIS Fremdsprachenunterricht, Basisheft 4/2015, 11-13.

Behr, Ursula. 2020. „Anregungen für die Leistungseinschätzung beim sprachenübergreifenden Lernen im Russischunterricht“, in: Steffi Morkötter / Katja Schmidt / Anna Schröder-Sura (Hrsg.): Sprachenübergreifendes Lernen. Lebensweltliche und schulische Mehrsprachigkeit. Tübingen: Narr, 67-93.

[KMK] Kultusministerkonferenz. 2003. Bildungsstandards für die erste Fremdsprache (Englisch/Französisch) für den Mittleren Schulabschluss (www.kmk.org/fileadmin/veroeffentlichungen_beschluesse/2003/2003_12_04-BS-erste-Fremdsprache.pdf, 31.10.2018).

[KMK] Kultusministerkonferenz. 2012. Bildungsstandards für die fortgeführte Fremdsprache (Englisch/Französisch) für die Allgemeine Hochschulreife. Köln: Carl Link.

Meißner, Franz-Joseph. 2003. „Grundüberlegungen zur Praxis des Mehrsprachenunterrichts“, in: Franz-Joseph Meißner / Ilse Picaper (Hrsg.): Mehrsprachigkeitsdidaktik zwischen Frankreich, Belgien und Deutschland. Tübingen: Narr, 92-106.

Meißner, Franz-Joseph. 2005. „Mehrsprachigkeitsdidaktik revisited: über Interkomprehensionsunterricht zum Gesamtcurriculum“, in: Fremdsprachen Lehren und Lernen, 34, 125-145.

Schröder, Konrad. 2012. „Sprachbewusstheit und Sprachlernbewusstsein in den Bildungsstandards für die Allgemeine Hochschulreife der Kultusministerkonferenz Modellierungen, Tragweite und Ansätze zur schulischen Realisierung“, in: Die Neueren Sprachen, 3, 27-48.

Thüringer Ministerium für Bildung, Wissenschaft und Kultur (Hrsg.). 2011. Leitgedanken zu den Thüringer Lehrplänen für den Erwerb der allgemein bildenden Schulabschlüsse (https://www.schulportal-thueringen.de/web/guest/media/detail?tspi=1382, 31.10.2018).

20 ans d’études sur l’Intercompréhension plurilingue: « empire des sens » ou « liaisons dangereuses » ? Une étude exploratoire du réseau conceptuel de l’intercompréhension

Sílvia Melo-Pfeifer / Ana Sofia Pinho

1 Introduction

« Tout concept est en droit et essentiellement inscrit dans une chaîne ou dans un système à l’intérieur duquel il renvoie à l’autre, aux autres concepts, par jeu systématique de différences. » (Derrida 1968)

Le concept d’Intercompréhension (IC) s’avère très productif en ce qui concerne l’évolution de la Didactique des Langues (DL), étant à la base de l’évolution épistémologique de cette discipline (Alarcão et al. 2009b). Ceci est visible dans plusieurs dimensions de la discipline:

 Formative: en se rapportant à l’enseignant et à l’apprenant, cette dimension praxéologique de la DL vise la formation de professeurs à une didactique de l’intercompréhension encadrée par une éducation plurilingue, dans une logique de développement professionnel centré sur la pratique didactique, tout en considérant celle-là comme un espace de développement des élèves eux-mêmes en tant que sujets plurilingues. Ça c’est évident dans la reconfiguration des propositions et pratiques didactiques qui s’ouvrent à une nouvelle conception des objets langues-cultures, plus interactive, amplifiée et transversale;

 Recherche: dans cette dimension, l’analyse chronologique des études en DL met en évidence l’intérêt progressif pour le thème de l’intercompréhension. Aussi, les implications des études se montrent-elles orientées vers l’approfondissement de nouveaux concepts, notamment celui d’intercompréhension (voir, par exemple, les études présentées au Colloque «Diálogos em Intercompreensão» (Capucho et al. 2017);

