Kitabı oku: «Programme des Épouses Interstellaires Coffret», sayfa 3

Yazı tipi:

— Mon plaisir ? De quoi tu parles ? Natalie a l’air gênée, ma patience est à bout.

— Allonge-toi sur la table, femme. Plus vite l’examen médical sera terminé, plus vite on partira. J’ai une surprise pour toi. »

4


Natalie

Putain de bordel de merde. Roark est à moi ? C’est de l’humour cosmique ? Il reste planté là à me lorgner, hyper-protecteur, dominateur, exigeant, je reste là à le dévisager, je me demande quelle drogue ils ont bien pu m’administrer.

C’est pas vrai. C’est trop beau pour être vrai.

Ses vêtements ne font pas du tout extraterrestres. Il porte un pantalon et des bottes noirs, très simples. Sa chemise gris anthracite fait ressortir son torse et ses épaules musclés. On dirait un humain, en plus grand. A côté, Curtis, avec ses cheveux blond filasse, son torse rachitique et ses mocassins, ressemble à un p’tit jeune de vingt ans. Roark incarne la virilité à l’état pur. Ses cheveux sont si foncés qu’ils paraissent noirs, son regard est perçant intense, couleur café. Sa voix ? Elle me donne le frisson. Si grave. Si impérieuse. Bon sang j’ai envie de l’entendre me dire des mots crus. Baise-moi, Natalie.

T’aime ça, vilaine fille ?

Oh, bon sang. J’ai un problème ?

J’ai traversé la moitié de la galaxie et je me réveille avec une envie de baiser ?

Oui. Apparemment, c’est exactement ce qui s’est passé. Ça vient de moi, ou de lui ?

C’est chaud bouillant.

« Allonge-toi sur la table, femme. Plus vite l’examen médical sera terminé, plus vite on partira. J’ai une surprise pour toi. » Les lèvres de Roark effleurent ma joue, j’obéis sur le champ et m’allonge sur la table. Il tire sur la robe roulée en boule au niveau de mes hanches et je soulève les fesses de la table afin qu’il puisse la retirer, il la jette par terre.

J’humecte mes lèvres et essaie de rester immobile mais c’est pas évident. Je suis nue, j’essaie de ne pas bouger ou de ne pas me comporter bizarrement. Non. Y’a rien d’étrange. Je suis allongée nue sur une table, chez les extraterrestres, devant un Apollon, et j’attends qu’il achève un examen médical pour le moins étrange. C’est trois fois rien. Ouais, tout va bien.

« Parfait, Natalie. » Roark hoche la tête, j’ai l’impression d’être une gamine qui a reçu un bon point parce qu’elle est arrivée première. Il s’éloigne et récupère un objet bizarre posé non loin. Il se place sur ma droite. Sa main gauche repose sur ma cuisse droite. Sa main droite tient en l’air l’étrange instrument médical, il me regarde. « Tu es prête, femme ? »

Je sens mon front se plisser, je me détends rapidement, je me souviens que ma mère dit toujours que ça donne des rides.

« Qu’est-ce que tu vas faire ? Non pas que j’ai le choix, mais je veux savoir.

— Je vais tester tes réactions corporelles aux stimuli, m’assurer que tu sois fertile, compatible avec mon sperme pour tomber enceinte.

— Pardon ? » Je fais mine de me lever mais sa main se pose sur ma poitrine, au-dessus de mes seins, et me force à me rallonger. La chaîne balance et effleure mon ventre.

« Ce test est obligatoire. »

J’écarquille les yeux en voyant de plus près l’objet dans sa main. On dirait un gros gode avec tout un tas d’accessoires de folie. Je n’approuve pas la direction que prend mon imagination. « Et tu vas faire quoi avec ça, exactement ? »

Il m’empêche de bouger mais dans son sourire se lit une satisfaction purement masculine. « Je vais te baiser avec et te faire jouir afin que la doctoresse sache que ton corps fonctionne correctement, comme il se doit pour une épouse digne de ce nom.

— T’as perdu la tête. Ça n’a rien de médical, » je réplique face à son plan scabreux.

