Kitabı oku: «Das Passagen-Werk», sayfa 5
»Je ne sais si le commerce du Palais-Royal a véritablement souffert de l’absence des femmes de débauche; mais ce qu’il y a de certain, c’est que la pudeur publique y a beaucoup gagné … Il me semble, en outre, que les femmes estimables vont maintenant faire volontiers leurs emplettes dans les magasins des galeries …; ce doit être une compensation avantageuse aux marchands; car, lorsque le Palais-Royal était envahi par un essaim de prostituées presque nues, les regards de la foule se portaient sur elles, et ce n’étaient pas ceux à qui ce spectacle convenait, qui faisaient prospérer le commerce local; les uns étaient déjà ruinés par leurs désordres, et les autres, cédant à l’entraînement du libertinage, ne songeaient point alors à l’achat de quelques objets, même d’une nécessité immédiate pour eux. Je crois pouvoir affirmer … que, dans ces temps de tolérance outre-mesure, plusieurs boutiques du Palais-Royal étaient fermées, et que dans d’autres, les acheteurs étaient rares: donc le commerce n’y prospérait pas, et il serait plus vrai de dire, qu’à cette époque, sa stagnation provenait plutôt de la libre circulation des filles publiques, que d’en accuser aujourd’hui leur absence qui a ramené, dans les galeries et dans le jardin de ce palais, de nombreux promeneurs plus favorables aux commerçans que des prostituées et des libertins.« FFA Béraud: Les filles publiques de Paris Paris et Leipzig 1839 I p 207-209 [A 4, 4]
»Les cafés se garnissent
De gourmets, de fumeurs,
Les théâtres s’emplissent
De joyeux spectateurs.
Les passages fourmillent
De badauds, d’amateurs,
Et les filous frétillent,
Derrière les flâneurs.«
Ennery et Lemoine: Paris la nuit zit bei H Gourdon de Genouillac: Les refrains de la rue de 1830 à 1870 Paris 1879 p 46/47 – Mit Baudelaires »Crépuscule du soir« zu vergleichen. [A 4 a, 1]
»Und diejenigen, die kein … Nachtlager bezahlen können? Nun, die schlafen, wo sie Platz finden, in Passagen, Arkaden, in irgend einem Winkel, wo die Polizei oder die Eigenthümer sie ungestört schlafen lassen.« Friedrich Engels: Die Lage der arbeitenden Klasse in England Zweite Ausgabe Leipzig 1848 p 46 (Die großen Städte) [A 4 a, 2]
»Dans toutes les boutiques, comme d’uniforme, le comptoir en chêne est agrémenté de pièces fausses en tout métal et de tout format, impitoyablement clouées sur place, comme oiseaux de proie sur porte, gage sans réplique de la scrupuleuse loyauté du marchand.« Nadar: Quand j’étais photographe Paris 〈1900〉 p 294 (1830 et environs) [A 4 a, 3]
Fourier über die rues-galeries: »Cette facilité de communiquer partout, à l’abri des injures de l’air, d’aller pendant les frimas au bal, au spectacle en habit léger, en souliers de couleur, sans connaître ni boue, ni froid, est un charme si nouveau, qu’il suffirait seul à rendre nos villes et châteaux détestables à quiconque aura passé une journée d’hiver dans un Phalanstère. Si cet édifice était affecté à des emplois de civilisation, la seule commodité des communications abritées et tempérées par les poêles ou les ventilateurs, lui donnerait une valeur énorme. Ses loyers … seraient recherchés à prix double de ceux d’un autre édifice.« E Poisson: Fourier [Anthologie] Paris 1932 p 144 [A 4 a, 4]
»Les rues-galeries sont une méthode de communication interne, qui suffirait seule à faire dédaigner les palais et les belles villes de civilisation … Le roi de France est un des premiers monarques de civilisation; il n’a point de porche dans son palais des Tuileries. Le Roi, la Reine, la famille royale, soit qu’ils montent en voiture, soit qu’ils en descendent, sont obligés de se mouiller comme de petits bourgeois qui font venir un fiacre devant leur boutique. Sans doute, il se trouvera en cas de pluie, force laquais et force courtisans pour tenir un parapluie sur le Prince …; mais c’est toujours manquer de porche et d’abri, n’être pas logé … Passons à la description des