Kitabı oku: «Tennis - La methode d'auto apprentissage»
Siegfried Rudel
Tennis: La méthode d’auto-apprentissage
Definiertes Timing
Unité de perception et de mouvement
Traduit de l’allemand par Nadia Christov
Malgré l’attention portée à la rédaction de cet ouvrage, l’auteur ou son éditeur ne peuvent assumer une quelconque responsabilité du fait des informations proposées (formules, recettes, techniques) dans ce texte.
Il est conseillé, selon les problèmes spécifiques - et souvent uniques - de chaque lecteur, de prendre l’avis de personnes qualifiées pour obtenir les renseignements les plus complets, les plus précis et les plus actuels possibles.
Du même auteur
© 2006 L’échelle de cristal S.A. – Cergy
Publication en allemand
1. Edition/Ahrensburg 1987
Maison d'édition I. Czwalina
ISSN: 0342-457X
ISBN: 3-88020-19-2
Publication en anglais
2. Edition 7/99
ISBN: 3-00-004297-0
eISBN: 978-3-00-003204-3
E-Book: Satzweiss.com Print, Web, Software GmbH
PREFACE
La recherche interdisciplinaire est centrée aujourd’hui sur les théories du comportement traitées par la psychologie, la biologie, les sciences du sport, l’ergonomie, et la médecine anthropologique. Un des points de départ était « Le cercle des formes » de V. v. WEIZSÄCKER comme théorie de perception et de mouvement. La perception et le mouvement ne sont pas seulement unis en connexion sensori-motrice de fonction mais travaillent également en concomitance en tant qu’« Actes biologiques »- ou « performances » - globaux. En tant que collaborateur et successeur de V. v . WEIZSÄCKER je prends la liberté de donner mon opinion sur le présent ouvrage de Siegfried RUDEL. Il s’agit d’un nouveau développement de « Cercle des formes » dans le domaine de la théorie du mouvement. Le tennis et le développement de la méthode d’enseignement « Definiertes Timing » y sont présentés à titre d’exemple.
Le tennis est un jeu d’interaction entre deux adversaires qui intègre des séries de mouvements balistiques rapides. Du point de vue de la théorie du comportement, il s’agit d’un système ‘ouvert’ complexe. Dans des systèmes de ce genre, il existe « des lignes directrices » qui rappellent les fameux « systèmes opératoires de représentation » et « modèles internes », c’est-à-dire « le schéma » qui coordonne continuellement les actions partielles. L’auteur met ici l’accent sur la méthode d’enseignement « Definiertes Timing» et sur la gravitation comme facteur de connexion entre la perception et le mouvement. En ce qui concerne le temps, forme et contenu sont liés par l’invariance de la gravitation via un mouvement de forme.
Le principe trouvé est relatif à un principe spécial de l’acte composé de vue, déjà établi au laboratoire « Gestaltkreise « de V. v. WEIZSÄCKER. Par exemple, des points fluorescents se déplaçant dans une chambre noire sont perçus par l’œil spectateur comme déviant de leur trajectoire objective de telle façon que l’on s’attendrait à ce qu’ils bougent, individuellement et les uns vers les autres, comme s’ils étaient dirigés par une quelconque loi physique. V. v. WEIZSÄCKER et ses collaborateurs ont appelés ce principe « nomophilie » ou « nomotropie ».
Ce comportement ne vient pas de la théorie classique de perception mentale et physiologique. Il indique une direction, laquelle peu être assignée à l’acte composé de performance dans des conditions plus difficiles, à savoir dans des conditions ‘particulières’ qui, lors des expériences préalables étaient imputées au ‘vide’ du champ de vision ou à un mouvement plus complexe. Des conditions similaires prévalent dans les investigations de l’auteur sur le champ complexe d’interaction au tennis. Il s’agit d’un acte biologique particulier, lequel relève d’un principe de forme qui pourrait être résumé par le mot-clé « réduction d’action complexe ».
Envisagé dans sa totalité, le travail de RUDEL peut être vu comme une confirmation de la « nomophilie »(« nomotropie ») et une expansion de la science du sport. Ceci, ainsi que l’ensemble des recherches de Siegfried RUDEL, pourrait mener à des découvertes complètement nouvelles.