 Politique, ici entendue comme « le discours concernant la pensée et les décisions qui concernaient les macro-orientations stratégiques qui influencent les lignes d’action réalisées dans l’organisation des systèmes éducatifs […] et le pouvoir d’exprimer une opinion à l’intention critique et transformatrice, influençant éventuellement les macro-décisions » (Alarcão et al. 2009b, 16). Le rôle de l’intercompréhension dans la reconceptualisation de la DL est évident dans la forte liaison entre DL et politiques linguistiques, notamment en ce qui concerne les orientations d’une politique du plurilinguisme, qui sont à la base de plusieurs études.

Malgré cette productivité, déclinée sur les terrains des pratiques et des théories, le concept d’IC reste difficile à cerner, surtout quand on essaye d’envisager ses traits communs dans les travaux des chercheurs qui s’en occupent. Concept pluriel, méta-concept ou concept seuil (Capucho 2009; Degache & Melo 2008; Meissner 2008; Melo & Santos 2008; Pinho & Andrade 2008), les frontières conceptuelles de l’IC vis-à-vis d’autres notions restent à étudier, ainsi que les lieux d’ombre et de passage entre elles (comme exceptions, Castellotti 2007 et Ferrão Tavares 2007, pour des rapports avec les notions de Compétence Plurilingue et de Compétence de Communication, respectivement), ainsi que l’histoire, certes naissante, de ses variations diachroniques et synchroniques.

Prenant appui sur le base de données du projet Galapro1 (qui compte 71 entrées relatives à la production totale de ses chercheurs), nous chercherons à esquisser la toile de rapports du concept d’IC (son écologie conceptuelle) et à rendre compte de sa variabilité synchronique, à travers l’analyse des titres des travaux des chercheurs et des mots-clés qu’ils y ont ajoutés (cette méthodologie permettant de combler des manques dans le cas où les titres ne sont pas suffisamment précis ou les textes n’incluent pas de mots-clés).

Pour le faire, nous prendrons comme référence conceptuelle la théorie du modèle gravitationnel de Calvet pour les langues (1999) et essayerons, d’un coté, d’établir des rapports entre le concept hyper-central d’IC avec des concepts à de différents degrés de centralité – super-centrales, centrales et périphériques – à travers une étude de fréquence des occurrences, et, de l’autre coté, de saisir une toile des rapports sémantiques entre eux (une carte conceptuelle de l’IC). Notre but sera de contribuer à la compréhension de l’état actuel du concept d’IC, de son environnement conceptuel et de saisir son « hétérogénéité compositionnelle » (Foucault 1969).

2 La nature des concepts: y-a-t-il des concepts contre nature?

Le souci de scientificité dans les Sciences Humaines, en général, et dans la DL, en particulier, a souvent poursuivi le rêve de se voir bâtir un sens unique pour leurs concepts, en tant que signe de rigueur et d’indépendance par rapport aux disciplines affines (Holtzer 1995). Toutefois, comme nous le rappelle G. Kleiber (1990), ces sens uniques mènent assez souvent à des impasses, puisqu’ils restent fréquemment en marge des problématiques qu’ils cherchent à cerner. C’est dans ce cadre, et parce que la nature des problématiques didactiques couvertes par le concept « Intercompréhension » a évoluée, que le concept lui-même s’est vu attribuer de nouvelles ou complémentaires acceptions (Gueidão et al. 2009; Jamet 2009; Melo & Santos 2008). Comme l’affirme G. Holtzer, « le lien entre la vie des mots et l’histoire de la société est un fait reconnu » (1995, 7). Ainsi, nous pouvons conclure que l’IC est, à chaque reprise dans le discours des chercheurs, à différentes époques, un terme qui contient à la fois de l’ancien et du nouveau (ceci ne mettant pas fin à l’ancien), pouvant être un concept auquel il semble prometteur d’additionner de nouveaux glissements sémantiques, pour augmenter ses possibilités heuristiques.