rues-galeries, qui sont un des charmes les plus précieux d’un Palais d’Harmonie … La Phalange n’a point de rue extérieure ou voie découverte exposée aux injures de l’air; tous les quartiers de l’édifice nominal peuvent être parcourus dans une large galerie, qui règne au 1er étage et dans tous les corps de bâtiments; aux extrémités de cette voie, sont des couloirs sur colonnes, ou des souterrains ornés, ménageant dans toutes les parties et attenances du Palais, une communication abritée, élégante, et tempérée en toutes saisons par le secours des poêles ou des ventilateurs … La rue-galerie ou ›Péristyle continu‹ est placée au 1er étage. Elle ne peut pas s’adapter au rez-de-chaussée, qu’il faut percer en divers points par des arcades à voiture … Les rues-galeries d’une Phalange ne prennent pas jour des deux côtés; elles sont adhérentes à chacun des corps de logis; tous ces corps sont à double file de chambres, dont une file prend jour sur la campagne, et une autre sur la rue-galerie. Celle-ci doit avoir toute la hauteur des trois étages qui d’un côté prennent jour sur elle … Le rez-de-chaussée contient, sur quelques points, des salles publiques et cuisines, dont la hauteur absorbe l’entresol. On y ménage des trappes d’espace en espace, pour élever les buffets dans les salles du 1er étage. Cette percée sera très utile aux jours de fête et aux passages de caravanes et légions, qui ne pourraient pas être contenues dans les salles publiques ou Séristères, et qui mangeront sur double rang de tables dans la rue-galerie. On doit éviter de placer au rez-de-chaussée toutes les salles de relations publiques et pour double raison. La première, est qu’il faut ménager au rez-de-chaussée les logements des patriarches dans le bas, et des enfants à l’entresol. La deuxième, est qu’il faut isoler habituellement les enfants des relations non industrielles de l’âge mur.« Poisson: Fourier [Anthologie] Paris 1932 p 139-144 [A 5]
»Oui, parbleu: du Thibet vous savez la puissance.
Implacable ennemi de la fière innocence,
A peine a-t-il paru qu’il entraîne à la fois
La femme du commis, la fille du bourgeois,
Et la prude sévère, et la froide coquette:
Il est pour les amans un signal de conquête,
Il n’est point de rigueur qui brave son pouvoir;
La honte véritable est de n’en pas avoir;
Et son tissu bravant le bon mot qui circule,
Emousse dans ses plis les traits du ridicule;
On dirait à le voir un talisman vainqueur:
Il s’ouvre les esprits, il subjugue le cœur;
Pour lui, venir c’est vaincre, et triompher paraître;
Il règne en conquérant, en souverain, en maître;
Et traitant son carquois d’inutile fardeau,
L’Amour d’un cachemire a formé son bandeau.«
Edouard [d’Anglemont]: Le Cachemire Comédie en un acte et en vers. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre Royal de l’Odéon, le 16 décembre 1826 Paris 1827 p 30 [A 5 a, 1]
Delvau über Chodruc-Duclos: »Il … fit, sous le règne de Louis-Philippe, qui ne lui devait rien, ce qu’il avait fait sous le règne de Charles x, qui lui devait quelque chose … Ses os mirent plus de temps à pourrir que son nom à s’effacer de la mémoire des hommes.« Alfred Delvau: Les lions du jour Paris 1867 p 28/29 [A 5 a, 2]
»Ce ne fut guère, qu’après l’expédition d’Egypte, qu’on songea, en France, à répandre l’usage des précieux tissus de cachemire, qu’une femme, grecque de naissance, introduisit à Paris. M. Ternaux … conçut l’admirable projet de naturaliser en France les chèvres de l’Indostan. Depuis … que d’ouvriers à former, de métiers à établir, pour lutter avec avantage contre des produits dont la célébrité date depuis tant de siècles! Nos fabricants commencent à triompher … de la prévention des femmes contre les schalls français … On est parvenu à leur faire oublier un instant les ridicules dessins des Hindous, en reproduisant avec bonheur l’éclat et la brillante harmonie des fleurs de nos parterres. Il existe un livre, où tous ces sujets intéressants sont