Professeur P. Christian, docteur en médicine
Médecine générale-clinique et psychosomatique
Clinique de l'université Heidelberg
I. LA METHODE -
DEFINIERTES TIMING
PRESENTATION DU PROBLEME
Un enseignant de tennis se tient devant ses élèves et leur montre le mouvement d’un coup. Il souhaite leur faire une démonstration très détaillée de celui-ci et l’exécute lentement comme dans un film cinématographique enregistré au ralenti. Les élèves doivent ensuite comprendre le mouvement démontré et l’imiter. Ces derniers s’exécutent au mieux, l’enseignant les corrige et, après quelques répétitions leurs mouvements répondent aux attentes d’enseignant. C’est une situation quotidienne, et typique de l’enseignement du tennis. Le processus d’apprentissage ne semble pas présenter de problème puisque, après une courte période d’entraînement les mouvements de l’élève ressemblent à la forme de mouvement démontrée par l’enseignant.
Ensuite, l’enseignant se place en face de ses élèves de l’autre côté du filet et sert la balle à chacun d’eux l’un après l’autre. Ces derniers doivent la renvoyer. Le premier élève se souvient bien de la forme de mouvement démontrée par l’enseignant. Il l’exécute correctement avec l’intention de renvoyer la balle. Néanmoins, il la manque. « Votre mouvement est correct mais n’oubliez pas de rencontrer la balle », explique l’enseignant.
Puis, une balle est servie au deuxième élève. Il a écouté la correction faîte par l’enseignant et tente donc de frapper la balle. Il parvient à la rencontrer mais la forme de mouvement, qu’il a n’exécuté qu’un court instant plut tôt est à peine identifiable. « Vous frappez la balle mais votre mouvement n’est pas correct ? Ou est la position latérale ?, demande l’enseignant afin d’attirer l’attention de son élève sur l’une des phases du mouvement dont il a déjà fait la démonstration.
Le troisième élève essaye à présent d’adopter la position latérale, mais il rencontre la balle avec le cadre de la raquette. La balle est passée par-dessus la clôture. « Concentrez –vous sur une rencontre correcte ! Gardez les yeux sur la balle ! » et ainsi de suite. Si l’élève exécute le mouvement tel qu’il a été démontré par l’enseignant, il ne rencontre pas la balle ; s’il rencontre la balle, sa forme de mouvement n’est pas correcte. L’enseignant comme l’élève est désorienté.
Finalement, les élèves ne savent plus quelles directives du professeur ils devraient suivre car tout ce qu’ils font est incorrect. Le professeur est impuissant car aucun de ses conseils n’est suivi d’un renvoi correct de la part de ses élèves. S’agit-il d’une petite histoire de tennis sans importance ou cela révèle-t-il davantage ?
Ce dilemme manifesté entre élève et enseignant constitue le cœur du problème auquel sont confrontés les chercheurs ou à plus forte raison ceux qui ont une certaine manière de voir la science. L’enseignant de tennis qui montre un mouvement à ses élèves et qui, simultanément l’explique en détail est un phénographe, c’est-à-dire qu’il donne une description extérieure du mouvement comme s’il s’agissait d’une photo animée, par exemple, le bras en mouvement, le torse en mouvement, le genou en mouvement, etc. Au niveau de la recherche aussi on essaie de résoudre le problème du mouvement par des méthodes de mesure extrêmement précises ou par l’analyse de différentes parties du corps humain. Ces études s’étendent même au système nerveux. Mais même les mesures d’EEG ne sont au fond rien de plus qu’une manière de voir les choses phénographiquement, ce qui constitue une tentative de résoudre le problème par le biais d’un mètre-ruban ou d’une règle en introduisant constamment de nouveaux paramètres et à l’aide de matériel technique.
On oublie pourtant que chaque mouvement humain a une signification. Ou bien, comme dans l’exemple ci-dessus, l’enseignant déclare de manière succincte : « Concentrez-vous à rencontrer la balle correctement ! » Cependant la frappe correcte d’une balle constitue réellement la signification du mouvement. Pourquoi le professeur de tennis se réfère-t-il subitement à la rencontre, au but, c’est-à-dire à la signification de mouvement puisqu’il utilise d’ordinaire une méthode d’enseignement du tennis orientée uniquement sur le mouvement du corps extérieur ?
« Concentrez-vous à rencontrer la balle correctement ! » Par cette déclaration l’enseignant de tennis aborde le cœur du problème, mais sa méthode d’enseignement n’est pas orientée dans ce but. Il considère plutôt la rencontre correcte de la balle et la maîtrise de celle-ci permettant de la renvoyer à un endroit choisi à l’avance comme insignifiantes et allant de soi. On ne prend en considération la signification du mouvement que lorsque la totalité des instructions données restent sans effet.