Il me regarde d’un air perplexe, comme si je l’avais insulté. C’est sérieux ? Il est sérieux ?

« Tu ne veux pas coopérer pour cet examen ?

— On ne passe pas d’examens comme ça sur Terre. C’est complètement dingue et parfaitement inutile.

— T’es sur Trion. Les lois et règles en vigueur sur cette planète exigent que tu te soumettes à ces examens. Si tu ne le fais pas de manière satisfaisante, je me verrai dans l’obligation de choisir une autre femme. »

Je m’arrête net. Cet homme est à moi. Il m’a épousée. L’union a été célébrée, je ne m’en irai pas. C’est pas un gode à la con qui m’en empêchera.

Il doit ressembler à mon propre gode. Dieu sait combien de fois je m’en suis servie quand Curtis était trop occupé ou trop fatigué pour baiser. « D’accord. Parfait, » je dis d’une voix plaintive. Je suis toute nue. J’ai des piercings aux tétons. Il est là, entre mes cuisses ouvertes. Il pourra peut-être me faire jouir. Curtis n’y arrivait pas. Je soupire. « Allez, finissons-en. »

Je me détends, il me décoche un sourire, ses yeux pétillent. « C’est la dernière fois que tu me parles comme ça pendant que j’introduis un objet dans ta chatte. »

Oh mon dieu.

« Ne te lève surtout pas avant la fin de l’examen. N’oppose aucune résistance. »

J’ai une énorme envie de lever les yeux au ciel mais je me retiens. De justesse. « Je vais essayer. »

Ouais, je pensais que ça allait être facile. Je me trompais sur toute la ligne.

Roark ôte sa main de ma poitrine et la pose sur ma cuisse. Sa main calleuse est douce et chaude. « Ecarte les jambes. Montre-moi ce qui m’appartient. »

Cette demande impérieuse proférée à voix basse ne devrait pas me troubler, et pourtant si. Je ne suis plus la Natalie originaire de Terre. Il ne connaît rien de moi, de ma vie sur Terre. Ici, sur Trion, je suis celle qu’il veut que je sois. Je repars à zéro. J’ai besoin d’un homme, un vrai. J'écarte grand les jambes pour Roark, avec son air de commandement, son air exigeant. Je ne peux m’empêcher de le taquiner. La cochonne que j’ai toujours rêvé d’être se révèle enfin au grand jour. En sa présence du moins.

Je guette sa réaction, j’avoue que je ne suis pas déçue. Ses narines se dilatent comme s’il flairait mon excitation. Il raffermit sa prise sur ma cuisse et se déplace sur la droite pour jouir d’une meilleure vue. Je regarde mon corps, pas vraiment surprise de constater que ma chatte est totalement glabre. Les bagues de tétons tirent doucement sur mes seins, ça fait bizarre, je remarque d’autant plus leur présence. La gardienne Egara ne plaisantait pas lorsqu’elle disait qu’ils allaient me préparer en vue du voyage.

Roark installe la sonde médicale entre mes jambes. Je m’attendais à ce qu’il l’enfonce mais il la pose sur la table entre mes jambes, je ne la vois pas, il introduit son doigt dans ma vulve.

« Tu mouilles pas assez pour que je l’insère, Natalie. T’es pas prête. »

Il introduit son doigt et commence son exploration. C’est top, mais il n’a aucune chance de me faire jouir. Il est à des années-lumière de me faire jouir.

« Désolée. » Je lui sors la sempiternelle excuse, je suis frigide. Curtis me disait que c’était compliqué avec moi, que j’étais plus froide qu’un frigo. Il n’avait peut-être pas tort.

Roark secoue la tête et glisse un deuxième doigt dans ma chatte. « Allez, femme. Fais-moi voir. » Il se penche et suce mon téton tout en me doigtant. Mon mamelon est hyper sensible, c’est peut-être dû à l’anneau, je m’arcboute sur la table en sentant sa langue sur mon téton durci. Je ne comprends pas pourquoi mais le piercing n’est pas du tout douloureux. Evidemment, le voyage galactique a de quoi vous laisser pantois, on va pas chipoter pour deux piercings aux tétons.