traités avec un style plein d’intérêt et d’élégance. L’histoire des schalls par M. Rey, bien qu’elle soit dédiée aux fabricants de schalls de Paris, captivera l’attention des femmes … Ce livre contribuera sans doutes, en même-tems que les magnifiques productions de son auteur, à dissiper l’engouement qu’inspire aux français le travail des étrangers. M. Rey, fabricant de schalls de laine, de cachemir, etc., … a exposé plusieurs cachemires, dont les prix s’élèvent de 170 à 500 fr. On lui doit entr’autres perfectionnemens … l’imitation gracieuse de fleurs naturelles, pour remplacer les palmes bizarres de l’Orient. Nos éloges seraient trop faibles, après la faveur …, après les marques honorables de distinction que ce littérateur-manufacturier doit à ses longues recherches et à ses talents: il nous a suffi de le nommer.« Chenoue et H. D.: Notice sur l’exposition des produits de l’industrie et des arts qui a lieu à Douai en 1827 Douai 1827 p 24/25 [A 6, 1]
Nach 1850: »C’est pendant ces années que se créent les Grands Magasins: Le Bon Marché, le Louvre, La Belle Jardinière. Le chiffre d’affaires du ›Bon Marché‹, en 1852, n’était que de 450.000 francs; il montait, en 1869, à 21 millions.« Gisela Freund: La photographie du point de vue sociologique (M〈anu〉scr〈i〉pt 85/86) Nach Lavisse: Histoire de France [A 6, 2]
»Les imprimeurs … s’étaient adjugé, sur la fin du xviiie siècle, un vaste emplacement … Le passage du Caire et ses alentours … Mais, avec l’agrandissement de Paris, les imprimeurs … se dispersèrent par toute la ville … Hélas! que d’imprimeurs, aujourd’hui travailleurs abâtardis par l’esprit de spéculation, devraient se souvenir que …, entre la rue St-Denis et la cour des Miracles, existe toujours une longue galerie enfumée où gisent oubliés leurs véritables pénates.« Edouard Foucaud: Paris inventeur Paris 1844 p 154 [A 6, 3]
Beschreibung des passage du Saumon »qui, par trois marches de pierre, s’ouvrait sur la rue Montorgueil. C’était un étroit couloir décoré de pilastres qui supportaient une verrière en dos d’âne; salie par les ordures qu’on y jetait des maisons voisines. Devant l’entrée, l’enseigne: un saumon en fer blanc indiquait la qualité maîtresse du lieu; dans l’air flottait une odeur de poisson … et aussi une odeur d’ail. C’est qu’ici le Midi débarqué à Paris se donnait rendez-vous … A travers les portes des boutiques on apercevait des réduits obscurs où parfois un meuble d’acajou, le meuble classique de l’époque, parvenait à accrocher un rayon de lumière; plus loin un estaminet tout embrumé de la fumée des pipes, un magasin de denrées coloniales laissant filtrer un curieux parfum d’herbage, d’épices et de fruits exotiques; une salle de bal ouverte aux danseurs les dimanches et les soirs de jours ouvrables; enfin le cabinet de lecture du sieur Ceccherini qui offrait aux clients ses journaux et ses livres.« J Lucas-Dubreton: L’affaire Alibaud ou Louis-Philippe traqué (1836) Paris 1927 p 114/115 [A 6 a, 1]
Der Passage du Saumon war Schauplatz eines Barrikadenkampfes, bei dem – anläßlich der Unruhen bei der Beisetzung des Generals Lamarque 5 Juni 1832 – 200 Arbeiter gegen die Truppen standen. [A 6 a, 2]
»Martin: Le commerce, voyez-vous, monsieur? … est le roi du monde! – Desgenais: Je suis de votre avis, monsieur Martin; mais le roi ne suffit pas, il faut des sujets. Eh bien! la peinture, la sculpture, la musique … – Martin: Il en faut un peu … et … moi aussi j’ai encouragé les arts, – ainsi, dans mon dernier établissement, le Café de France; j’avais beaucoup de peintures, des sujets allégoriques … De plus, le soir, je laissais entrer les musiciens …; et, enfin, si je vous invitais à venir chez moi …, vous verriez sous mon péristyle, deux fort grandes statues à peine habillées, et ayant chacune une lanterne sur la tête. – Desgenais: Une lanterne? – Martin: Je comprends la sculpture comme cela, parce quelle sert à quelque chose … mais toutes ces statues, une jambe ou un bras en l’air, à quoi sont-elles bonnes, puisqu’on n’y a pas même ménagé de conduit pour le gaz … à quoi?« Théodore Barrière: Les Parisiens Paris 1855 (Théâtre du Vaudeville 28 décembre 1854) p 26 [Das Stück spielt 1839] [A 62 a, 3]