Peut-être cet exemple rend-il plus clair le fait qu’il y ait désaccord entre la présentation (description) d’une forme de mouvement et la signification inhérente à cette forme. La considération du comportement humain dont le but est d’objectiver l’homme, est un non-sens ! Néanmoins, supposer cette signification et la mettre en relation avec la forme de mouvement doit être l’objectif véritable d’une théorie du mouvement, laquelle rend davantage justice à l’homme ! Si, par exemple, on représente les formes de mouvement en enregistrant la trace d’un point du corps humain sur une photographie au moyen d’un temps de pose prolongé, cela s’avère inutile si ensuite cette trace est mesurée par toutes sortes d’accessoires techniques. Le but, la recherche de la structure d’une forme est de donner une signification à la trace, de chercher la cause de sa genèse et par la même, de comprendre la signification de cette forme de mouvement.
1. « DEFINIERTES TIMING » : BASE THEORIQUE
Il s’agit donc de partir de la signification du mouvement, c’est-à-dire de rencontrer correctement la balle et, à partir de là, de tenter d’approcher la forme de mouvement. Qui et quoi rencontre la balle ? C’est la surface de la raquette qui rencontre la balle et non le corps du joueur. Si la surface de la raquette doit rencontrer la balle, qu’entend-on par la rencontrer correctement?
La balle est rencontrée correctement si celle-ci est envoyée dans une zone choisie à l’avance par le joueur. Le « placement » est par conséquent le résultat optimal de l’impact réciproque de la balle et de la surface de la raquette.
Cette manière de poser la question témoigne de la compulsion à laquelle est soumise la forme de mouvement. La compulsion de la rencontre de la balle sur la surface de la raquette admet l’idée de réduire la forme de mouvement à la forme du mouvement de la surface de la raquette afin d’être capable de mieux l’examiner.
Sous réserve que la balle soit envoyée dans une zone donnée, la surface de la raquette doit effectuer un mouvement compulsif par rapport à la balle. Ainsi donc, la fonction du corps du joueur est de rendre ce mouvement compulsif possible. Ceci limite la liberté de mouvement du corps du joueur ; mais malgré cela, les possibilités de mouvement sont immenses.
Le rapport entre la balle et la surface de la raquette limite le mouvement de cette dernière à une certaine forme, comme si celle-ci était introduite dans une machine (comportement de la balle).
Le joueur doit se déplacer de façon à ce que cet « acte d’être guidé » ne soit pas perturbé. Dans ce cas, les possibilités de mouvement sont multiples mais uniquement descriptibles en tant que forme.
Dans les conditions mentionnées plus haut, la forme de mouvement de la surface de la raquette représente la performance du joueur par rapport à la balle en mouvement. Il doit y avoir une relation entre le mouvement de la surface de la raquette et celui de la balle. La question de la forme du mouvement se trouve être la question de la liaison existant entre la balle perçue par le joueur et la surface de la raquette.
Ceci correspond à la demande déjà formulée par V. v. Weizsäcker (Gestaltkreis 1973, 176) : »… alors, notre question n’est plus : Comment peut-on percevoir les relations spatiales d’environnement ? Mais plutôt : Quelle est la relation entre le « moi » et l’environnement crée par la perception ? »
Fig. 1 La balle comme objet de perception
1.1 La balle comme objet de perception
Il n’est nul besoin de réfléchir plus avant pour identifier la balle comme l’objet sur lequel le joueur de tennis doit se concentrer et qu’il doit observer (photo 1). Malgré ça, la méthode d’enseignement toujours utilisée aujourd’hui prétend que la balle n’existe pas. Bien que celle-ci décrive les phases du mouvement du corps dans tous les détails, le joueur reste « aveugle ». L’instruction « Regardez la balle ! » ne fait que mettre en évidence l’inutilité de cette méthode qui empêche d’associer la forme du mouvement du joueur à sa perception bien que ceux-ci se produisent simultanément. Si l’on parvenait à toujours considérer comme une nécessité la perception et le mouvement comme allant de paire, alors seulement il serait possible d’établir une liaison entre le mouvement de la surface de raquette et celui de la balle. Cela signifie que le mouvement de la surface de la raquette doit coïncider dans l’espace et dans le temps avec celui de la balle en tant qu’objet de perception. De ce fait, le « timing » se positionne comme point de mire.