« Roark. » J’enfouis mes doigts dans ses cheveux et l’attire contre moi, je hurle pour me sentir exister, pour me rappeler ce qui se produit. Roark est à moi. C’est mon mari, mon amant, il suce mon téton. J’ai enfin trouvé un homme qui éprouve du désir pour moi. Qui apprécie ma compagnie. Qui va me consacrer du temps et me faire passer en premier. Mon partenaire.

Je suis tellement obnubilée par la bouche de Roark que je ne me concentre pas sur ses doigts, jusqu’à ce qu’il les retire. Il place l’embout rond et froid de la sonde devant ma vulve.

Il lâche mon téton, ça produit un petit « pop », je me décale sur la table afin qu’il voie ce qu’il est en train de me faire. Sa bouche sur ma poitrine m’excite. Je me fiche qu’il s’agisse d’un examen médical. J’ai juste envie que ça se termine pour sortir de là, avoir mon mec rien qu’à moi et pour baiser en paix. Waouh, j’ai hâte de passer à l’étape « baise » avec Roark, vu ce que j’ai enduré en couchant avec Curtis.

Ma féminité est exacerbée, j’écarte grand les jambes et tiens mes genoux afin de lui faciliter la tâche. « Et maintenant, je suis prête ? »

Roark enfonce lentement la sonde en guise de réponse, elle me pénètre un peu plus à chaque fois. Elle est un peu plus grosse que mon gode, c’est trop bon. Je ferme les yeux et pousse un gémissement lorsque le gode est profondément enfoncé, le drôle d’accessoire tout au bout frotte contre mon clitoris.

« T’aimes ça, Natalie ? »

J’ignore s’il me pose la question d’un point de vue médical ou s’il me parle crûment, je vais lui dire la vérité. C’est la première fois que je vois une sonde médicale aussi étrange mais je vais pas m’en plaindre. Si ça se passait comme ça chez le docteur sur Terre, les gens iraient plus souvent. « Oui. »

Il glousse, un ronronnement étrange s’empare de mon corps. Il baisse la tête sur mon téton, sa main posée sur ma cuisse est chaude comme de la lave en fusion. Je suis tellement excitée que je ne sais plus quoi faire, que penser.

Mon mari. Roark est mon mari. L’homme idéal. Apparemment, mon corps en a pleinement conscience.

L’étrange sonde se réchauffe dans mon vagin, la chaleur se répand dans mon ventre et mon anus. Je brûle littéralement, je suis trop excitée, je dois absolument bouger. J’ai besoin de sentir sa bouche sur mon clitoris, ou sa main, ou sa bite. J’en ai besoin.

« Bong sang, Roark ! » Je m’arcboute tandis qu’une secousse parcourt mon corps, de mon vagin jusqu’à mon clitoris. Comme un éclair intérieur.

« Putain c’est quoi ce truc de ouf ?, je crie.

— Jouis pour moi. Lâche-toi. Je veux te voir jouir.

— Oh ! » J’ondule des hanches, Roark pose sa grosse main sur mon pubis, non pas pour branler mon clitoris, mais pour m’immobiliser. Je me tortille, j’en peux plus.

La sonde bipe, je regarde Roark. Le désir brille dans ses yeux tandis que le ronronnement se fait plus puissant. Une secousse plus intense parcourt mon clitoris, je m’arcboute sur la table, Roark me maintient fermement. Je ne peux ni bouger, ni m’en aller. Je ne peux me soustraire à sa force, à son regard, au plaisir qui va crescendo et me fait perdre mon sang-froid.

Un autre bip plus rapide et plus aigu se fait entendre, je hurle en sentant la puissante secousse électrique déferler dans mon utérus et mon anus. Les parois de mon vagin se contractent de plus en plus. Cette déferlante se poursuit, telle un bolide lancé à toute allure sur une autoroute, en direction de mon clitoris.

Je me cambre, secousse après secousse. Roark me contemple, je me lâche et explose en mille morceaux, je viens de vivre l’orgasme le plus intense de toute ma vie.

Mon corps est parcouru de spasmes incontrôlables, Roark se penche et m’embrasse. Je lui plais, ça me remplit de joie.