L’IC est à présent étudiée sous plusieurs perspectives (en tant que compétence ou compétence partielle, en tant que stratégie,…), dans plusieurs contextes (compréhension orale et écrite, interaction verbale, dans et dehors de familles linguistiques) et comme étant capable de développer de multiples sphères attachées à l’éducation linguistique (l’éveil aux langues et « language awareness », la compétence plurilingue et interculturelle, l’autonomie dans l’enseignement-apprentissage, la motivation, …). Cette richesse et variété, où l’on peut voir, en quelque sorte, une « auberge espagnole » (Tost 2009, 20), peuvent être analysées sous deux perspectives:

 l’une plutôt pessimiste, ancrée sur une vision mono- des concepts et des conceptions, que l’on pourrait résumer comme suit: « If our concepts become too general, they may be subject to ‹theoretical vaporization›. They may suffer from ‹defective denotation›, in that they cease to offer productive empirical differentiation » (Collier & Gerring 2009, 3, sur la pensée de G. Sartori sur les concepts et la méthodologie);

 l’autre plus constructive, qui envisage l’ambiguïté en tant qu’opportunité de développement conceptuel et empirique, à la lumière d’un paradigme de la complexité et d’une perspective écologiste des concepts: « l’histoire à venir de ce concept, au service de la DL, implique l’acceptation de sa richesse et l’exploitation de ses subtilités et des parcours qu’il intègre » (Gueidão et al. 2009, 62).

Il est possible de reconnaître l’IC en tant que concept « équivoque » et « flottant », si nous suivons une perspective immanente du langage reposant sur les sens uniques et la chimère de l’objectivité, qui semblent être à la base des déclarations suivantes:

« The lower the discrimination power of a conceptual container, the more facts are misgathered, i.e., the greater the misinformation » (Sartori 1970; republié 2009, 20);

« Concepts are not only elements of a theoretical system, but equally tools for fact-gathering, serving as data containers » (idem, 36).

Prenant appui sur ces mots, nous pourrions nous interroger: si les concepts sont peu clairs, s’ils sont toujours soumis à « conceptual stretching1 » (idem, 16), comment peuvent les chercheurs sélectionner leurs objets d’étude et leurs méthodologies de travail ? Comment peuvent-ils comparer et évaluer leurs travaux? Comment peut-on légitimer leurs résultats ?

Plusieurs de ces questions, que l’on reconnaît comme valides au sein d’un paradigme de recherche précis et issu des Sciences (dites) Exactes, peuvent cependant être surmontées à l’aide d’une perspective émique appliquée à la recherche et aux chercheurs. Cette perspective, qui a été conceptualisée en tant que choix méthodologique permettant la prise en compte des sujets étudiés, montre

« the importance of taking into account [not the view of the researcher defining competence from above, but] the local operations of the participants toward their definition of mutual competence, of locally available resources, of actually possible choices, of situated and emerging categorizations of speakers, situations, troubles and tasks » (Mondada 2004, 19).

Si nous appliquons cette perspective aux chercheurs eux-même (comme l’ont fait Gueidão et al. 2009), compris en tant que participants actives à la recherche, cela signifie que tous les chercheurs portent en soi des intuitions « informées » sur leurs objets et concepts de recherche et sur leurs potentialités et limitations. En conséquence, pour apprécier la façon dont ils comprennent l’IC en DL et leurs façons de travailler avec elle, il faut reconnaître que les représentations des chercheurs, leurs instincts avisés, ainsi qu’un certain sens d’opportunité (faut-il rappeler, notamment, les conditions qui cadrent la recherche en Europe ?), influencent les cheminements de recherche (Gueidão et al. 2009). Dans ce sens, la fluidité des frontières conceptuelles de l’IC serait à la base même de la diversité de points de vue et de l’évolution de la DL et aurait un effet démultiplicateur d’objets d’étude et de méthodologies de travail.