Es gab einen passage du Désir. [A 6 a, 4]
Chodruc-Duclos – ein Statist des palais royal. Er war Royalist, Vendéekämpfer und hatte Grund sich unter Charles X über Undank zu beklagen. Er protestierte, indem er sich öffentlich in Lumpen zeigte und sich den Bart stehen ließ. [A 6 a, 5]
Zu einer Gravure, die eine Ladenfassade im passage Véro-Dodat darstellt: »On ne peut trop louer cet ajustement, la pureté de ses profils, l’effet pittoresque et brillant que produisent les globes servant à l’éclairage par le gaz, qui sont placés entre les chapiteaux des deux pilastres accouplés limitant chaque boutique, et dont l’entre-deux est décoré d’une glace réfléchissante.« C〈abinet〉 d〈es〉 E〈stampes〉 [A 7, 1]
32 passage Brady befand sich die chemische Reinigungsanstalt Maison Donnier. Sie war für ihre »ateliers immenses«, für ihr »personnel considérable« 〈berühmt〉. Auf einer zeitgenössischen Gravure sieht man das zweistöckige Etablissement, das von kleinen Mansarden bekrönt wird; die Mädchen sind – in großer Menge – durch die Fenster zu sichten; an den Plafonds hängt Wäsche. [A 7, 2]
Empiregravure: La danse du schall dans les trois sultanes C〈abinet〉 d〈es〉 E〈stampes〉 [A 7, 3]
Aufriß und Lageplan der Passage 36 Rue Hauteville, schwarz, blau und rosa, vom Jahre 1856, auf papier timbré. Ein dazugehöriges hotel ist ebenfalls abgebildet. In Fettdruck »Propriété à louer«. C〈abinet〉 d〈es〉 E〈stampes; s. Abbildung 4〉 [A 7, 4]
36, rue d’Hauteville 1856.
Photo Bibliothèque Nationale, Paris
Abbildung 4
Die ersten Warenhäuser scheinen sich an den orientalischen Bazar anzulehnen. Auf Gravuren sieht man, 〈wie〉 jedenfalls 1880 die Verkleidung der Brüstungen der in den Lichthof hinausgehenden Etagen mit Teppichen Mode war. So im Magasin »Ville de Saint-Denis«. C〈abinet〉 d〈es〉 E〈stampes〉 [A 7, 5]
»Le passage de l’Opéra, avec ses deux galeries, dites de l’Horloge et du Baromètre … L’ouverture de l’Opéra de la rue Le Peletier, en 1821, lui donna la vogue, et, en 1825, la duchesse de Berry vient, en personne, inaugurer un ›Europama‹ dans la galerie du Baromètre … Les grisettes de la Restauration dansaient au bal d’Idalie, installé dans le sous-sol. Plus tard, un café, appelé ›Divan de l’Opéra‹, s’établit dans le passage … On remarquait aussi, passage de l’Opéra, l’armurier Caron, les éditions de musique Marguerie, le pâtissier Rollet et enfin la parfumerie de l’Opéra … Ajoutons … Lemonnier ›artiste en cheveux‹, c’est-à-dire fabricant de coins de mouchoirs, reliquaires ou articles funéraires en cheveux.« Paul D’Ariste: La vie et le monde du boulevard (1830-1870) Paris 〈1930〉 p 14-16 [A 7, 6]
»Le passage des Panoramas, ainsi nommé en souvenir des deux panoramas qui s’élevaient de chaque côté de son entrée et qui disparurent en 1831.« Paul D’Ariste: La vie et le monde du boulevard Paris p 14 [A 7, 7]
Michelets schöne Apotheose des »merveille du châle indien« in dem Abschnitt über indische Kunst seiner Bible de l’humanité Paris 1864 [A 7 a, 1]
»Der Jehuda ben Halevy,
Meinte sie, der sei hinlänglich
Ehrenvoll bewahrt in einem
Schönen Futteral von Pappe
Mit chinesisch eleganten
Arabesken, wie die hübschen
Bonbonnieren von Marquis
Im Passage Panorama.«
Heinrich Heine: Hebräische Melodien, Jehuda ben Halevy 4, III Buch des Romanzero (cit Brief von Wiesengrund) [A 7 a, 2]
Enseignes. Auf die Mode der Rebusse folgte die der literarischen und kriegerischen Anspielungen. »Qu’une éruption de la butte Montmartre vienne à engloutir Paris, comme le Vésuve a englouti Pompéi, on pourra, après quinze cents ans, retrouver sur nos enseignes l’histoire de nos triomphes militaires et celle de notre littérature.« Victor Fournel: Ce qu’on voit dans les rues de Paris Paris 1858 p 286 (Enseignes et affiches) [A 7 a, 3]