Dix minutes passées sur une planète extraterrestre et j’ai déjà perdu la raison. J’ai perdu le contrôle de mon corps, de mes orgasmes. Dix minutes avec mon nouveau mec. Je ferme les yeux, je le laisse me cocooner tandis que l’étrange appareil inséré dans ma chatte ralentit, je n’entends plus qu’un ronronnement imperceptible.

« T’es magnifique quand tu jouis », murmure Roark contre ma bouche, je ne me sens pas prête à l’embrasser. Pas encore. Pas en étant allongée ici pour cette expérience sexuelle scientifique démentielle. Il effleure ma bouche mais je me détourne légèrement, son baiser atterrit à la commissure de mes lèvres, et non en plein milieu. C’est l’expérience la plus torride que j’ai jamais vécue, mais après tout, c’est purement artificiel, et pas du fait de Roark.

Il m’embrasse, retire tout doucement la sonde et la regarde. « Les résultats indiquent que tu es fertile et réceptive à mon sperme. »

Réceptive ? Je serai d’autant plus réceptive quand ce sera la bite de Roark que j’aurai entre les cuisses, et pas une vulgaire sonde.

« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Je contemple l’étrange paroi en retenant mon souffle. On est sous une sorte de tente. C’est bizarre que je ne m’en sois pas aperçu avant. Une odeur d’amandes, ou d’huile d’amande douce emplit l’air, il fait chaud. Pas trop chaud, mais ça n’a rien à voir avec le temps qu’il fait à Boston en plein janvier.

« Je vais te conduire dans un endroit secret, je vais te défoncer la chatte jusqu’à ce que tu hurles, que tu n’aies plus aucun doute, que tu saches qui est ton maître. »

5


Roark

L’Avant-poste Deux a été créé en plein désert, à cause de l’oasis. Les voyageurs s’y rendent en raison de sa beauté dans ce désert aride. Mais également pour les vertus réparatrices de son eau et l’ombre procurée par ses deux soleils dans ce désert infini. C’est une chance que ces avant-postes soient situés non loin de l’oasis, c’est l’endroit idéal pour rester seul avec Natalie. Ma tente, bien que privative, a des parois minces, on entend tout ce qui se passe à l’intérieur. Natalie a hurlé quand elle a joui sur la sonde, je sais que tout le monde l’a entendu. C’était inévitable, il fallait achever l’examen médical. C’est la seule fois où je permettrai qu’on l’entende prendre son plaisir.

Depuis son arrivée, je me suis découvert un côté possessif insoupçonné. Je veux que ses secrets, son corps, son plaisir, m’appartiennent, à moi et à moi seul.

Les habitants de l’avant-poste ont dû croire que la doctoresse avait terminé son examen, que les cris sans retenue de Natalie étaient liés à l’accouplement, au fait que je la baise sauvagement pour la première fois. Ses hurlements de plaisir ont dû combler ceux qui doutaient de notre union. Personne n’osera dire que je n’ai pas achevé l’accouplement selon les protocoles ou les normes en vigueur. Même mes parents n’oseront pas protester.

Je veux baiser ma partenaire en secret. J’ai pas envie que tout l’avant-poste entende, de me montrer, ni que les ambassadeurs ou que les chefs de tribu regardent. Personne n’a le droit de voir ma magnifique épouse, sa vulve rose, sa peau marbrée de rouge lorsqu’elle jouit sur ma bite. Ce doit être un moment spécial. Je veux être le seul à entendre ses hurlements de plaisir lorsqu’elle jouit sur ma bite, sur mes doigts, sur ma bouche. Pour moi et pour moi seul.

Je traverse l’avant-poste en compagnie de Natalie, des gardes nous suivent, ils vont rester à l’extérieur de l’oasis pour veiller sur notre sécurité. Je suis reconnaissant envers mes parents de m’avoir laissé seul avec elle, et d’être retournés sur Xalia comme je le leur ai demandé. Je sais qu’ils voudront la rencontrer dès notre arrivée en ville, afin qu’elle apprenne son rôle de femme de Conseiller. Mais avant qu’elle fasse la connaissance de Trion, je veux apprendre à connaître Natalie, sans artifices, ni aucune duplicité.

