Kitabı oku: «Theater in Afrika II - Theaterpraktiken in Begegnung», sayfa 3

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Comédie?Humaine 21st
En route entre Constance et Bujumbura avec La Couleur du rire

Georg Melich

Depuis 2014, plusieurs coopérations sont nées entre le Theater Konstanz et des troupes burundaises, comme la troupe Lampyre ou la troupe les Enfoirés de Sanoladante. Dans leurs créations, ces hommes et femmes de théâtre, jeunes pour la plupart, thématisent de manière directe ou indirecte la situation politique au Burundi.

En 2015, le Burundi a connu de violentes émeutes après que le président Nkurunziza a candidaté pour un troisième mandat, violant de ce fait la Constitution. Devant les protestations des opposants, des journalistes et de la société civile, le régime autoritaire a réagi de manière radicale, entraînant la mort, la fuite et la disparition de nombreuses personnes. Quel rôle peut alors jouer la culture dans de telles périodes de crise ?

Entre 2016 et 2018, le Theater Konstanz et la troupe Lampyre ont coopéré au projet Comédie?Humaine 21st, se demandant, entre autres, à quelles conditions le comique peut engendrer une force subversive ou pacificatrice. L’accent était mis sur l’analyse des formes que peuvent revêtir le comique et le genre de la comédie.

Le travail avec les acteurs burundais a débuté en novembre 2016 par un workshop de dix jours à Constance. Le premier défi a été de s’accorder sur une langue de travail commune entre le kirundi, le français, l’allemand et l’anglais, un chaos linguistique qui nous a accompagnés pendant toute la durée de la collaboration, mais qui est également devenu une composante de la mise en scène.

Qui rit quand et de quoi ? Y a-t-il une différence entre l’humour allemand et l’humour burundais ? Quel rôle joue le comique dans la culture et la société ? Voilà les questions que nous nous sommes posées. Nous avons vite compris que malgré nos origines différentes, nous pouvions rire ensemble de beaucoup de choses. Mais dès que le comique devenait politique ou penchait vers la critique sociale, cela devenait plus complexe. Nous avons parlé de la situation politique au Burundi, de la censure, et de ce que signifient des termes comme « appartenance ethnique », puis avons tenté de traiter les malentendus interculturels de manière ludique en expérimentant. Nous avons ainsi improvisé et travaillé sur quelques scènes de L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche, que nous avons présentées à la fin du séminaire.

En parallèle, des professeurs de théâtre allemands et burundais ont rendu visite à une école pour travailler avec les élèves d’une classe sur le thème du comique. Ils leur ont ensuite proposé d’échanger avec des élèves burundais par lettres, puis par e-mails et sur les réseaux sociaux.

La collaboration s’est poursuivie en juin 2017 lorsque Christoph Nix, Clemens Bechtel, la dramaturge Antonia Beermann et la professeure de théâtre Stephanie Dreher se sont rendus au Burundi, où ils ont donné différents workshops, abordant, avec la troupe Lampyre, la question des conventions sociales au prisme de l’humour et les différentes façons de traiter celui-ci. En effet, savoir quelle importance accorder à l’humour en période de crise est primordial. Les scènes qui ont découlé de ces interventions ont servi de base à la pièce montée à Constance par la suite.

En septembre 2017, près d’un an après notre première rencontre, nous avons commencé à répéter La Couleur du rire, programmée en soirée, et Pas drôle, destinée aux scolaires, dans des mises en scène de Clemens Bechtel et Freddy Sabimbona.

Pas drôle traite des comportements que nous adoptons devant ce qui est étranger, et du rôle que peut jouer l’humour dans ces situations. En discutant par la suite avec les acteurs et actrices francophones, nous avons réalisé que la pièce pouvait tout à fait être intégrée aux programmes scolaires. Elle a ainsi été jouée dans différentes écoles de Constance au cours du mois d’octobre.