1.2 Comportement de la balle – gravitation – Possibilités de perception
S’il s’avère significatif de considérer la balle comme l’objet de perception il s’agit en outre d’estimer ce qui peut être, et sera perçu de cet objet. Les possibilités de perception sont infinies même si cette perception est focalisée sur la balle. Le joueur peut se concentrer sur la couleur, la forme ronde et l’ombre de la balle ou bien sur la façon dont elle semble grossir ou rapetisser pendant son vol ou encore sur sa rotation, etc. Ces dernières constituent des perceptions possibles dont la sélection est, entre autre, motivée par le désir de découvrir un rapport descriptible entre le mouvement de la surface de la raquette et celui de la balle.
Les déplacements en trajectoire courbe de la balle constituent par la suite une présentation spatiale et une fiction physique, une ligne imaginaire grâce à laquelle on peut décrire les mouvements. Si le joueur dirige ses actions en fonction de cette courbe de la balle, la question qui se pose alors est de savoir s’il est à même d’y parvenir. Peut-il percevoir cette trajectoire de la balle ?
V. v. Weizsâcker a démontré que les mouvements perçus par l’homme ne correspondent pas toujours à la réalité, c’est-à-dire qu’il est justement impossible pour l’homme de percevoir des mouvements arbitraires de manière objective. Pourtant, « l’œil sensible se comporte comme s’il était conscient de cette loi, on pourrait dire de manière allégorique qu’il le fait : comme s’il était mathématicien ou physicien ».- « Nous nommons ce comportement nomophilie ou nomotrophie… » (V. v. Weizsäcker 1973, 13). Plus loin, nous lisons : « La perception se comporte comme s’il existait un monde composé de seulement deux corps dans une pièce vide, ceux-ci étant soumis à la loi de la gravitation. L’œil perçoit ce qui serait physiquement possible ». (V. v. Weizsäcker 1973, 264). Ce théorème de la possibilité signifie qu’il est utile d’être en conformité avec les lois physiques parce que cela représente une perception possible. Etant donné que la perception humaine se comporte de façon similaire lorsque le mouvement ne suit pas ce principe, il est nécessaire d’examiner jusqu’où le mouvement réel, à savoir dans le cas présent le mouvement de la balle, accomplit mais aussi se soumet à la loi de la gravitation. L’objectif doit être de découvrir la loi de la gravitation dans la réalité afin d’établir une connexion entre un fait et la perception de ce même fait. Pour cela, il faut étudier le comportement objectif de la balle. On entend par objectif la présentation d’un phénomène donné dans certaines conditions physiques. Newton formule les lois suivantes :
K = m x b ou G= m x g
Cela signifie que dans un espace sous vide, tous les corps même de poids différents tombent au sol à la même vitesse (voir la comparaison entre une plume et une balle). Cette règle s’applique à tous les systèmes d’inertie de vitesse constante. Une balle qu’on laisse tomber d’une certaine hauteur, chute à la même vitesse qu’une balle qu’on laisse tomber de la même hauteur dans un train en marche. Un observateur extérieur néanmoins ne voit pas de chute verticale mais une parabole de lancé/volé si la vitesse du train est constante. Il s’agit là du principe de l’indépendance du mouvement de translation. L’importance de l’invariance de la gravitation et de l’indépendance du mouvement de translation peut être illustrée par un autre exemple. La Fig. 2 représente trois courbes balistiques de la balle de vitesse horizontale différente. Les trois balles sont lancées horizontalement et au même moment, les courbes ayant un maximum identique.
Fig. 2 Courbes balistiques de vitesses horizontales différentes
La Balle 1 est seulement lâchée (VH1 = 0), la balle 2 est lancée à vitesse horizontale peu élevée (VH2) et la balle 3 est lancée à vitesse plus élevée ( VH3 ). Les silhouettes de ces trois balles, reproduites sur écran, lequel est placé perpendiculairement à la courbe de la balle près d’une lumière parallèle coïncident les unes avec les autres. Les images de deux balles lancées à différentes vitesses horizontales sont identiques à celle du mouvement de la balle qu’on a laissé tomber. En dépit de la différence de vitesse horizontale, les balles se trouvent donc au même moment à hauteur identique ! Le temps disponible au joueur dépend donc uniquement de la distance verticale parcourue par la balle. Ce phénomène est formulé dans la loi de la chute des corps :
H = g/2 t2
Les corps (la balle) chutent indépendamment de leur vitesse horizontale respective. La composante horizontale peut donc être considérée comme séparée de la composante verticale. Selon une autre découverte, un corps sur lequel on exerce de petites forces ou bien aucune force du tout, reste dans un état de mouvement uniforme. Puisque la force de gravitation n’agit que verticalement, c’est-à-dire perpendiculairement au centre de la terre, et qu’elle n’est soumise à aucune force horizontale, la vitesse horizontale reste constante avec ce type de courbes de lancé/volé (définition d’une parabole). Qu’impliquent ces lois au niveau du mouvement de la balle de tennis ? Si on compare deux balles, l’une frappée en l’air sans à-coups et verticalement, l’autre frappée fort et envoyée loin au-dessus de terrain, on constate que si la hauteur de vol est identique pour les deux balles, la durée du vol – de la frappe au rebond au sol - est elle aussi identique. Ce qui veut dire que le temps disponible pour frapper peut être déterminé par la distance verticale parcourue par la balle.