« Où est-on ? » demande Natalie en regardant tout autour d’elle, les yeux écarquillés, tandis que je lui tiens la main et la guide sur l’étroit chemin.

J’essaie d’admirer l’épais feuillage avec ses yeux. De grandes feuilles nous entourent dans un feu d’artifice de couleurs, des plantes rouge foncé, violettes et marron qui ne poussent qu’ici surplombent nos têtes, la canopée est si dense qu’elle empêche les deux soleils de Trion d’y pénétrer. Au centre, une profonde réserve d’eau alimente la forêt humide, fait rarissime sur Trion. Sous nos pieds, le sable a cédé place à un terreau fertile et moussu. Ça fait du bien d’entendre le bruit de l’eau et des animaux après le bruit du vent qui tourbillonnait entre les tentes.

« A Mirana, une oasis. Elle a été découverte il y a des milliers d’années, les gens s’y sont toujours réfugiés en traversant le désert. Il n’y a aucun terminal de transport, les nomades marchent et trouvent refuge ici-même. Et il y a de l’eau. De quoi se nourrir.

— Ça existe aussi chez nous, explique-t-elle en touchant une grande feuille.

— Je ne suis pas très calé en botanique, il n’y a pas beaucoup d’arbres ici, mais je sais que cette feuille n’est pas toxique. » Je ne sais pas si elle voudrait en cueillir une et la manger. Elle vient de la Terre, je ne connais pas leurs habitudes en matière de botanique. Je dois la surveiller de près, voire la distraire avec des tentations plus charnelles. « La zone est protégée pour éviter d’être utilisée à mauvais escient, nous avons de profonds puits dans le sol, capables d’acheminer de la nourriture et du matériel. » Je m’arrête devant l’immense réserve d’eau et lâche sa main. « Mais aujourd’hui, nous sommes seuls.

— Seuls ? » demande-t-elle en regardant alentour.

Sa curiosité est belle à voir. Elle n’a pas peur de Trion, ni de moi, je lui en sais gré.

« Rien que toi et moi. Personne n’entrera dans Mirana jusqu’à demain, au lever des soleils.

— Les soleils ? Il n’y en a qu’un sur Terre. Elle lève la tête et regarde le ciel. Je ne les vois pas.

— Ça te ferait mal aux yeux. C’est pour ça qu’il fait si chaud, Mirana est un vrai havre de paix, il y fait plus frais. Nous avons également deux lunes. Tu les verras ce soir, il y a plein d’étoiles. Je lui tends la main. Viens, on va se baigner. »

J’étais patient et décontracté après l’examen médical. Ce n’est plus le cas. Elle est au bord de l’eau, on va pouvoir se baigner et nager ensemble, une activité en extérieur rarissime sur Trion. Tout seuls. Elle va être toute nue, rien que pour moi.

Elle s’approche de l’eau et prend ma main. La sienne est fine et petite, je crains que mon désir ne soit trop puissant pour elle. J’ai vu comme elle a joui sur le gode, j’ai comme l’impression qu’elle est plus forte que ce que j’avais imaginé et je lui en sais gré. D’ici l’aube, je l’aurai possédé à plusieurs reprises. Cette nuit, je peux pas me retenir. Je ne vais pas essayer de la dompter ; je veux qu’elle se lâche totalement. J’espère qu’elle se montrera forte physiquement et moralement. Epouser un Conseiller n’est pas chose facile, nous allons être très sollicités. De tels moments de solitude à deux sont rares.

Pas maintenant. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui elle est à moi et à moi seul. Personne ne nous entendra. Personne ne nous verra.

La robe glisse sur ses épaules, sur son corps et tombe sur le sol verdoyant. J’ai le souffle coupé en la voyant, sa peau resplendit sous la lumière. Je bande en voyant les maillons de sa chaîne. Mon érection devient gênante, je retire mon pantalon.