Dans ce sens, l’IC a un sens, mais il est multiple (Kleiber 2008). Nous pouvons, en effet, dire que le concept d’IC a, actuellement, une « carrière » et une « valeur sociale » (Gentilhomme 1997; Holtzer 1995, 6) et scientifique et qu’il s’est installé au sein d’une communauté de recherche, à l’aide de la politique linguistique de l’UE, et qu’il façonne, de nos jours, l’« imagination scientifique » des chercheurs (Kuhn 1995, 25) et leurs « habitus » de recherche (Bourdieu 1982). Dans ce sens, l’évolution et la complexification du concept sont marquées par « l’horizon scientifique » de ses chercheurs (la Didactique des Langues et du plurilinguisme) et elles participent au changement de la biographie épistémologique de la discipline (Pinho et al. 2009). Le fait même que le mot « intercompréhension » existait déjà et qu’il s’est vu accéder au statut de « signe idéologique et épistémologique », nous montre comment le contexte politique et linguistique était prêt à le recevoir (Holtzer 1995).

Pour conclure et prenant appui sur cette argumentation à propos de la nature des concepts en DL, nous affirmons que l’IC n’est pas un concept contre-nature : il se situe dans un paradigme scientifique non-positiviste, qui reconnaît, d’un côté, la subjectivité dans la compréhension des phénomènes sociaux, et, de l’autre, l’instabilité des sens attribués aux réalités à travers de concepts situés et modelés par théories, modèles et paradigmes. Et si les concepts sont instables, quoi dire de ceux-ci ?

3 Étude empirique
3.1 Contexte de recherche et la base de données

Comme annoncé dans l’introduction, notre étude vise à esquisser l’écologie conceptuelle de l’IC, à travers l’analyse des publications du « groupe Gala » (à l’origine des projets Galatea, Galanet et Galapro), dans une période d’une vingtaine d’années (les limites étant difficiles à délimiter, puisque le groupe s’est constitué dans les années 90).

Le corpus sélectionné a été produit lors d’une tâche de Galapro (www.galapro.eu), projet qui vise la construction de sessions prototypiques de formation de formateurs à l’intercompréhension en Langues Romanes, à travers la pratique de l’IC, tout en s’appuyant sur les réalisations et produits déjà disponibles. Pour ce faire, une base de données des publications scientifiques en IC a été construite, afin de mettre à disposition des formés un espace de construction de connaissance théorique sur le concept. Afin de parvenir à la réalisation de la base de données, les membres des différentes équipes ont rempli des fiches de lecture concernant les publications qui se situaient dans la lignée de l’IC1.

Dans le cadre de cette tâche, chaque équipe a groupé, dans un premier moment, les publications sur l’IC sélectionnées par chaque chercheur. Ensuite, afin de construire les fiches de lecture, on a conçu un outil de description (fiche de description et de lecture2) organisé autour des champs suivants:


1. Données de la publication 2. Fiche de lecture
1.1. Auteur(s) 2.1 Objet d’étude/ Focalisation des activités
1.2. Titre 2.2 Finalités de l’étude ou du projet/matériel
1.3. Année de publication 2.3 Cadre théorique / du matériel
1.4. Langue (de publication) 2.3.1 Disciplines de référence
1.5. Type de publication 2.3.2 Auteurs de référence (les 4 les plus relevants)
1.6 Localisation (URL) 2.4 Méthodologie de recherche
1.7 Concepts/Mots-clés 2.4.1 Type
1.8 Public-cible 2.4.2 Procédures méthodologiques
1.9 Contexte de production 2.5 Méthodologie de formation
1.10 Date de l’introduction dans la base de données 2.5.1 Mode de travail
1.11 Auteur de la fiche 2.5.2 Niveaux d’action didactique
2.6 Langues cibles/étudiées
2.7 Résumé de l’article / du matériel

Tableau 1:

Outil de description des publications (Project Galapro)

Cet outil a été appliqué, réajusté et validé après la description exploratoire de quelques projets et matériaux pédagogiques et de la réalisation de quelques fiches de lecture.