La Couleur du rire raconte l’histoire de deux hommes qui, après une folle soirée, se réveillent en pensant avoir commis un meurtre. Dans cette pièce, il s’agit de se demander jusqu’où l’on peut aller quand on pense avoir brisé un tabou et qu’on souhaite le dissimuler. La mise en scène s’est basée sur nos répétitions : une troupe internationale tente de mettre en scène L’Affaire de la rue de Lourcine. C’est ainsi qu’a commencé ce fantastique travail par lequel nous avons porté sur scène, grâce à divers moyens théâtraux, l’histoire de la pièce, mais aussi l’expérience du travail commun. Du plurilinguisme est né un comique tout particulier. La première a eu lieu le 21 octobre 2017 à Constance et fut un succès : la pièce a aussi bien amusé les spectateurs que les comédiens.

La coopération a dû être interrompue prématurément. Il me reste toutefois de bons souvenirs, travailler au sein de cette équipe internationale a été extrêmement enrichissant.

Darstellende Künste in Tansania
Traditionelle Performancepraktiken und der koloniale Einfluss am Beispiel des TaSUBa Instituts

Nkwabi Elias Ng’hangasamala

Résumé en français: page 33

Afrikanische Performancekunst geht über das (Theater-)Stück im westlichen Sinne hinaus: Es ist eine Form, die sich durch Bewegung ausdrückt und von traditionellen darstellenden Künsten ableitet und somit tief mit dem kulturellen Erbe Tansanias verbunden ist. Die traditionelle Performancekunst begann sich nach der Ankunft der Kolonialmächte immer weiter aus dem kollektiven Gedächtnis der tansanischen Gesellschaft zu lösen, da durch die Zwangsmissionierung jede Form von Performance, die mit traditionellen Riten und Festen verbunden war, aktiv aus dem öffentlichen Leben ausgeschlossen wurde. Seit der Unabhängigkeit 1961 existieren Projekte, die traditionelle Formen der tansanischen Theaterkunst wieder beleben. Dieser Artikel soll einen Überblick der Performancepraktiken Tansanias geben und, am Bespiel des TaSUBa Kunst- und Kulturinstituts, Möglichkeiten und Herausforderungen aufzeigen, die Verbreitung von traditionellen Theaterpraktiken zu fördern.

Damit eine Performance einer Gemeinschaft vermittelt werden kann, braucht es Performer*innen, einen Aufführungsort und eine Zuschauer*innenschaft, die auf das Gesehene reagiert. Daher ist die afrikanische Theaterkunst von vier Aspekten gekennzeichnet: einer Grundidee oder einem Performancekonzept, das gespielt werden soll, um etwas zu vermitteln, den Performer*innen (die Figuren verkörpern), einem Performanceort und dem Publikum. Die präkoloniale afrikanische Performance, also Theater- oder Performancekunst vor dem Einfluss der Europäer*innen, kann in fünf Bereiche eingeteilt werden, die ich im Folgenden weiter ausführen werde: Traditionelle Feste/Initiationen, Traditionelle Tänze, Story Telling, Rituale und Rezitationen.

Präkoloniale Theater- und Performancepraktiken

In Tansania spielte und spielt die afrikanische Performance- und Tanzkunst bei der Initiation eines Gemeinschaftsmitglieds von einer Altersgruppe in die nächste eine große Rolle. Besonders im Stamm der Massai hatten und haben performative Praktiken einen hohen Stellenwert: So werden künstlerische Mittel z. B. während des mehrtägigen Beschneidungsfestes genutzt, um den Beschnittenen kollektives Wissen für den neuen Lebensabschnitt zu vermitteln und sie ins Erwachsenenalter zu überführen. In der Vergangenheit handelte es sich bei Initiationen um wichtige Gesellschaftsereignisse, die einen hohen Stellenwert hatten und von farbenprächtigen Festen begleitet wurden.

Bei traditionellen Tänzen stand das kunstvolle Bewegen und Verdrehen der Körper sowie die Musik im Vordergrund. Die Tänze wurden bei gesellschaftlichen Ereignissen praktiziert, wie z. B. bei der Beschneidung und bei Initiationsfesten. Traditionelle Tänze wurden aber auch zur Unterhaltung und manchmal zur Motivation der Gemeinschaft, beispielsweise während der Feldarbeit, praktiziert.