Elle écarquille les yeux en me voyant nu. Je ne sais pas à quoi ressemblent les hommes sur Terre mais les Trions sont grands, je fais une tête de plus que Natalie. Elle est claire de peau et de cheveux, j’ai la peau mate, tannée par le soleil. Mes cheveux et ma barbe sont bruns, des poils bruns recouvrent mon torse, descendent jusqu’à mon nombril, jusqu’à la toison à la base de ma verge en érection.

Je ne suis ni câlin ni très séduisant, mon corps est musclé. Mon sexe ressemble à une massue et l’espace d’un instant, je crains que Natalie ne me trouve pas à son goût. Elle rougit, ses seins pointent à vue d’œil, je relâche enfin la pression. Depuis quand l’avis des autres m’intéresse ?

Depuis que je suis en couple.

« Les hommes sont tous comme toi sur Trion ? demande-t-elle en contemplant ma verge qui palpite involontairement.

— Comme moi ?

— Grands. Hum … énormes. »

Je me regarde d’un air étonné. Je ressemble au guerrier Trion type.

« Les hommes ressemblent à quoi sur Terre ? Je demande en agitant la main en l’air.

— Laisse tomber. J’ai pas envie de savoir combien de bites t’as vues … ou— »

Je vois rouge quand j’y pense. Personne n’a le droit de toucher Natalie, excepté moi.

Elle me sourit, s’approche, pose sa main sur mon torse. « Je suis pas vierge. »

Je pousse un grognement. C’est plus fort que moi.

« Je ne peux pas changer mon passé. Mais, il faut que tu saches, » ajoute-t-elle, sa main descend le long de mon ventre, plus bas, elle m’agrippe. J’ondule des hanches. « Il ne te ressemblait absolument pas. Il avait une bite riquiqui comparé à toi, il savait même pas s’en servir. »

Elle lève la tête et me dévisage de ses yeux clairs.

A cet instant précis, je suis à sa merci. Complètement, totalement. Je pourrais partir au combat sa main sur ma queue. Si j’avais une once de jugeote, je lui aurais demandé ce qu’elle entendait par « bite riquiqui ».

« Tu sais t’en servir, n’est-ce pas ? » murmure-t-elle, en essuyant de la main la goutte de sperme qui s’écoule de mon gland.

Effectivement, on va pas s’ennuyer.

« Terrienne, tu es la tentation personnifiée. Je vais te laver, te préparer en vue de la baise sauvage que je vais t’infliger, tu ne connais pas encore les us et coutumes en vigueur sur Trion, je vais y remédier. »


Natalie

Il y a une minute à peine, j’étais devant Roark, je touchais effrontément sa verge, me voici allongée, à contempler la végétation luxuriante de l’oasis. Ses mains effleurent mes épaules, mes seins, il les prend en coupe et joue avec, effleure mes tétons et leurs petits anneaux.

J’ignore s’ils sont sensibles à cause des caresses de Roark ou des anneaux. Je m’en fiche, je me cambre sous la caresse, j’ai envie de lui. Ses mains descendent, il caresse mes flancs, mon ventre, mes hanches, l’intérieur de mes cuisses. Il ne touche pas mon sexe. Non, Roark semble prendre un malin plaisir à me torturer. Il écarte mes cuisses et s’installe au milieu, il se baisse afin que sa tête se trouve pile au niveau de mon sexe. Je prends appui sur mes coudes pour le regarder. Cheveux bruns, air sérieux, mains où il faut.

« T’es excitée, je le sens. C’est doux et acidulé à la fois. Tu dégoulines. Il est grand temps de te goûter. »

Je pousse un hurlement et agrippe ses cheveux lorsqu’il baisse la tête et glisse sa langue dans ma fente.

« Oh mon dieu. »

Je rejette la tête en arrière et ferme les yeux, je m’abandonne à sa bouche gourmande. Il titille, il tournoie, il glisse, il suce. Me lave. M’embrasse. Curtis a essayé une fois mais a vite laissé tomber, il attendait son tour, ce sale petit égoïste. Je lui ai plus jamais demandé de cuni après ça, c’était pas son truc. Mais putain, Roark me bouffe la chatte, il sait s’y prendre. Il manie sa langue et sa bouche comme un expert, pour la première fois de ma vie, je m’envole direct au septième ciel. Est-ce parce que je suis totalement épilée, à cause de sa barbe, ou les deux ? Il me doigte, tombe pile sur ma zone érogène, je jouis sur le champ.