Chaptal in der Rede über den Schutz der Namen in der Industrie: »Qu’on ne dise pas que le consommateur saura bien distinguer à l’achat les degrés de qualité d’une étoffe: non, Messieurs, le consommateur ne peut pas les apprécier; il ne juge que ce qui tombe sous les sens: l’œil et le tact suffisent-ils pour prononcer sur la solidité des couleurs, pour déterminer avec précision le degré de finesse d’une étoffe, la nature et la bonté des apprêts?« Chaptal: Rapport au nom d’une commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi relatif aux altérations et suppositions de noms sur les produits fabriqués. [Chambre des Pairs de France Session de 1824 17 juillet 1824] p 5 – Die Bedeutung des Kredits nimmt mit dem Grade zu, in dem die Warenkenntnis sich spezialisiert. [A 7 a, 4]
»Que dirai-je maintenant de cette coulisse qui, non contente d’une séance illégale de deux heures à la Bourse, donnait encore naguère deux représentations par jour, en plein vent, sur le boulevart des Italiens, en face du passage de l’Opéra, où cinq à six cents joueurs formant une masse compacte, se traînaient lourdement à la remorque d’une quarantaine de courtiers marrons, en parlant à voix basse comme des conspirateurs, pendant que des agents de police les poussaient par derrière pour les faire circuler, comme on pousse des moutons gras et fatigués que l’on conduit à l’abattoir.« M J Ducos (de Gondrin): Comment on se ruine à la Bourse Paris 1858 p 19 [A 7 a, 5]
271 rue Saint-Martin, im passage du Cheval rouge fand der Mord von Lacenaire statt. [A 7 a, 6]
Enseigne: »l’épé-scié« [A 7 a, 7]
Aus »Aux habitants des rues Beauregard, Bourbon-Villeneuve, du Caire et de la Cour des Miracles« »Projet de deux passages couverts allant de la place du Caire à la rue Beauregard, aboutissant juste en face de la rue Sainte-Barbe, et faisant communiquer la rue Bourbon-Villeneuve avec la rue Hauteville«: »Messieurs, Depuis longtemps nous nous préoccupons de l’avenir de ce quartier, nous souffrons de voir des propriétés si près du boulevard être bien loin de la valeur qu’elles devraient avoir; cet état de choses changerait si l’on ouvrait des voies de communication, et comme il est impossible de faire des rues en cet endroit, à cause de la trop grande différence du niveau du sol, et que le seul projet pratiquable est celui que nous avons l’honneur de vous soumettre, nous espérons, Messieurs, qu’en qualité de propriétaires … vous voudrez bien nous honorer de votre concours et de votre adhésion … Chaque adhérent sera tenu à un versement de 5 francs par chaque action de 250 fr. qu’il voudra avoir dans la société définitive. Aussitôt la réalisation d’un capital de 3000 francs cette souscription provisoire sera fermée, la dite somme étant dès à présent jugée suffisante.« »Paris, ce 20 octobre 1847.« Gedruckte Subscriptionseinladung [A 8, 1]
»Au passage Choiseul, M. Comte, ›physicien du roi‹, exhibe, entre deux séances de magie où il opère lui-même, sa célèbre troupe d’enfants, acteurs étonnants.« J-L Croze: Quelques spectacles de Paris pendant l’été de 1835 (Le Temps 22 août 1935) [A 8, 2]
»A ce tournant de l’histoire, le commerçant parisien fait deux découvertes qui bouleversent le monde de la nouveauté: l’étalage et l’employé masculin. L’étalage, qui lui fait pavoiser sa maison du rez-de-chaussée aux mansardes et sacrifier trois cents aunes d’étoffe à enguirlander sa façade comme un vaisseau amiral; l’employé masculin, qui remplace la séduction de l’homme par la femme, qu’avaient imaginée les boutiquiers de l’ancien régime, par la séduction de la femme par l’homme, beaucoup plus psychologique. Ajoutons le prix fixe, la marque en chiffres connus.« H Clouzot et R-H Valensi: Le Paris de la Comédie humaine (Balzac et ses fournisseurs) Paris 1926 p 31/32 (Magasins de nouveautés) [A 8, 3]