In Afrika und insbesondere in Tansania gibt es eine Reihe traditioneller Erzählungen und Geschichten, die von Generation zu Generation weitergegeben werden. In der Vergangenheit war Story Telling ein fester Bestandteil des Alltags. Nach der täglichen Arbeit setzten sich alle Familienmitglieder um das Feuer, wobei sich alle Generationen und Geschlechter vermischten. Die Großeltern (Großmütter und/oder Großväter gleichermaßen) übernahmen die Rolle der Storyteller. Die Protagonisten der Geschichten, die vorgetragen wurden, waren Tiere, Vögel, Menschen, Götter und magische Wesen wie Dämonen oder Satan. Damit wurden nicht nur moralische Werte an die nachfolgenden Generationen weitergetragen, sondern auch das Zusammengehörigkeitsgefühl der Gemeinschaft gestärkt. Die Kunst des Story Telling hatte einen besonderen Erziehungscharakter innerhalb der Familienstrukturen. Die mündliche Weitergabe von Wissen und Werten hatte einen hohen Stellenwert in der Gesellschaft und wurde daher oft in performativer Form praktiziert, um die Relevanz der Inhalte zu unterstreichen und sie für die Zuhörerschaft einprägsamer und anschaulicher zu gestalten.

In den traditionellen Gesellschaften von Tansania waren Rituale wie rituelle Gebete ein fester Bestandteil von Problemlösungsstrategien. Diese Riten beinhalten zahlreiche performative Praktiken und wurden besonders dann für bestimmte Götter ausgerichtet, wenn sich die Ursache der Schwierigkeiten dem sichtbaren Bereich der Lebenswelt entzog und die Gemeinschaft vor erhebliche Herausforderungen stellte. Dazu gehörten Dürren, Krankheiten, Reproduktionsschwierigkeiten und Schicksalsschläge.

Eine Form von traditioneller Performancekunst für die Öffentlichkeit war die Rezitation. Dabei wurden Erzählungen über persönliche, besonders heldenhafte Taten wiedergegeben. Ursprünglich wurden diese Rezitationen in Versform vorgetragen, wobei narrativ-performative Elemente mit lyrischen Elementen gemischt wurden. Diese öffentliche Performancepraxis sollte die Gemeinschaft dazu ermutigen, in Kämpfen stets höchste Leistungen zu erbringen.

Der koloniale Einfluss auf die Performancekünste in Tansania

Die traditionelle Performancekunst in Tansania begann sich nach der Ankunft der Kolonialmächte, vor allem der Briten, zu verändern. Diese besetzten kurz nach dem Ersten Weltkrieg Tansania und lösten damit Deutschland als Kolonialmacht ab. Bis zur Unabhängigkeit 1961 nahmen die britischen Kolonialherren starken Einfluss auf die Theaterlandschaft in Tansania, da sie unter anderem die stücktextbasierte Bühnenkunst einführten, eine rein westliche Kunstform, die bis dahin in Tansania nicht existierte. Die Dramen wurden hauptsächlich in Schulen aufgeführt und ausschließlich von Ausländern vermittelt. Die Aufführungen in den Schulen waren als Unterhaltung und Zeitvertreib für die europäischen Besatzer gedacht. Die Einführung der ausländischen Stücke führte dazu, dass das Publikum der traditionellen Theater schwand, da sich die meisten Tansanier zunächst mehr für die ausländischen Inszenierungen interessierten; die neue Form der Darstellung, zusammen mit der Lichttechnik, den aufwendigen Kostümen und anderer Theatermittel beeindrucken das tansanische Publikum. Diese hinterließen jedoch keinen direkten Einfluss auf sie, da sie ihrer Kultur zu fern waren.

Anders wirkte sich das Aufkommen der fremden Religion auf die traditionellen Künste der Afrikaner aus, denn die Idee der europäischen Besatzer bestand darin, den „schwarzen Kontinent“ Afrika und insbesondere Tansania zu „zivilisieren“. Sie sahen die vorhandene Kultur, einschließlich der performativen Formen und darstellenden Künste, als unzivilisiert an. Unsere traditionellen Kunstformen wurden als „heidnisch“ bezeichnet; dazu gehörten Beschneidungen und Initiationen, traditionelle Tänze und Rituale. Jeder, der diese Kunstformen ausübte, wurde als Sünder stigmatisiert. Durch diese erzwungene Entwertung der traditionellen Theaterkünste verloren die Praktiken im Kolonialismus ihre Bedeutung.