Mon corps est parcouru de soubresauts, j’emprisonne sa tête entre mes cuisses, le forçant à y rester.

« C’est … oh putain, t’as trouvé mon point G. » Je pars en tilt lorsqu’il prolonge le plaisir en atteignant une zone éclipsant toutes les autres. Pour le moment.

Je suis en nage. Tous mes sens sont en éveil. Je sens la robe dans mon dos, ses épaules musclées contre mes cuisses, ses mains qui me bloquent, le poids de la chaîne sur mon ventre, les petits anneaux entre mes tétons.

Roark est accroupi sur ses talons, il s’essuie la bouche d’un revers de la main, sa barbe est toute luisante. Oh mon dieu, c’est à cause de moi. C’est la première fois de ma vie que je mouille autant. Son membre en saillie se dresse vers moi, je me lèche les lèvres. J’ai envie de lui. J’ai envie de le goûter, de le sentir sur ma langue.

Je me ressaisis, replie mes jambes et baisse la tête. Les mains sur les cuisses, ses poils doux et frisés sous mes mains, je m’agenouille et lèche son gros gland, il a une queue énorme. Une goutte de sperme s’écoule et dégouline le long de l’étroit orifice. Je la lèche goulument, je le goûte pour la première fois.

Il pousse un profond soupir et ondule des hanches. Je le regarde les yeux mi-clos, sa mâchoire se contracte, ses yeux brillent de désir, il serre les poings, il contracte ses abdos. Son corps est tendu, comme s’il attendait à ce que je le lèche. Il respire ou quoi ?

A cet instant précis, je me sens toute puissante. Je l’ai dompté d’un seul coup de langue … comment ça se fait ? Il grogne lorsque je titille son gland du bout de la langue. Je le sens à ses mains sur mes cuisses. Je n’attends pas, je le prends dans ma bouche, j’écarte grand les lèvres pour l’accueillir entièrement.

Waouh, il est énorme. Il ne rentrera pas en entier dans ma bouche. Seule une star du X arriverait à l’avaler, et pour une gorge profonde ? Impossible. Il a un goût salé et musqué, une odeur très masculine. Je ne résiste pas à l’envie de toucher ses couilles, leur pesanteur est la preuve de sa virilité. C’est tout pour moi, ça ? Heureusement que j’ai réussi les examens haut la main. Je pense pas pouvoir le prendre en entier.

J’y réfléchis tout en suçant sa bite, il fourre sa main dans mes cheveux, les attrape fermement et me fait reculer.

« C’est moi qui décide, femme, » dit Roark. Ses yeux sont noirs, sa mâchoire, contractée. Il me tire les cheveux, ça fait mal mais j’aime cette démonstration de force, de domination.

Il tire doucement mes cheveux et je m’allonge sur le dos. Il me regarde tout en m’écartant les jambes en grand, il se poste devant mon vagin et me pénètre d’un coup.

Je pousse un cri et me cambre sous la sensation de complétude. Il me tient d’une main et me force à le regarder, parfaitement concentré. Il me lâche, effleure mon corps, mes seins, touche les anneaux.

Il me pilonne, j’oublie qu’il tripote mes tétons. Il est énorme et je suis toute étroite. L’accès n’est pas aisé mais il m’a préparée. Ma vulve est douce et béante, mouillée de désir, il sait que je vais pouvoir l’accueillir, qu’il peut y aller franco.

Je m’agrippe à lui, je me retiens tandis qu’il se retire pour me pénétrer plus profondément, encore plus. Mes seins oscillent, la lourde chaîne tire dessus.

Il ouvre les yeux et me regarde pendant qu’il me baise.

« Ça va être du rapide, Natalie. Ta bouche chaude sur ma bite m’a fait perdre mon sang-froid. Merde. » Il est mécontent.

J’aime le voir poussé dans ses retranchements, il me donne des coups de boutoir incessants. Il transpire, le souffle court.