Balzac, als ein Magasin de nouveautés Räume mietete, die vordem Hetzel, der éditeur der Comédie humaine innegehabt hatte: »La Comédie humaine a cédé la place à la comédie des cachemires.« (Clouzot et Valensi: Le Paris de la Comédie humaine p 37) [A 8, 4]
Passage du Commerce-Sainte-André: ein cabinet de lecture. [A 8 a, 1]
»Dès que le Gouvernement socialiste fut devenu le propriétaire légitime de toutes les maisons de Paris, il les livra aux architectes avec ordre … d’y établir les rues-galeries … Les architectes s’acquittèrent on ne peut mieux de la mission qui leur était confiée. Au premier étage de chaque maison, ils prirent toutes les pièces donnant sur la rue et en démolirent les cloisons intermédiaires, puis ils ouvrirent de larges baies dans les murs mitoyens et ils obtinrent ainsi des rues-galeries qui avaient la largeur et la hauteur d’une chambre ordinaire et occupaient toute la longueur d’un pâté de constructions. Dans les quartiers neufs où les maisons contiguës ont leurs étages à peu près à la même hauteur, le plancher des galeries se trouva être assez régulièrement de niveau … Mais, dans les vieilles rues … il fallut exhausser ou abaisser bien des planchers, et souvent on dut se résigner à donner au sol une pente un peu rapide ou à le couper par quelques marches d’escalier. Quand tous les pâtés de maisons se trouvèrent ainsi percés de galeries occupant … leur premier étage, il n’y eut plus qu’à réunir ces tronçons épars les uns aux autres, de manière à en constituer un réseau … embrassant toute l’étendue de la ville. C’est ce qu’on fit aisément en établissant sur chaque rue des ponts couverts … Des ponts tout semblables, mais beaucoup plus longs, furent jetés de même sur les divers boulevards, sur les places et sur les ponts qui traversent la Seine, de façon … qu’un promeneur pouvait parcourir toute la cité sans jamais se mettre à découvert … Dès que les Parisiens eurent goûté aux nouvelles galeries, ils ne voulurent plus mettre le pied dans les anciennes rues qui, disaient-ils, n’étaient plus bonnes que pour les chiens.« Tony Moilin: Paris en l’an 2000 Paris 1869 p 9-11 [A 8 a, 2]
»Le premier étage est occupé par des rues-galeries … Le long des grandes voies … elles forment les rues-salons … Les autres galeries beaucoup moins spacieuses sont plus modestement ornées. On les a réservées au commerce de détail qui y fait l’étalage de ses marchandises de manière que les passants circulent non plus devant les magasins mais dans leur intérieur même.« Tony Moilin: Paris en l’an 2000 Paris 1869 p 15/16 (Maisons-modèles) [A 8 a, 3]
Calicots〈:〉 »Il y en a au moins 20.000 à Paris … Un très-grand nombre de calicots ont fait leurs humanités on voit même parmi eux des peintres et des architectes en rupture d’atelier, lesquels tirent un merveilleux parti de leurs connaissances … de ces deux branches de l’art pour l’édification des étalages, pour la disposition à donner aux dessins des nouveautés, pour la direction des modes à créer.« Pierre Larousse: Grand dictionnaire universel du XIX siècle III Paris 1867 (art calicot) p 150 [A 9, 1]
»A quel mobile l’auteur des Etudes de mœurs a-t-il obéi en imprimant tout vifs, dans une œuvre d’imagination, des notables de son temps? A son agrément d’abord, n’en doutons pas … Ceci explique les descriptions. Il faut chercher une autre raison aux citations directes et nous n’en voyons pas de meilleure qu’une intention de réclame bien marquée. Balzac est un des premiers à avoir deviné le pouvoir de l’annonce et surtout de l’annonce déguisée. En ce temps … les journaux ignoraient leur force … C’est à peine si, vers minuit, quand les ouvriers achevaient la mise en page, les annonciers arrivaient à glisser quelques lignes en bas de colonne sur la Pâte de Regnault ou la Mixture Brésilienne. L’Echo-réclame était inconnu. Plus inconnu encore un procédé aussi ingénieux que la citation dans un roman … Les fournisseurs choisis par Balzac … on peut dire, sans crainte de se tromper, que ce sont les siens … Nul, plus que l’auteur de César Birotteau, n’a deviné le pouvoir illimité de la publicité … Si l’on doutait de l’intention, il suffirait de relever les épithètes … qu’il accole à ses industriels ou à leurs produits. Il imprime sans vergogne: la célèbre Victorine, Plaisir, un illustre coiffeur, Staub, le tailleur le plus célèbre de cette époque, Gay, un bottier fameux … rue de la Michodière (jusqu’à l’adresse) … la ›cuisine du Rocher de Cancale … le premier des restaurants parisiens …, c’est-à-dire du monde entier‹.