Le corpus ici analysé, à partir du total des fiches de lecture (n=71)3, a eu comme critère de sélection les champs 1.2 (titre) et 1.7 (concepts/mots-clés) de cet outil. Par rapport à ce dernier champ, il faut ajouter que les concepts présents dans ces fiches ont été (i) transcrits des textes, lorsqu’ils étaient explicités par les auteurs eux-mêmes, ou bien (ii) sélectionnés, à partir d’une liste de mots-clés, par les auteurs des fiches de lecture (ce qui ne correspond pas toujours aux auteurs), lorsque la publication n’en comptait pas. Ces mots-clés fonctionnent comme termes du moteur de recherche de la base de données.

3.2 La méthodologie: conceptualisation d’un modèle gravitationnel pour le concept d’IC

Notre étude part d’une appropriation du modèle métaphorique gravitationnel de J.-L. Calvet (1999), que nous avons appliqué à la notion d’IC. Ainsi, si pour cet auteur, il y a des langues hyper-centrales, super-centrales, centrales et périphériques, nous croyons que c’est possible d’envisager un modèle pareil pour étudier la toile conceptuelle de l’IC.

Nous sommes partis du présupposé que l’IC, étant un moteur de la recherche en DL, pouvait être considéré le concept hyper-central, dont nous voudrions cerner la constellation. Nous avons, ensuite, à l’aide de la base de données, repéré les concepts qui entraînaient un rapport plus proche avec le concept d’IC, étant plus fréquents dans la liste des mots-clés. Ces concepts ont été classés comme « super-centrales » et ont été suivis par les concepts « centraux ». Finalement, les concepts moins fréquents ont été classés comme périphériques par rapport à la notion hyper-centrale.

Nous avons, en outre, essayé d’établir un réseau conceptuelle, capable de résumer le résultat. Ceci dit, notre approche croise une étude de fréquence (modèle gravitationnel) avec une étude des rapports sémantiques entre les divers concepts (carte conceptuelle).

L’étude que nous présentons, de nature méta-analytique, a adopté, dans un premier moment, une approche quantitative et, dans un deuxième moment, une analyse qualitative par champs sémantiques (Ghiglione & Matalon 1995). Ainsi, après l’identification du corpus, nous avons mené une analyse des occurrences des mots-clés, en recensant les concepts associés à l’IC. A travers cette procédure méthodologique, il a été possible d’identifier la nature centrale et périphérique des concepts dans l’écologie conceptuelle du concept hyper-central. Pour comprendre les frontières et les ambigüités entre les concepts, nous les avons, en plus, organisé en champs sémantiques, afin de cerner leur niveau d’interdépendance et de les organiser en niches sémantiques, pour esquisser une carte conceptuelle de l’IC.

Il faut dire que le croisement de ces deux modèles s’avère utile si l’on veut trouver des pistes supplémentaires pour désigner les traits sémantiques centraux et périphériques de la notion d’IC (ou, en linguistique, les traits pertinents et les traits caractéristiques). Ainsi, nous faisons l’hypothèse que les études en IC possèdent un air de famille parce que partageant certains concepts « super-centrales » ou « centrales » et qu’ils se distinguent les unes des autres par la mobilisation de concepts « périphériques ». Ceci dit, les concepts super-centraux pourraient donc être envisagés comme faisant partie du noyau dur du concept d’IC.

Il nous reste à dire que cette étude n’est qu’une étude synchronique du concept à partir d’une base de données d’une équipe de recherche, et qu’une étude plus étendue de son évolution diachronique reste à faire, étant donnée le caractère caméléonesque des concepts.

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