Nach der Unabhängigkeit im Jahr 1961 erkannte die erste Regierung Tanganjikas1 unter der Führung des damaligen Premierministers und späteren Präsidenten unserer Nation, Julius Kambarage Nyerere2, die massive Schwächung der traditionellen tansanischen Kultur im Allgemeinen und der Performancekunst im Besonderen. Nyerere etablierte das Ministerium für Kultur und Jugend, um die Künste und die tansanische Kultur wiederzubeleben, zu fördern und aufrechtzuerhalten. Es wurden Initiativen von Künstler*innengruppen gebildet, die Theaterkunst, traditionellen Tanz und Akrobatik wieder praktisch ausübten. Ab 1980 wurden die einzelnen Initiativen im Bagamoyo College of Arts gebündelt. Am Bagamoyo College erhielten Künstler*innen erstmals institutionalisierte Ausbildungen in tansanischen Kunstformen wie traditionellen Tanz, Musik, Theater (Schauspiel) oder Akrobatik und wurden nach ihrem Abschluss von der Regierung als Kulturbeauftrage zur Förderung der traditionellen Künste in weiten Teilen des Landes angestellt. Die Arbeit der Absolvent*innen fand großen Zuspruch und die anhaltende Nachfrage auf dem regionalen und globalen Markt nach den Künstler*innen führte zur stetigen Weiterentwicklung des Ausbildungssystems. Im Jahr 2007 fand die letzte größere Umstrukturierung statt, als die Kunsthochschule in das Kunst- und Kulturinstitut Bagamoyo TaSUBa (Taasisi ya Sanaa na Utamaduni Bagamoyo) umgewandelt wurde, die seitdem viele bekannte Künster*innen ausbildete. Trotz des anhaltenden Erfolgs des Konzepts der TaSUBa Hochschule gibt es globalisierungsbedingte Herausforderungen an das aktuelle Ausbildungssystem. So ist die junge Generation in Tansania sehr stark von ausländischen Kunstformen beeinflusst und interessiert sich weniger für die traditionellen Formen. Den Künstler*innen genügen die traditionellen Künste als alleiniger Ausbildungsinhalt oft nicht. Weiterhin steht die Film- und Fernsehindustrie in starker Konkurrenz zur Ausbildung im Schauspiel und Theater, diese Angebote wirken auf die Künstler*innen oft attraktiver. Die meisten Inhalte (das gilt besonders für die Themenbereiche Liebe und Partnerschaft), insbesondere in der Musik, werden in der populären Kultur auf westliche Weise dargestellt, konträr zur tansanischen Kultur. Zuletzt kümmern sich Künstler*innen, auch wenn sie und das Publikum die Teilhabe an traditionellen Kunstformen befürworten, weniger um die Qualität der darstellenden Kunst, sondern agieren ausschließlich profitorientiert.

1Die Republik Tanganjika umfasste einen Großteil des heutigen Festlandes von Tansania und wurde nach dem Ersten Weltkrieg von Großbritannien verwaltet.

2Nyerere war antikolonialer Aktivist, einflussreicher Politiker, Theoretiker, Autor und Künstler. Er war der erste Präsident von Tanganjika, der die ehemaligen britischen Kolonien Tanganjika und Sansibar und später die Vereinigung des modernen Tansanias anführte.

Les arts de la scène en Tanzanie
Performances artistiques traditionnelles et influence coloniale, l’exemple de l’Institut TaSUBa

Nkwabi Elias Ng’hangasamala

Le théâtre africain trouve ses racines dans les arts du spectacle traditionnels et se caractérise par le mouvement. Il est ainsi profondément lié au patrimoine culturel de la Tanzanie. Avec l’arrivée des puissances coloniales, les différentes formes de spectacle ont commencé à s’effacer de la mémoire collective tanzanienne, les performances liées aux rites et fêtes traditionnelles étant alors exclues de la vie publique. Cependant, depuis l’indépendance en 1961, des projets sont nés pour faire revivre les arts traditionnels tanzaniens.