« H Clouzot et R-H Valensi: Le Paris de la Comédie humaine (Balzac et ses fournisseurs) Paris 1926 p 7-9 et 177-9 [A 9, 2]
Der passage Véro-Dodat verbindet die rue Croix-des-Petits-Champs mit der rue Jean-Jacques-Rousseau. In der letztern hielt um 1840 Cabet in seinen salons seine Versammlungen ab. Von dem Ton in ihnen gibt Martin Nadaud: Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon einen Begriff: »Il tenait encore à la main la serviette et le rasoir dont il venait de se servir. Il nous parut ému de joie en nous voyant convenablement vêtus, l’air sérieux: ›Ah! Messieurs, dit-il (il ne dit pas: citoyens), si vos adversaires vous connaissaient, vous désarmeriez leur critique; votre tenue, votre maintien sont ceux des gens les mieux élevés‹.« cit Charles Benoist: L’homme de 1848 II (Revue des deux mondes 1 février 1914 p 641/42) – Bezeichnend für Cabet, daß er der Meinung war, Arbeiter hätten sich schreibend nicht zu betätigen. [A 9, 3]
Rues-salons: »Les plus larges et les mieux situées d’entre elles [sc les rues-galeries] furent ornées avec goût et somptueusement meublées. On couvrit les murs et les plafonds de … marbres rares, de dorures … de glaces et de tableaux; on garnit les fenêtres de magnifiques tentures et de rideaux brodés de dessins merveilleux; des chaises, des fauteuils, des canapés … offrirent des sièges commodes aux promeneurs fatigués; enfin des meubles artistiques, d’antiques bahuts … des vitrines pleines de curiosités … des potiches contenant des fleurs naturelles, des aquariums remplis de poissons vivants, des volières peuplées d’oiseaux rares complétèrent la décoration de ces rues-galeries qu’éclairaient le soir … des candélabres dorés et des lustres de cristal. Le Gouvernement avait voulu que les rues appartenant au peuple de Paris dépassassent en magnificence les salons des plus puissants souverains … Dès le matin, les rues-galeries sont livrées aux gens de service qui donnent de l’air, balayent soigneusement, brossent, époussettent, essuient les meubles et entretiennent partout la plus scrupuleuse propreté. Ensuite, selon la saison, on ferme les fenêtres ou on les laisse ouvertes, on allume du feu ou on baisse les stores … Entre neuf et dix heures, tout ce travail de nettoyage est terminé et les passants, rares jusqu’alors, se mettent à circuler en plus grand nombre. L’entrée des galeries est rigoureusement interdite à tout individu sale ou porteur de gros fardeaux; il est également défendu d’y fumer et d’y cracher.« Tony Moilin: Paris en l’an 2000 Paris 1869 p 26-29 (Aspect des rues-galeries) [A 9 a, 1]
Die magasins de nouveautés beruhen auf der von Napoleon I gewährten Handelsfreiheit. »De ces maisons, fameuses en 1817, qui s’appelaient la Fille mal gardée, le Diable boiteux, le Masque de fer ou les Deux Magots, il ne subsiste plus une seule. Beaucoup de celles même qui les ont remplacées, sous Louis-Philippe, ont plus tard sombré, comme la Belle Fermière et la Chaussée d’ Antin, ou liquidé médiocrement, comme le Coin de rue et le Pauvre Diable.« Vte G d’Avenel: Le mécanisme de la vie moderne I Les grands magasins (Revue des deux mondes 15 juillet 1894 p 334) [A 9 a, 2]
Das Büro von Philipons »Caricature« war im passage Véro-Dodat. [A 9 a, 3]