Il ne s’agit pas ici d’expliquer en détail à quelles déviations la balle est soumise en tenant compte du comportement distance-temps. Néanmoins, on peut succinctement affirmer au sujet de ces fameuses courbes balistiques (en prenant en compte les pertes dues à la friction de l’air ainsi que la déformation au sol de la balle) que les vitesses horizontales de la balle de tennis – en raison de l’énorme surface du court et considérant que la hauteur de chute est minime - sont élevées, comparées à celles des verticales (à l’exception de lob lifté).
En conséquence, la friction influence à peine le mouvement vertical de la balle. Par contre, le mouvement (vitesse) horizontale est considérablement réduit par la résistance de l’air(R v²). Bien que la friction augmente proportionnellement avec la vitesse au carré, la diminution de la vitesse est insignifiante (jusqu’à 4%). Néanmoins, la perte de hauteur verticale (l’amorti de la hauteur) est presque identique aux différentes vitesses horizontales. Toutefois, puisque le mouvement vertical est le seul qui importe pour l’orientation temporelle, la loi de gravitation « idéale » est quasiment accomplie. Il en va autrement avec la balle à effet de rotation vers l’avant (balle brossée, liftée) (drive/topspin) ou à effet de rotation vers l’arrière (balle slicée ou coupée, balle roulée)(slice/backspin).
Le fameux « effet magnus « », qui se caractérise par la combinaison de vitesses horizontales très élevées et de vitesses de rotation élevées (plans de lancement identiques), modifie le comportement de la balle. Dans ce cas, la loi de distance-temps s’écarte de ce phénomène et la vitesse horizontale, accompagnée d’une rotation, est responsable du fait que la balle redescende plus rapidement ou plus lentement vers le sol. L’explication physique qu’on peut donner à cela est qu’une autre force se superpose à la gravitation (le grand G), laquelle tire son origine de la rotation. Cela signifie qu’en ce qui concerne la perception, on voit la balle s’élever ou tomber comme dans un film qui passe au ralenti ou en accéléré. Ce type de balle de « gravité élevée » doit correspondre à la surface de mouvement en accélération verticale modifiée. Il faut mentionner ici que, par exemple, la balle liftée (la balle topspin), laquelle retombe au sol plus rapidement et fait gagner du temps le reperd ensuite lorsque elle atteint un maximum plus élevé. L’importance de ce fait physique est qu’il offre au joueur la possibilité de laisser ses mouvements – pour ce qui est du temps et de l’espace – être guidés par les mouvements verticaux de la balle. Conformément au théorème de possibilité de la perception, lequel implique la conformité idéalisée et aussi l’invariance de la gravitation qui existent même dans des conditions balistiques, il existe une possibilité de déterminer la relation entre objet et sujet pour ce qui est de la structure espace-temps. Le « timing » peut être défini. La perception et le mouvement peuvent être liés l’un à l’autre. Le problème structural de la forme est résolu par un mouvement concret. L’unité de perception requise et le mouvement (Rudel 1977, film éducatif) peuvent être exprimés dans un rapport concret. Afin d’expliquer encore une fois le caractère de la gravitation lié à la perception et au mouvement, il est nécessaire d’établir de quelle perception et de quel mouvement il s’agit. Le mouvement est le vol de la balle avec son invariance dans l’aspect vertical et le mouvement (la trajectoire) de la raquette. Ils sont connectés dans le mouvement « rayon conducteur » (vecteur) de la raquette ; dans le mouvement « coller », dans le mouvement « « dessiner » simultané ou toute autre forme descriptive que l’on peut utiliser.