On peut classer les performances artistiques datant de l’époque précoloniale en cinq catégories : les fêtes traditionnelles, les danses traditionnelles, les contes, les rituels, et les récitations.

Dans certaines cultures, chez les Massaïs notamment, les fêtes traditionnelles jouaient un rôle important, et l’art du spectacle et de la danse y était central. Pendant la fête de la circoncision par exemple, des moyens artistiques étaient utilisés pour informer et accompagner les circoncis vers cette nouvelle étape de leur vie. Ces évènements sociaux étaient des moments de fête très colorés. Lors des danses traditionnelles, le mouvement artistique, la torsion du corps, ainsi que la musique, se retrouvaient au premier plan. Les danses étaient pratiquées dans le but de distraire et de motiver la communauté, pendant les travaux agricoles par exemple. Les contes se disaient après le travail journalier, lorsque les membres de la famille se rassemblaient autour du feu. Les grands-parents endossaient alors le rôle de narrateurs, et les protagonistes étaient des animaux, des oiseaux, des humains, des dieux ou encore des êtres magiques. Ces histoires avaient un caractère éducatif, elles permettaient de transmettre aux générations suivantes des valeurs morales tout en renforçant le sentiment d’appartenance à la communauté. Les rituels s’apparentaient à des prières et comportaient différents types de performance. Ils s’adressaient à des dieux spécifiques, lorsque la communauté devait faire face à des phases difficiles, en cas de période de sécheresse ou de maladies par exemple. Enfin, les récitations faisaient le récit d’actes particulièrement héroïques. Elles avaient pour but d’encourager la communauté à donner le meilleur d’elle-même lors des combats.

L’influence coloniale sur les arts du spectacle en Tanzanie

Jusqu’à l’indépendance en 1961, les autorités coloniales britanniques ont exercé une forte influence sur le milieu théâtral tanzanien en introduisant l’art dramatique basé sur l’écriture de pièces de théâtre. Cette forme était jusqu’alors inconnue en Tanzanie. Ces pièces, jouées principalement dans les écoles, et destinées avant tout à divertir les occupants européens, étaient exclusivement dirigées par des étrangers. Cela a entraîné la disparition du théâtre traditionnel. Les techniques d’éclairage et les costumes coûteux de ces pièces impressionnaient beaucoup le public tanzanien. L’idée des occupants européens était de « civiliser » le « continent noir », et en particulier la Tanzanie.

Après l’indépendance, le gouvernement du Tanganyika, dirigé par le président Julius Kambarage Nyerere, a très vite créé un ministère de la culture et de la jeunesse pour faire renaître la culture tanzanienne. En 1980, des initiatives d’artistes, qui s’étaient remis à pratiquer les formes d’art traditionnelles, ont fusionné au sein du Bagamoyo College of Arts. Les artistes y recevaient alors une formation de base dans les différents arts traditionnels (théâtre, danse, musique, acro-batie). Après l’obtention de leur diplôme, ils étaient employés par le gouvernement en tant qu’agents de la culture. Leur travail était très apprécié et permettait ainsi un développement continu du système de formation culturel. En 2007, l’école a pris le nom d’Institut d’art et de la culture Bagamoyo (TaSUBa).

Les défis actuels

Malgré le succès des initiatives portées par TaSUBa, le système éducatif tanzanien est aujourd’hui confronté aux problèmes liés à la globalisation : la jeune génération tanzanienne est bien plus influencée par les formes d’art étrangères que par les formes traditionnelles. Pour beaucoup d’artistes, les arts traditionnels comme unique formation ne suffisent pas. L’industrie du cinéma et de la télévision attire de plus en plus d’artistes. La plupart des thèmes (surtout ceux liés à l’amour et à la vie de couple) sont présentés aujourd’hui à la manière occidentale, et donc en rupture avec la culture tanzanienne. Bien que souhaitant soutenir les formes d’art traditionnelles, artistes et public privilégient l’aspect lucratif à la qualité des spectacles.

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