Il m’a déjà fait jouir, mais j’ai encore envie. Cette zone qu’il a titillée du doigt tout à l’heure aime la sensation de frottement procurée par sa bite. Je ne peux m’empêcher de me contracter sur sa bite, j’aimerais le garder en moi.

Il pousse un sifflement en sentant que je le pressure, il s’enfonce et je recommence. Encore, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus.

« Je vais … Je vais jouir. Roark, j’ai jamais … c’est—

— Jouis. Vas-y, je vais pas tarder. »

J’obtempère, je jouis, je m’arcboute, je serre les genoux et les hanches. Je le pressure, les parois de mon vagin se contractent sur son sexe, je l’enduis de mon fluide, comme si ça devait jamais s’arrêter.

Il passe sa main derrière mon genou, le lève et se met en position, il me pénètre et se contracte. La douleur se lit sur son visage, il rougit, les muscles de son cou se contractent. Il laisse échapper un grognement guttural tandis que sa verge palpite, il m’inonde de sperme chaud. Il laisse son empreinte.

Il se retire et se redresse, son sexe est encore en érection, rouge foncé, tout luisant de mon fluide et de son foutre.

« Tu es—

— J’ai pas fini, » réplique-t-il, la passion se lit dans son regard, il me regarde droit dans les yeux comme si j’étais une proie sur laquelle il va bondir. Il agrippe ma hanche, me retourne à plat ventre et m’attire contre lui afin que je me retrouve à genoux.

Sa main s’abat violemment sur mes fesses, j’ai même pas le temps de dire ouf.

« Roark ! » Je pousse un cri de surprise, et non de colère.

Il sourit d’un air mauvais. « Ça, c’est parce que t’es une chaudasse. T’es trop sexy. Trop parfaite pour ma bite. Regarde-toi. »

Il pose sa main sur ma hanche afin de m’empêcher de bouger, j’avais pas l’intention de m’en aller de toute façon.

« J’aime voir ma chaîne pendre entre tes seins, la marque de ma main sur tes fesses, ta chatte gonflée et béante, mon sperme qui dégouline. »

Il me donne une autre fessée. « Je t’ai dit que c’est moi qui commande. »

Il se tourne, se met contre moi et me pénètre. Cette fois-ci, le passage est facilité par sa grosse quantité de sperme.

« Encore », dit-il d’une voix grave. Donne-toi à moi sans retenue.

Je ferme les yeux, je m’abandonne sous la caresse, je suis dilatée, comblée. « Encore, » je répète, j’ondule des hanches et m’empale sur son sexe.

Ça me vaut une autre fessée mais cette fois je me contracte et savoure la sensation de la brûlure qui se mue en chaleur.

J’en peux plus. Il est trop canon. Je glisse ma main entre mes cuisses et me branle le clito. J’en ai besoin, j’ai aucun doute sur le fait que Roark va me faire jouir, je suis avide. Il l’a dit lui-même.

« J’ai trop envie de te voir jouir. T’en peux plus, hein ? »

Il continue de me baiser, son désir ne faiblit pas et pourtant, il vient de jouir. Ses coups de boutoir se font de plus en plus vigoureux. Je suis son rythme, le troisième orgasme approche.

Maintenant.

Je branle mon clitoris, je jouis, sentir sa bite me fait jouir. Il me fait jouir.

Peut-être parce que je l’ai pressuré à fond tout à l’heure, ou parce que j’ai le cul rouge à cause de sa fessée. Toujours est-il qu’il est super excité et jouit après moi.

Il relâche ma hanche, je m’écroule sur la robe, je suis cuite. Ereintée. Je le regarde reluquer ma chatte, il insère ses doigts, recueille son sperme qui s’écoule et le remet à l’intérieur.

« A moi, répète-t-il, il tire doucement sur la chaîne. C’est agréablement douloureux. Tu portes ma chaîne. Nos odeurs ne font qu’une. Tu es enduite de mon sperme. Personne ne pourra te prendre. Tu es ma femme, Natalie. Tu es toute ma vie. Tu m’appartiens. »