Passage du Caire. Nach Napoleons Rückkehr aus Ägypten angelegt. Enthält einige ägyptische Anklänge in Reliefs – sphinxartige Köpfe über dem Eingang u. a. »Les passages sont tristes, sombres, et ils se croisent à chaque instant d’une manière désagréable à l’œil … Ils semblent … affectés aux ateliers de lithographie et aux magasins de cartonnages, comme la rue voisine est affectée aux fabriques de chapeaux de paille; les passants y sont rares.« Elie Berthet: Rue et passage du Caire (Paris chez soi Paris 〈1854〉 p 362 [A 10, 1]
»En 1798 et 1799, l’expédition d’Egypte vint apporter à la mode des shalls une effroyable importance. Quelques généraux de l’armée expéditionnaire, profitant du voisinage de l’Inde, envoyèrent à leurs femmes et à leurs amies des shalls … de Kachemire … A partir de ce moment, la maladie, qu’on pourrait appeler la fièvre du cachemire, prit des proportions considérables, elle grandit sous le Consulat, grandit sous l’Empire, devint gigantesque sous la Restauration, colossale sous le gouvernement de juillet, et est enfin arrivée à l’état de sphinx depuis la révolution de février 1848.« Paris chez soi Paris p 139 (A Durand: Chales – Cachemires indiens et français) Enthält ein Interview mit M Martin 39 Rue Richelieu, Inhaber des Magasins »Aux Indiens«; berichtet, daß Shawls, die früher 1500 bis 2000 frcs kosteten, für 800 bis 1000 frcs zu haben sind. [A 10, 2]
Aus Brazier, Gabriel et Dumersan: Les passages et les rues Vaudeville en un acte Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 7 mars 1827 Paris 1827. – Beginn eines Couplets des Aktionärs Dulingot:
»Pour les passages je forme
Des vœux toujours renaissans:
Dans le passage Delorme
J’ai placé cent mille francs.« (p 5/6)
»Apprenez que l’on veut faire couvrir toutes les rues de Paris avec des vitres, ça va faire de jolies serres chaudes; nous vivrons là-dedans comme des melons.« (p 19) [A 10, 3]
Aus Girard: Des tombeaux ou de l’influence des institutions funèbres sur les mœurs Paris 1801: »Le nouveau passage du Caire, près la rue Saint-Denis, … est pavé en partie de pierres sépulcrales dont on n’a pas même effacé les inscriptions gothiques ni les emblèmes.« Der Verfasser will damit auf den Verfall der Pietät hinweisen. cit Edouard Fournier: Chroniques et légendes des rues de Paris Paris 1864 p 154 [A 10, 4]
Brazier, Gabriel et Dumersan: Les passages et les rues, ou la guerre déclarée Vaudeville en un acte Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 7 mars 1827 Paris 1827 – Die Partei der Passagenfeinde wird gestellt von M Duperron, marchand de parapluies, Mme Duhelder, femme d’un loueur de carrosses, M Mouffetard, fabricant chapelier, M Blancmanteau, marchand et fabricant de socques, Mme Dubac, rentière – jeder von diesen entstammt einem andern Quartier. Die Sache der Passagen hat M Dulingot sich zu eigen gemacht, der sein Geld in Aktien von Passagen angelegt hat. M Dulingots Advokat ist M Pour, der Advokat seiner Gegner M Contre. In der vorvorletzten (14ten) Szene erscheint M Contre an der Spitze der Straßen. Diese haben ihren Namen gemäße Banner. Es sind unter ihnen die rue aux Ours, rue Bergère, rue du Croissant, rue du Puits-qui-Parle, rue du Grand-Hurleur etc. Entsprechend in der nächsten Szene der Aufzug der Passagen mit ihren Bannern: passage du Saumon, passage de l’Ancre, passage du Grand-Cerf, passage du Pont-Neuf, passage de l’Opéra, passage du Panorama. In der folgenden, letzten (16ten) Szene taucht Lutèce aus dem Schoße der Erde auf, zunächst in Gestalt einer alten Frau. Vor ihr hält M Contre sein Plaidoyer gegen die Passagen vom Standpunkt der Straßen: »Cent quarante-quatre passages ouvrent leurs bouches béantes pour dévorer nos habitués, pour faire écouler les flots sans cesse renaissans de notre foule oisive et active! Et vous voulez que nous, rues de Paris, soyons insensibles à ces empiètemens sur nos droits antiques! Non, nous demandons … interdiction de nos cent quarante-quatre adversaires et quinze millions cinq cent mille francs de dommages et intérêts.« (p 29) Das Plaidoyer von M Pour für die Passagen hat die Form eines Couplets. Daraus: